Le film se construit sur un moment de bascule imperceptible qui nous mène du jour vers la nuit, un instant fugace où ce qui a été n’est plus, où les choses peuvent revêtir une autre signification. Plusieurs voix-off se croisent via des téléphones portables. Elles parlent de fantômes et nous guident à travers la ville, tandis que la caméra semble en quête d’une parcelle de territoire, d’une concordance récit - image. La topographie du lieu se révèle au fil des images, formant en parallèle une seconde topographie, mentale cette fois, jusqu’à leur rencontre peut-être quelque part par là, dans un nouvel espace psychique. Une histoire intime se livre là dans la ville de Séoul : à nous de la suivre et de choisir son terrain d’interprétation : vérité, conte (urbain)…
2009 :
Prix du meilleur court métrage, section international du festival Aguilar de Campoo, Espagne
1er Prix au Busan International vidéo Festival
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