Directeur Laboratoire de recherche sur les sciences de la matière | |
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française ![]() |
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École centrale Paris Lycée Louis-le-Grand ![]() |
Activités |
Philosophe des sciences, animateur de radio, physicien, historien des sciences ![]() |
A travaillé pour |
Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives ![]() |
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Domaine |
Physique des particules, physique quantique, philosophie des sciences, histoire des sciences |
Membre de |
Académie des technologies ![]() |
Directeur de thèse |
Dominique Lecourt ![]() |
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Liste détaillée
Prix Jean-Perrin ()
Chevalier de la Légion d'honneur () Commandeur des Palmes académiques () Officier de l'ordre national du Mérite () ![]() |
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Source: Article Étienne Klein de Wikipédia en français (auteurs)
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Pour les articles homonymes, voir Klein.
Directeur Laboratoire de recherche sur les sciences de la matière | |
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depuis 2006 |
Naissance |
1er avril 1958 ![]() Paris ![]() |
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Nationalité |
française ![]() |
Formation |
École centrale Paris Lycée Louis-le-Grand ![]() |
Activités |
Philosophe des sciences, animateur de radio, physicien, historien des sciences ![]() |
A travaillé pour |
Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives ![]() |
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Domaine |
Physique des particules, physique quantique, philosophie des sciences, histoire des sciences |
Membre de |
Académie des technologies ![]() |
Directeur de thèse |
Dominique Lecourt ![]() |
Site web |
etienneklein.fr ![]() |
Distinctions | Liste détaillée Prix Jean-Perrin (1997) Chevalier de la Légion d'honneur (2010) Commandeur des Palmes académiques (2014) Officier de l'ordre national du Mérite (2014) ![]() |
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Étienne Klein, né à Paris le 1er avril 1958, est un physicien, philosophe des sciences et producteur de radio français.
Il dirige le Laboratoire de recherche sur les sciences de la matière tout en menant une carrière de vulgarisation autour des questions soulevées par la physique contemporaine, notamment par la physique quantique et la physique des particules.
Né le 1er avril 1958 à Paris[1] d'un père ingénieur en électro-technique[2] et d'une mère femme au foyer[3], deuxième enfant d'une famille catholique qui en comptera sept[3], Étienne Klein poursuit ses études au lycée Louis-le-Grand. Il échoue à l’oral des concours d'entrée à l'École normale supérieure de Paris et à l'École polytechnique[3], mais est admis à l'École centrale de Paris, d'où il sort en 1981 avec le diplôme d'ingénieur, spécialité « Physique de la Matière »[4]. Il obtient un DEA en physique théorique de l'Université Paris-Sud en 1982, un doctorat en philosophie des sciences de l'Université Paris-Diderot en 1999 et l'habilitation à diriger des recherches (HDR) en 2006[5].
Il fait, en 1981, un stage d'été au CERN[6]. C'est à cette occasion que naît son goût pour l'histoire de la physique et ses prolongements philosophiques[7]. Il entre au Commissariat à l'énergie atomique en 1983[7].
Il participe à plusieurs grands projets, notamment à la mise au point de la séparation isotopique par laser et à la conception d'un accélérateur à cavités supraconductrices pour électrons[8]. Détaché au CERN pendant deux ans, entre 1992 et 1994, il participe comme ingénieur à la conception du grand collisionneur de particules européen, le Grand collisionneur de hadrons (Large Hadron Collider, LHC)[9]. Dans le même temps, il enseigne la physique quantique et la physique des particules puis la philosophie des sciences à l'École Centrale de Paris. Pendant cette période, il publie également des chroniques mensuelles dans le magazine La Recherche[10],[11].
Étienne Klein pratique l’alpinisme[12] et d'autres sports d’endurance, tels que l'ultra-trail[13]. Il est père de deux fils, nés de deux mères différentes[3].
De plus en plus engagé dans les questions relatives à la philosophie des sciences, Étienne Klein publie en 1991, sur les conseils de Michel Cazenave, un premier ouvrage consacré aux paradoxes en physique et intitulé Conversations avec le sphinx. Puis il entame une collaboration avec le physicien et philosophe Bernard d'Espagnat, qui aboutira, en 1993, à la publication d'un livre, Regards sur la matière, des quanta et des choses, portant sur les différentes interprétations de la physique quantique. S'ensuivront d'autres travaux menés en collaboration avec d'autres physiciens ou philosophes, tels Michel Serres, Michel Spiro, Pierre Léna, Jean-Michel Besnier, Marc Lachièze-Rey, Heinz Wismann, Gilles Cohen-Tannoudji ou encore Jean-Jacques Szczeciniarz. En 1991, il met sur pied, avec Michel Spiro et Gilles Cohen-Tannoudji, les colloques PIF (Physique et Interrogations Fondamentales)[réf. souhaitée]. En 1999, il obtient, sous la direction de Dominique Lecourt, un doctorat en philosophie des sciences, dont le mémoire sera publié sous le titre L'unité de la physique.
