Lucky Blondo

Lucky Blondo

Lucky Blondo
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (80 ans)
15e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Gérard François René BlondiotVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
ChanteurVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
Depuis 1961
Autres informations
Labels
Fontana Records, Philips RecordsVoir et modifier les données sur Wikidata
Wikipedia
Lucky Blondo
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
23 juillet 1944Voir et modifier les données sur Wikidata (80 ans)
15e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Gérard François René BlondiotVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
ChanteurVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
Depuis 1961
Autres informations
Labels
Fontana Records, Philips RecordsVoir et modifier les données sur Wikidata

Lucky Blondo, de son vrai nom Gérard Blondiot, né le 23 juillet 1944 à Paris, est un chanteur et parolier français, populaire dans la première partie des années 1960[1]. Bien que brève, sa carrière est marquée par des succès comme Sheila ou encore Le Jeu du Téléphone.

Carrière

[modifier | modifier le code]

Avant de commencer sa carrière, Gérard Blondiot s’essaie à différents métiers. Jeune travailleur, il fréquente régulièrement les boites parisiennes de Saint-Germain-des-Prés, où le rock n’en est encore qu’à ses balbutiements. Il y rencontre notamment Eddy Mitchell et les Chaussettes noires, ainsi que le groupe les Pirates[2].  

Première partie (1962 - 1969)

[modifier | modifier le code]

Lucky Blondo lance sa carrière à 18 ans, en fondant son groupe baptisé Baby Gérard et les Schmolldus[2]. Davantage anecdotique, cette première formation sera rapidement renommée Lucky Blondo & les Lucky Stars, préférée pour sa consonance « américaine ». En changeant le nom de son Groupe, Gérard adopte également une nouvelle identité de scène. Le nom de scène « Lucky Blondo » n’a pas été choisi au hasard. Le terme « Lucky » évoque la chance et le succès, tandis que « Blondo » est une simplification de son patronyme[3].

Dès 1962, le groupe enregistre son premier 45 tours dans les studios de Fontana. Ce disque, nommé Betty et Jenny, ne connaitra pas un franc succès[4]. Un second 45 tours est amené à sortir en 1962, nommé Multiplication. Celui-ci sera mieux accueilli que son prédécesseur. La sortie du 45 tours voit également la publication d’un premier album éponyme[5].

La notoriété de Lucky Blondo va croire avec la sortie de la chanson Sheila, adaptée de Tommy Roe[4], ou encore Dix petits Indiens, respectivement en 1962 et 1963. Ces différents succès sortent sur un second album en 1963, sobrement nommé Dix Petits Indiens. La chanson Sheila lance la définitivement la carrière de l'artiste, et contribue également au lancement de la carrière d'Annie Chancel, qui utilisera le titre de la chanson comme pseudonyme tout au long de son parcours musical[6].

Blondo connaît le succès dans une époque où le rock français s’installe de plus en plus sur la scène parisienne, bien que sa voix douce et « de velours » l’apparente davantage aux chanteurs de charme. Un style de Cronner qu’il affirmera davantage en 1964, avec des chansons comme Sur ton visage une larme, une adaptation française du titre Una lacrima sul viso, du chanteur italien Bobby Solo[5]. Ce nouveau style marque un tournant dans sa carrière et contribue à diversifier son public rock, au profit d'un public tourné vers la variété[3].

En 1965, Blondo adapte la chanson Red Roses For a Blue Lady des compositeurs Sid Tepper et Roy Bennett. Popularisé en 1965 par Vic Dana, le titre en français sortira sous le nom Des roses rouges pour un ange blond[5].

En 1966, Blondo adapte en français la bande originale du film The Cincinnati Kid[5]. Un disque qui amorce le début de la fin de la carrière du chanteur. En 1967, le chanteur de charme connait un dernier succès avec Le Jeu du Téléphone, chanson également adaptée du succès d’Andy Williams, Music to Watch Girls By. La mélodie de la chanson est d’ailleurs utilisée comme habillage sonore des publicités pour Euromillions en Belgique. La chanson sortira sur l’album Dernière Valse, un album marquant la fin de la première partie de la carrière du chanteur.

Il se reconvertit ensuite dans la publicité. Il est notamment connu pour avoir écrit la musique du slogan de Castorama France : « Chez Casto, y'a tout ce qu'il faut »[7].

Retour musical (1977 - 1978)

[modifier | modifier le code]

Blondo est l'un des rares chanteurs français à avoir enregistré, en 1977, un 33 tours à Nashville[7] avec The Jordanaires, le groupe vocal attitré d'Elvis Presley, et quelques-uns de ses anciens musiciens. En 1977 sort ainsi un album dédié à Elvis Presley, nommé To Elvis From Nashville[2].

En 1978, toujours à Nashville, il enregistre un album de reprises intitulé Ce vieux cow boy, comprenant notamment Une santé d'acier et On ne l'oubliera jamais[2].

Vie privée

[modifier | modifier le code]

Il est attaché à Concarneau (Finistère), où il a vécu au milieu des années 1970 ainsi qu'à la presqu'île de Crozon à la pointe de Bretagne d'où sa mère est originaire.

