Dans le Sud de la France, Jean, un acteur rattrapé par le passé, s'installe, clandestinement, dans une maison abandonnée où vécut jadis Juliette, le grand amour de sa vie. Une bande d'enfants du quartier, apprentis cinéastes, découvre la même demeure, décor parfait de leur prochain film. Jean et les enfants tomberont nez à nez, tôt ou tard...
Le francophile cinéaste japonais orchestre ce ballet joyeux et crépusculaire avec une mise en scène discrète mais délicatement affirmée. La sérénité du film est sans cesse perturbée par l’appétit de vie des ados. Bourrasque contaminant dans une complicité ludique le jeu juvénile de Jean-Pierre Léaud, magistral dans ce rôle miroir. Le Nouvel Observateur
On ne s’évade pas de ce huis clos sans drame. Il ressemble aux rêves quand ils apaisent un peu la raison. Le hors-champ y est banni puisque l’irrationnel commande. Ainsi, il fait apparaître Léaud, disons, tel quel. On l’affronte dans une peau encore inexploitée, un derme sans mémoire dans lequel il devient peu à peu le lion et son signe. L'Humanité
Léaud, imprévisible et facétieux, s'amuse à montrer que la mort au cinéma, c'est du travail. Même si les acteurs ne meurent jamais... Le Figaro
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