En 2006, il obtient sous la direction de Jean-Jacques Szczeciniarz une habilitation à diriger des recherches (HDR)[8], dont le mémoire remanié sera publié sous le titre Le facteur temps ne sonne jamais deux fois.
En 2007, il fonde et dirige le Laboratoire de recherche sur les sciences de la matière (LARSIM)[14], abrité au sein de l'Institut de recherche sur les lois fondamentales de l'univers (IRFU) du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) à Saclay.
Depuis 1991, Étienne Klein écrit des ouvrages, essentiellement autour de l'idée que la physique peut obliger à s'écarter des pensées les plus ordinaires, produisant parfois des résultats qui correspondent à ce que Maurice Merleau-Ponty appelait des découvertes philosophiques négatives, au sens où ils modifient les termes en lesquels certaines questions philosophiques se posent[15].
Étienne Klein a ainsi consacré plusieurs essais à la question du temps en physique[3], notamment Les Tactiques de Chronos et Le Facteur temps ne sonne jamais deux fois. Il y démontre en particulier que les formalismes de la physique obligent à faire la distinction entre le temps et le devenir, plus exactement entre le cours du temps et la flèche du temps.
Dans son livre Discours sur l'origine de l'univers, il explique ce par quoi les progrès de la cosmologie contemporaine invitent à modifier notre façon de parler du Big Bang[16].
D'autres ouvrages d'Étienne Klein s'intéressent aux interprétations de la physique quantique et aux grandes questions soulevées par les avancées de la physique contemporaine[17].
Par ses livres et ses conférences, il présente à un public averti mais également plus large différents aspects de la physique quantique, certains grands enjeux de la recherche contemporaine dans ce domaine (matière et énergie noires), ainsi que l'histoire de sa discipline, en s'attachant plus particulièrement à quelques personnalités majeures. Il a notamment consacré un ouvrage à Albert Einstein[18] et un autre au physicien italien Ettore Majorana[19].
Avec le pianiste Jacques Perry-Salkow, il a publié un livre d'anagrammes (Anagrammes renversantes, ou le sens caché du monde)[20]. Avec le rugbyman Jonny Wilkinson et le physicien Jean Iliopoulos, il a publié un ouvrage intitulé Rugby quantique.
Étienne Klein collabore régulièrement à des revues ou magazines tels que Pour la science, Études, Philosophie Magazine[21] ou L’Express.
Étienne Klein est membre du Conseil scientifique de l’Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) de 2013 à 2016.[réf. souhaitée]
De 2007 à 2013, il fait partie du Conseil d'analyse de la société présidé par Luc Ferry.[réf. souhaitée]
En 2013, il est élu membre de l'Académie des technologies. En 2016, avec le sociologue Gérald Bronner, il a mené pour cette institution une étude sur la perception des risques.[réf. souhaitée]
Il est aussi membre du conseil d’orientation de l’Institut Diderot.[réf. souhaitée]
Depuis janvier 2010, il est membre du Conseil scientifique d'Universcience[22]. Avec Marc Lachièze-Rey et Roland Lehoucq, il a conçu pour cet établissement l'exposition permanente Le Grand Récit de l’univers dont il a co-dirigé l'ouvrage de présentation[23].[source insuffisante]
De septembre à décembre 2014, à la demande du ministre de l'Éducation nationale, Benoît Hamon, il a présidé le jury de la Conférence nationale sur l'évaluation à l'école. Le rapport de cette conférence a été remis le 13 février 2015 à Najat Vallaud-Belkacem, qui avait succédé à Benoît Hamon[24].[source insuffisante]
De 2010 à 2018, Étienne Klein a présidé le jury des prix Diderot, remis chaque année par l'AMCSTI[25].
