Comment l'Amérique est-elle passée d'Easy Rider à Donald Trump ? Que sont devenus les rêves et les utopies des années 1960 et 1970 ? Qu'en pensent, aujourd'hui, ceux qui ont vécu cet âge d'or ? Ont-ils vraiment tout foutu en l'air ?
Tourné en cinémascope, du New Jersey à la Californie, ce road-movie mélancollique et élégiaque dresse le portrait d'une Amérique déboussolée, complexe, et chauffée à blanc par une année de campagne électorale. Inconsolable d'un âge d'or devenu sa dernière frontière romantique, elle s'apprête pourtant à appuyer sur la gachette Trump.
Plus qu’une démonstration édifiante sur l’Amérique contemporaine, on retient d’ailleurs surtout de "We Blew It" une flopée de visions - telles ces images de rituel tournées au festival Burning Man accompagnées par le Requiem de Zelenka - et de séquences inouïes, dans lesquelles on sent autant l’œil écarquillé du témoin ahuri de sa trouvaille que le regard acéré du néocinéaste. Libération
L'auteur n'a peut-être capturé qu'une bribe de réalité sur l'Amérique ou égrené une lapalissade existentielle – l'abandon des rêves avec l'âge –, mais We Blew It n'en reste pas moins un documentaire étourdissant de beauté, porté par de poignants losers et palpitant d'amour pour ce cinéma américain qu'on a tant aimé. Le Point
"We Blew It" est une fresque impressionniste qui a l’intelligence de ne pas avancer avec trop de certitudes politiques, et de laisser la parole à tout le monde, sans idée préconçue. Première
(...) le cinéaste novice puise une partie de son énergie créatrice dans la nostalgie. (...) Mais, cette nostalgie n'est ni moribonde ni sentencieuse, car "We Blew It" s'inscrit dans une énergie cinétique à laquelle il s'avère difficile de résister. Positif
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