Philippe Clair

Philippe Clair

Philippe Clair
En .
Biographie
Naissance
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AhfirVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 90 ans)
CourbevoieVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière parisien de PantinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Prosper BensoussanVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Conservatoire national supérieur d'art dramatiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Chansonnier, réalisateur de cinéma, humoriste, scénariste, acteurVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
-Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
David BoringVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Label
RivieraVoir et modifier les données sur Wikidata
Films notables
Déclic et des claques
Tais-toi quand tu parles
Plus beau que moi, tu meurs
Par où t'es rentré ? On t'a pas vu sortir
Wikipedia
Philippe Clair
250px-Philippe_Clair.jpg
En mars 2013.
Biographie
Naissance
14 septembre 1930Voir et modifier les données sur Wikidata
AhfirVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
28 novembre 2020Voir et modifier les données sur Wikidata (à 90 ans)
CourbevoieVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière parisien de PantinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Prosper BensoussanVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Conservatoire national supérieur d'art dramatiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Chansonnier, réalisateur de cinéma, humoriste, scénariste, acteurVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
1950-2013Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
David BoringVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Label
RivieraVoir et modifier les données sur Wikidata
Films notables
Déclic et des claques
Tais-toi quand tu parles
Plus beau que moi, tu meurs
Par où t'es rentré ? On t'a pas vu sortir

Prosper Charles Bensoussan, dit Philippe Clair, est un acteur et réalisateur français, né le 14 septembre 1930 à Martimprey-du-Kiss (aujourd'hui Ahfir), au Maroc, et mort le 28 novembre 2020 à Courbevoie (Hauts-de-Seine).

Biographie

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Prosper Charles Bensoussan, dit Philippe Clair, naît au Maroc. Il s’établit à Paris dans les années 1950 pour étudier la comédie au Conservatoire national supérieur d'art dramatique.

Il débute sur les planches ainsi qu'à la télévision aux côtés de grands noms — L'Affaire des poisons avec Raymond Rouleau, Une femme libre de Armand Salacrou avec Danielle Delorme, Les Isles fortunées de Simon Gantillon, etc. Il monte ensuite lui-même ses propres spectacles où il met en avant un humour judéo-arabe jusqu'ici méconnu en France : Purée de nous z'otres, La Parodie du Cid d'Edmond Brua, De Bab el Oued à l'Élysée.

En 1965, il réalise son premier film : Déclic et des claques avec Annie Girardot, ou les mésaventures de jeunes pieds-noirs débarquant à Paris. Il poursuit aussi une activité de chansonnier : en 1967, un disque évoquant la guerre des Six Jours, Rien Nasser de courir[1], est interdit par la censure du fait de sa tonalité politique, en porte-à-faux avec la position du gouvernement français[2],[3].

Dans les années 1970, Philippe Clair intensifie son activité de cinéaste et devient un des grands spécialistes de la comédie populaire franchouillarde, qu’il inonde de son humour pied-noir. La plupart de ses films sont des succès commerciaux, tout en étant malmenés par la critique.

Il fait notamment débuter les Charlots dans La Grande Java, Richard Anconina dans Comment se faire réformer avec Bernard Pinet, Michel Melki, Hervé Palud, et dirige Aldo Maccione dans La Grande Maffia, Tais-toi quand tu parles et Plus beau que moi, tu meurs. On lui doit aussi Le Führer en folie, avec Henri Tisot dans le rôle d'Adolf Hitler et Alice Sapritch dans celui d'Eva Braun.

Mais c'est en 1984 qu'il réussit le plus beau coup de sa carrière, en engageant Jerry Lewis dans son film Par où t'es rentré ? On t'a pas vu sortir.

Dans les années 1980, son succès décline, en partie du fait de l'arrivée d'une nouvelle vague de comiques (celle du café-théâtre, notamment représentée par les membres du Splendid), et Philippe Clair met un terme à sa carrière en 1989 après un ultime long-métrage, L'Aventure extraordinaire d'un papa peu ordinaire.

L'humour judéo-pied-noir rejaillit une dizaine d'années plus tard avec La Vérité si je mens ! de Thomas Gilou, que le critique Louis Skorecki du quotidien Libération voit comme un remake de son premier film Déclic et des claques[réf. nécessaire].

En 2013, le journaliste et réalisateur Gilles Botineau signe en compagnie de Philippe Clair lui-même un portrait documentaire intitulé Plus drôle que lui, tu meurs[4]. Ce film, d'une durée de 52 minutes, permet de redécouvrir l'intégralité de sa carrière, en évoquant ses succès, ses échecs mais aussi sa vision de la comédie.