De septembre 2012 jusqu'en mars 2014, il a animé tous les jeudis matin une chronique sur France Culture, Le Monde selon Étienne Klein[26]. Depuis septembre 2014, il anime sur cette même chaîne l'émission La Conversation scientifique[27], diffusée hebdomadairement. Étienne Klein a été nommé président du conseil d'administration de l'Institut des hautes études pour la science et la technologie (IHEST) le 29 septembre 2016[8]. Le 26 avril 2017, à la suite d'accusations de plagiat, un décret met fin à ses fonctions[28],[29].
En 2018, il est membre du jury du Prix de littérature politique Edgar-Faure.[réf. souhaitée]
Depuis septembre 2018, il est membre du comité de rédaction de la revue Études.[réf. souhaitée]
Depuis janvier 2019, il dirige une nouvelle collection intitulée Comment a-t-on su ? dans le groupe d’édition Humensis.[réf. souhaitée]
En septembre 2021, Étienne Klein est nommé président de la commission littérature scientifique et technique du Centre national du livre[30].
En 2022, il préside le jury du Festival international du film d’aventure et découverte de Val d’Isère[31].
De septembre 2022 à juin 2023, Étienne Klein a présenté la chronique « Le pourquoi du comment : science » trois fois par semaine dans l'émission La Science, CQFD sur France culture, du lundi au mercredi[32].
Il est le parrain de la promotion 2022 de l'ENS Rennes.[réf. souhaitée]
En mars 2024, Etienne Klein redevient membre du Conseil scientifique de l’Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) pour un mandat de trois ans[33].
Nommé président du conseil d'administration de l'Institut des hautes études pour la science et la technologie (IHEST) le 29 septembre 2016[34], Étienne Klein est démis de ses fonctions le 26 avril 2017[29],[28] à la suite d'accusations de plagiat formulées par L'Express[35],[36] et relayées par la revue américaine Science[37], et le magazine Sciences et Avenir[38]. L'ouvrage Le Pays qu’habitait Albert Einstein contient de nombreux extraits non crédités et non signalés de Paul Valéry, Gaston Bachelard, Philippe Claudel, Louis Aragon, Émile Zola et Stefan Zweig[39],[36] ; l’une de ces chroniques sur la trajectoire du ballon de football est copiée d'un ouvrage de Gilles Cohen-Tannoudji et Michel Spiro, La Matière espace-temps[36]. Après qu'Étienne Klein tente de minimiser ses emprunts[40], L'Express cite de nombreux autres exemples[41],[36].
À propos de ces accusations, Étienne Klein se justifie en déclarant qu'il s'agit de rappeler des connaissances devenues « canoniques »[42],[43], en citant trois physiciens (Gilles Cohen-Tannoudji, Michel Spiro, Yves Couder) qui affirment qu'il n'y a pas eu plagiat[44].
Il refuse de démissionner, même après que le comité d'enquête mis en place à la demande du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche recommande de le relever de ses fonctions[45]. Quatre ans plus tard, il reconnaît s'être rendu « coupable de plagiats littéraires, mais en aucun cas de plagiats scientifiques », et évoque un complot monté contre lui par des collègues jaloux de sa nomination à l’IHEST[36].
Arrêt sur images relève également que le scientifique « recycle » ses anciennes chroniques d'une émission à une autre. Le site d'informations souligne également que le scientifique n'hésite pas à réutiliser intégralement ses chroniques soupçonnées de plagiat dans des ouvrages édités. Étienne Klein se défend en précisant qu'il s'agit davantage selon lui de « répétitions » plutôt que de « recyclages »[46].
Le 5 août 2024, Arrêt sur images relève que 88 pages sur les 429 (soit 20 % des pages) de la thèse de doctorat d’Étienne Klein soutenue en 1999 contiennent des passages copiés-collés ou empruntés sans mention des auteurs. À la suite de cet article, Étienne Klein remet en cause l'attitude d'un des journalistes, estime être « victime d'acharnement » et précise ne pas être à l'époque de sa thèse « aussi rigoureux qu'aujourd'hui ». Il supprime néanmoins sa réponse quelques heures plus tard. Le 22 août 2024, Étienne Klein publie une nouvelle réponse où il présente ses excuses, en expliquant qu'à l'époque, il avait « certainement fait preuve de désinvolture et de négligence »[47],[48],[49].
Au mois d'août 2022, Étienne Klein diffuse un canular en faisant passer une tranche de chorizo pour l'étoile Proxima. Il affirme avoir voulu faire celui-ci à des fins pédagogiques et obliger les internautes à se méfier des arguments d'autorité[50]. Face à l'ampleur du canular, le scientifique a présenté ses excuses sur le réseau Twitter[51],[52].
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