Takumi et sa fille Hana vivent dans le village de Mizubiki, près de Tokyo. Comme leurs aînés avant eux, ils mènent une vie modeste en harmonie avec leur environnement.
Le projet de construction d'un "camping glamour" dans le parc naturel voisin, offrant aux citadins une échappatoire tout confort vers la nature, va mettre en danger l'équilibre écologique du site et affecter profondément la vie de Takumi et des villageois...
2023
Mostra de Venise : Grand prix du Jury
Une œuvre absolument inclassable. Ouest France
Derrière son titre intrigant, sans doute mensonger, Le Mal n’existe pas conjugue élégie écolo, fable politique et western contemplatif dans un élan de mise en scène d’une beauté rare. Télérama
Dans sa captivante fable écolo-musicale où des villageois voient leur quotidien ébranlé par un projet de «camping glamour», le Japonais Ryûsuke Hamaguchi, auteur de «Drive My Car», percute les genres avec une virtuosité étourdissante. Libération
Beauté et douceur cohabitent avec l’imminence d’un danger dans des images splendides, composées comme des tableaux. Le ciel et la terre (à moins que ce ne soit l’enfer ?), parfois, se confondent. Il règne ici une simplicité renversante. Cela s’appelle la grâce. L'Obs
« Mon monde serait totalement bouleversé », soupire une jeune restauratrice, qui risque de voir l’eau qu’elle utilise pour ses udons salie par les rejets de la fosse septique du glamping. Un « monde », le mot est lâché et situe en même temps l’horizon de la fiction chez Hamaguchi : par-delà les individus, déplier des mondes, créer des vis-à-vis entre des blocs de subjectivité que rien ne rapprochait au premier coup d’œil. Cahiers du Cinéma
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