En 2014, Philippe Clair publie ses mémoires, qu'il intitule Quel métier étrange ![5],[6]

Mort et hommages

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Philippe Clair meurt le 28 novembre 2020 à Courbevoie, à l'âge de 90 ans[7],[8],[2]. Il est inhumé au cimetière parisien de Pantin (division 42)[9].

Le 31 mars 2021, l’éditeur Christian Navarro publie Authentique, mais vrai !, une série d'entretiens avec Philippe Clair menés par son biographe, le journaliste Gilles Botineau, et qui décortiquent l'ensemble de son œuvre cinématographique[10],[11].

Le 5 novembre 2024, la plupart des films signés Philippe Clair, longtemps bloqués pour des problèmes de droit, sont édités pour la première fois en DVD ainsi qu'en Blu-ray[12].

Vie privée

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Philippe Clair est le père de Michael Bensoussan, dit Estéban ou David Boring, chanteur et acteur français, né dans les années 1970 à Paris.

Filmographie

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Icône signalant une information Sauf indication contraire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par les bases de données cinématographiques IMDb et Allociné, présentes dans la section « Liens externes ».

Réalisateur

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  • 1964 : Déclic et des claques
  • 1970 : La Grande Java
  • 1971 : La Grande Maffia
  • 1972 : La Brigade en folie
  • 1973 : Le Führer en folie
  • 1975 : Le Grand Fanfaron
  • 1977 : Comment se faire réformer
  • 1978 : Les réformés se portent bien
  • 1978 : Ces flics étranges venus d'ailleurs
  • 1979 : Rodriguez au pays des merguez
  • 1981 : Tais-toi quand tu parles
  • 1982 : Plus beau que moi, tu meurs
  • 1984 : Par où t'es rentré ? On t'a pas vu sortir
  • 1986 : Si t'as besoin de rien... fais-moi signe
  • 1987 : Si tu vas à Rio... tu meurs
  • 1989 : L'Aventure extraordinaire d'un papa peu ordinaire

Acteur

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Au cinéma

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  • 1961 : Donnez-moi dix hommes désespérés de Pierre Zimmer
  • 1962 : Les Petits Matins de Jacqueline Audry
  • 1964 : Déclic et des claques de lui-même
  • 1965 : Du rififi à Paname de Denys de La Patellière
  • 1970 : La Grande Java de lui-même
  • 1971 : La Grande Maffia de lui-même
  • 1973 : La Brigade en folie de lui-même
  • 1973 : Le Führer en folie de lui-même
  • 1977 : Comment se faire réformer de lui-même
  • 1978 : Les réformés se portent bien de lui-même
  • 1978 : Ces flics étranges venus d'ailleurs de lui-même
  • 1979 : Rodriguez au pays des merguez de lui-même
  • 1981 : Tais-toi quand tu parles de lui-même
  • 1982 : Plus beau que moi, tu meurs de lui-même
  • 1984 : Par où t'es rentré ? On t'a pas vu sortir de lui-même
  • 1986 : Si t'as besoin de rien... fais-moi signe de lui-même
  • 1987 : Si tu vas à Rio... tu meurs de lui-même
  • 1987 : Cayenne Palace d'Alain Maline

2014 : Bubble Blues de Patrick Volve

À la télévision

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  • 1960 : Cyrano de Bergerac (téléfilm), de Claude Barma
  • 1962 : L'inspecteur Leclerc enquête, épisode Le Taxi de Vicky Ivernel
  • 1962 : Les Cinq Dernières Minutes, épisode no 25 C'était écrit de Claude Loursais : Norbert
  • 1962 : L'inspecteur Leclerc enquête, épisode La Trahison de Leclerc de Marcel Bluwal
  • 1963 : Le Chevalier de Maison-Rouge (mini-série) de Claude Barma
  • 1963 : Les Cinq Dernières Minutes, épisode no 29 Une affaire de famille de Jean-Pierre Marchand : Roger Cervoni
  • 1964 : La Caravane Pacouli de Louis Soulanes
  • 1982 : Les Sept Jours du marié de Serge Moati
  • 1985 : Les Mondes engloutis (série d'animation) de Michel Gauthier (voix)
  • 2013 : Plus drôle que lui, tu meurs (documentaire) de Gilles Botineau : lui-même

Théâtre

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Icône signalant une information Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données Les Archives du spectacle.

