Pendant trois ans, Waste Land suit l’artiste brésilien Vik Muniz de Brooklyn, où il vit, à Jardim Gramacho en banlieue de Rio de Janeiro. Dans la plus vaste décharge du monde, il retrouve son Brésil natal pour un projet artistique inédit : photographier les « catadores » (les ramasseurs de déchets recyclables) dans des mises en scènes composées à partir d’objets et matériaux rescapés des poubelles. Tout au long de cette aventure, le projet va prendre une toute autre dimension. Au fur et à mesure de sa collaboration avec ces personnages hors du commun, Vik va saisir tout le désespoir et la dignité des catadores, alors même qu’ils parviennent à réinventer leur vie en prenant part à son œuvre d’artiste.
2010 :
Festival du film Sundance : Prix du public
Berlinale : Prix du public
Festival du film Berlin : Prix Amnesty International
Le résultat dépasse ce que l'on pensait pouvoir en attendre, "Waste Land" s'élève jusqu'aux nuages, bien plus haut que les charognards qui tournent au-dessus des ordures (...). Le Nouvel Observateur
Lucy Walker filme cette aventure avec empathie, cédant parfois à quelques facilités émotionnelles (...). Mais la puissance indéniable du sujet et la beauté du "casting" emportent le morceau. Les Inrockuptibles
["Waste Land"] parvient à substituer l'humanisme au voyeurisme et donner à voir la beauté, la dignité de damnés de la Terre. Marianne
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