En 1928, alors que Paris vit au rythme des années folles, la danseuse Ida Rubinstein commande à Maurice Ravel la musique de son prochain ballet. Tétanisé et en panne d’inspiration, le compositeur feuillette les pages de sa vie - les échecs de ses débuts, la fracture de la Grande Guerre, l’amour impossible qu’il éprouve pour sa muse Misia Sert… Ravel va alors plonger au plus profond de lui-même pour créer son oeuvre universelle, le Bolero.
Raphaël Personnaz, lui-même pianiste, fait jouer ses mains sur le clavier du biopic qui suit la ligne tout en nuances de l'ostinato mélancolique. Dernières nouvelles d'Alsace
Ici, même les réveille-matin empruntent leur sonnerie au « Boléro » (joué toutes les quinze minutes dans le monde), et le ravélien Alexandre Tharaud a enregistré les musiques du film. La bonne surprise ? Raphaël Personnaz, qui, en misant sur un jeu sobre et rentré, pare son personnage d’un mystère insondable. L'Obs
Il n'est pas certain que la cinéaste ait retrouvé Ravel, authentiquement, mais ses affres, oui : le génie hanté par la peur de ne jamais être à la hauteur de ses propres aspirations. Le Dauphiné Libéré
Pour raconter sa genèse et la personnalité mystérieuse de son créateur, Anne Fontaine a préféré au biopic une sorte de plongée sensorielle, de parcours intime dans l'univers d'un génie. Suivant les conseils de Truffaut, selon qui 75 % de la réussite d'un film repose sur le choix des acteurs, elle a réuni un solide casting (...). Le Point
Dans ce biopic singulier, Anne Fontaine évoque la personnalité complexe du créateur du « Boléro » et revient sur la naissance d'un monument de la musique classique. Une réussite. Les Echos
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