Byungsoo, un réalisateur célèbre, accompagne sa fille chez une amie de longue date, propriétaire d’un immeuble à Gangnam. La visite des lieux entraîne pour Byungsoo un voyage hors du temps où se dessinent, à chaque étage, ses amours passés et à venir.
Le prolifique auteur coréen poursuit son œuvre minimaliste au long cours. L’alliage finement dosé de second degré et d’amertume fait toujours mouche. Télérama
Si Walk Up s’inscrit plutôt dans la catégorie des films jalons, croquis de travail bichromique (trop ?) rapidement exécuté, et ne sera pas la meilleure porte d’entrée à qui ne serait pas familier du Sud-Coréen, il permet quand même de goûter son art de plus en plus concentré de la direction d’acteurs. Libération
L’art hongien de la fragmentation consiste d’abord à découper l’édifice par niveaux afin d’y faire se dérouler les différents segments de son récit. La stratification spatiale fournit l’architecture temporelle : à la suite d’une visite guidée des lieux qui se termine au sous-sol, les trois parties suivantes nous font successivement monter du premier au troisième étages, chaque ascension s’accompagnant d’une avancée dans le temps. Cahiers du Cinéma
Tout se passe comme si Walk Up n’était pas seulement un film maison, mais un film de maison hantée. Le héros se laisse lentement happer par cette demeure qui semble se refermer sur lui et ouvrir le passage vers l’autre monde. Et le film de faire résonner l’hypothèse d’un fantastique discret, presque imperceptible. Le Monde
Tout en y déployant les qualités habituelles de son cinéma, notamment cette façon de faire jaillir le sublime, l’intense et le profond au milieu du banal, du bénin et du trivial, Hong Sang-soo signe un film particulièrement habité, dont le sujet est même, au fond, l’habitation de soi. Les Inrockuptibles
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