A quelques semaines du Bac, Réda, un lycéen d'une vingtaine d'années qui vit en Provence, est contraint de conduire son père en voiture jusqu'à La Mecque.
2006
BAFTA Awards : Nommé pour le Nommé le Bafta du Meilleur film non anglophone (Ismael Ferroukhi, Humbert Balsan)
2004
Mostra de Venise : Prix Luigi de Laurentiis pour la Meilleure première oeuvre (Ismael Ferroukhi)
Nommé pour le Lion d'Or (Ismael Ferroukhi)
Nommé pour le Grand Prix du Jury (Ismael Ferroukhi)
Nommé pour le Lion d'argent pour le meilleur réalisateur (Ismael Ferroukhi)
En tout point dialectique, ce grand voyage émeut, d'autant plus que ce road-movie permet de traverser des paysages somptueux, prétexte à autant de rencontres qui réactivent la question des origines, des langues, des cultures et de l'ouverture à l'autre. On découvre entre autres La Mecque comme on ne l'avait jamais vue. Une excellente surprise. L'Humanité
Le Grand Voyage a à la fois une dimension sociale et une dimension familiale. Il se démarque des caricatures qui déshumanisent la communauté musulmane, entachée par une minorité utilisant la religion à des fins politiques. Le Monde
Pour son premier film en tant que réalisateur, l'ex-scénariste de Cédric Kahn a accumulé les difficultés. Il se sort pourtant brillamment de cette épreuve, en évitant clichés et cartes postales. TéléCinéObs
Scènes impressionnantes, et première fiction à prendre pour décor La Mecque même. Le metteur en scène possède un vrai sens classique de la narration : il tient son récit, sait cerner une situation d'un détail, joue habilement de l'opposition entre l'intérieur et l'extérieur. C'est le propos qui finit par déranger un peu. Car l'échange entre Réda et son père est à sens unique. Jamais l'autoritarisme de ce dernier n'est mis en cause. Télérama
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