  • 1957 : Le Jeu de la vérité de José Luis de Vilallonga, mise en scène Pierre Valde, Théâtre du Gymnase
  • 1963 : Purée de nous z'otres de Philippe Clair, mise en scène et comédien, Théâtre des 3 Baudets
  • 1964 : La Parodie du Cid d'Edmond Brua, mise en scène et comédien, Théâtre Bobino
  • 1965 : De Bab-El-Oued à l'Elysée de Philippe Clair, mise en scène et comédien, Théâtre Antoine
  • 2013 : Au secours, Philippe Clair revient de Philippe Clair, mise en scène et comédien, Espace Rachi

Publications

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  • 2014 : Quel métier étrange ! (autobiographie), Grrr... Art éditions
  • 2021 : Authentique mais vrai ! (entretien avec Gilles Botineau), Christian Navarro éditions

Notes et références

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  1. Fiche du disque 45 tours sur Encyclopédisque (consulté le 8 décembre 2021).
  2. a et b « Philippe Clair, qui fit tourner les Charlots et Aldo Maccione, est mort », Le Monde.fr,‎ 30 novembre 2020 (lire en ligne, consulté le 14 mai 2021)
  3. Biographie, Nanarland (consulté le 8 décembre 2021).
  4. Plus drôle que lui, tu meurs, allocine.fr.
  5. Présentation sur cinecomedies.com du livre Quel métier étrange !, autobiographie de Philippe Clair publiée en 2014 aux éditions Grrr... Art (consulté le 7 décembre 2021).
  6. Stéphane Delorme, Cahiers du cinéma. no 706, décembre 2014, p. 86.
  7. « Fichier des personnes décédées », sur www.data.gouv.fr (consulté le 12 janvier 2021). Prosper Chalom Bensoussan y figure sous l'identité Philippe Charles Clair.
  8. « Mort de Philippe Clair, le réalisateur de comédies populaires », Le Monde.fr,‎ 29 novembre 2020 (lire en ligne, consulté le 29 novembre 2020)
  9. Cimetières de France et d'ailleurs
  10. Présentation sur cinecomedies.com du livre Authentique, mais vrai !, autobiographie de Philippe Clair publiée en 2021 aux éditions Christian Navarro (consulté le 7 décembre 2021).
  11. Fiche du livre, sur le site de l'éditeur : christian-navarro.com (consulté le 7 décembre 2021).
  12. AlloCine, « Il y a 50 ans, il était le roi de la comédie en France : ses films sortent enfin en version restaurée », sur AlloCiné, 5 novembre 2024 (consulté le 1er décembre 2024)

Liens externes

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  • Quel métier étrange, livre de Philippe Clair
  • Biographie et critiques de plusieurs de ses films sur Nanarland
  • « Rencontre avec : Philippe Clair », sur Culture aux trousses, 29 décembre 2019 (consulté le 12 octobre 2020)
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A consulter en ligne

Affiche du document Quel métier étrange

Quel métier étrange

Philippe Clair

4h10min30

  • Témoignages et autobiographies
  • Youscribe plus
  • Livre epub
  • Livre lcp
334 pages. Temps de lecture estimé 4h10min.
Des environs de Sidi-Bousaïd au cœur de Paris, de Bab el Oued à l’Élysée, de Prosper Bensoussan à Philippe Clair... ou l’aventure extraordinaire d’un Pied-Noir peu ordinaire. Pionnier de l’humour judéo-arabe en France, Philippe Clair, au travers de son récit autobiographique, nous conte l’histoire d’un enfant issu du plus paumé des villages de la planète, rêvant de devenir acteur et de faire des films avec Jean Marais.Mais comment réussir dans ce milieu impitoyable, lorsqu’on arrive à Paris sans le sou, avec pour seul diplôme un accent « à couper les merguez » ?Après trois ans au Conservatoire d’Art dramatique de Paris, il est engagé par plusieurs metteurs en scène.À la télévision (Bluwal, Barma, Lorenzi...) au théâtre (Raymond Rouleau, Madeleine Robinson, Michel Auclair...) Il triomphe au music hall à Bobino, l’Olympia, avec ses disques dont Rien Nasser de courir est interdit par le Général de Gaulle.Fort de son succès, il réalise et interprète des pièces de théâtre : La Parodie du Cid à Bobino, de Babel oued à l’Élysée au théâtre Antoine... ce qui le conduit tout naturellement au cinéma : La grande java, Plus beau que moi tu meurs, Par où t’es rentré... On t’a pas vu sortir, comment se faire réformer...Ce n’est qu’aujourd’hui que l’on commence timidement à utiliser les mots « culte » et « mythique » pour décrire son univers et toute la panoplie de son humour folklorique.Constamment diffamé par la critique, inlassablement truandé par ses producteurs, et en perpétuel drame familial, comment survivre dans cet « enfer du décor » et garder l’envie de faire rire ?« Pleure derrière la porte, mais souris à la fenêtre », lui disait son rabbin de père...« Le cinéma, c’est comme la vie... On rit, on pleure... C’est peut-être ça le bonheur... »Ce récit en est le plus abouti et le plus drôle des témoignages.« ... Il faut rechercher loin dans toute l’anthologie du cinéma pour trouver des scènes aussi drôles, voire les meilleurs séquences des BUSTER KEATON ! »LE FIGARO - louis CHAUVET
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