1984, Pendjab, Inde : c’est l’acmé du mouvement militant séparatiste Sikh. Deux amis Hindous tentent à tout prix d’atteindre Amritsar. Désespérés, ils montent de force dans un train vide en direction de la ville. Sur le chemin, l’un d’eux se remémore une nuit terrible : un soir où il avait perdu son chemin en se rendant au village de sa femme, il rencontra une famille Sikh qui l’aida à retrouver sa route.
Même si le cinéaste nous laisse souvent seul avec nos interrogations, face à cette narration immobile, la sophistication esthétique travaille la dramaturgie en profondeur : par son pouvoir de signification d’une ambiance, elle s’éloigne d’une beauté d’agrément gratuite. Culturopoing.com
Malgré un scénario légèrement fastidieux, Chauthi Koot reste un petit bijou de réalisation. Chaque plan serré, même un chien à l’agonie, bouleverse. Gala
La force du film de Gruvinder Singh est là : dans cette capacité à interroger le réel, à mettre à nu les tyrannies cachées, à faire d'une simple anecdote le lieu d'un questionnement existentiel. Positif
On ne sait pas s'il y a une déesse de la peur dans le panthéon indien, mais, avec cette "Quatrième voie" au ryhtme faussement torpide, mais innervé par l'angoisse, elle a son film. Transfuge
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