Discographie

[modifier | modifier le code]

Super 45 tours

[modifier | modifier le code]

Singles 45 tours

[modifier | modifier le code]
  • Sheila / Avec toi (With You), Fontana, 1962
  • Au cœur du silence / Dix Petits Indiens (Ten Little Indians), Fontana, 1963
  • Filles (Things) / Vous souvenez Vous ? (I Remember You), Fontana, 1963
  • L'Autre Nuit / Trop sage pour aimer, Fontana, 1963
  • Un garçon, une fille / Tout le monde un jour, Fontana, 1964
  • Tu me regretteras / On a toujours ses yeux d'enfant, Fontana, 1964
  • Marie aux yeux candides / Chagrin d'amour, Fontana, 1964
  • Une fille me sourit (I Love You Baby) / Sur ton visage une larme (una lacrima sul viso), Fontana, 1964
  • Des roses rouges pour un ange blond (red roses for a blue lady) / C'est toi que je préfère (Come A Little Bit Closer), Fontana, 1964
  • Oh! My Darling / Roseline, Fontana, 1964
  • Clopin Clopant / Bien Sage, Fontana, 1965
  • J'ai un secret à te dire / Comment l'oublier ?, Fontana, 1965
  • Des Roses pour Marjorie / Tu l'oublieras cette fille (Don't Let The Sun Catch You Crying), Fontana, 1965
  • Jusqu’en septembre / C’est une fille en or, Fontana, 1966
  • Bye bye bye, moi je reste (Mai, mai, mai Valentina) / Où est-elle aujourd’hui ? (Puppet on a string), Fontana, 1966
  • Cincinnati Kid / Une fille tranquille, Fontana, 1966
  • C'est bête a pleurer (That's When Your Heartaches Begin) / Je veux oublier (I'm Forgetting Now), Fontana, 1967
  • Le Jeu du téléphone / Dans les bras de l'amour, Fontana, 1967
  • C'est ma chanson / Sous le soleil exactement, Fontana 1967
  • Chacun son bonheur / Goodbye Colette, Fontana, 1968
  • Chacun son bonheur / Ne dis jamais que c'est fini, Fontana, 1968
  • Mon cœur est un violon / Pense à moi, Fontana, 1969
  • Ma route / Sous les arcades, Fontana, 1969
  • Je rentre chez moi pour Noël / Noël blanc, Canusa, 1969
  • Faire woopie / Attends-moi, Revolution, 1969
  • Le retour de Lucky Blondo: Bogey / Ça saute aux yeux, Barclay, 1974
  • Les Années 60 (C'était nos années folles à nous) / La Musique en tête et le verre à la main, Pathé Marconi, 1976
  • Va savoir pourquoi (Gentle on my Mind) / Tout va bien m’man (That’s all right Mama), Philips, 1977
  • Les Pompes bleues (Blue Suede Shoes) / Va savoir pourquoi (Gentle On My Mind), Philips, 1977
  • Ce Vieux Cowboy (This Ol' Cowboy) / Attention les yeux, je suis nerveux (Nervous Breakdown), Philips, 1978
  • J’ai trop bu, Caroline (Caroline) / Les Petites Dentelles (Chantilly Lace), Philips, 1978
  • Golden oldies: Sur ton visage une larme / Des roses rouges pour un ange blond, Philips, 1978
  • Je roule à côté de mes pneus / Georgia (Georgia On My Mind), Philips, 1979
  • Les Petits Mecs / Rendez-vous à Noël, Philips, 1979
  • Le Rocker au cœur malheureux / Raté (Guilty), Philips, 1980

Albums studio 33 tours 25 cm

[modifier | modifier le code]

Albums studio 33 tours 30 cm

[modifier | modifier le code]

Participations

[modifier | modifier le code]
  • Duo Aldo Frank et Lucky Blondo - Dis Lucky / 3 titres chantés par Aldo Frank, Extended Play, Philips, 1965
  • Extraits de la bande sonore de la série télévisée d'Antenne 2 Pour tout l'or du Transvaal: Lucky Blondo : Homme tranquille / instrumental composé par Pierre Bachelet, SP Philips, 1979
  • Strategy – La Publicité: Lucky Blondo : Castorama, SP Production Paul Lederman, 1984
  • Francis Lai – Francis Lai Story: Lucky Blondo : Pense à moi, CD Editions 23, 2003'
  • François Jouffa – Pop Culture : interviews & reportages 1964-1970: Lucky Blondo : interview du 24/09/64, CD Frémeaux & Associés, 2003

Compositions

[modifier | modifier le code]
  • Barbara Suissa : Les majorettes, auteur des paroles sur une musique d'Aldo Frank, Philips, 1969
  • Barbara Suissa : Richard, Léonard et Ringo, auteur des paroles françaises, Philips, 1969
  • Barbara Suissa : Minuit, auteur des paroles françaises, Philips, 1970
  • Barbara Suissa : Donne Un Peu De Ton Cœur (Put A Little Love In Your Heart), auteur des paroles françaises, Apollo, 1970

Filmographie

[modifier | modifier le code]

Cinéma

[modifier | modifier le code]
  • 1977 : Le Juge Fayard dit « le Shériff » de Yves Boisset, Cécel
  • 1980 : La Bande du Rex de Jean-Henri Meunier, Lucien
  • 1987 : Vent de panique de Bernard Stora, Amarach

Télévision

[modifier | modifier le code]
  • 1987 : Série noire, épisode Mort aux ténors de Serge Moati, Barnais
  • 1987 : La Croisade des enfants de Serge Moati, Le père Rougeaud

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. « Biographie de Lucky Blondo — Photos, statistiques, concerts, vidéos et écoute gratuite sur Last.fm », sur www.last.fm (consulté le 21 mai 2016).
  2. a b c et d Nostalgie.fr, « Biographie de Lucky Blondo » Accès libre, sur Nostalgie.fr (consulté le 4 juin 2025)
  3. a et b Nicole Gabriel, « Lucky Blondo Wiki » Accès libre, sur release.fr (consulté le 4 juin 2025)
  4. a et b « Lucky Blondo » Accès libre, sur Universalmusic.fr (consulté le 4 juin 2025)
  5. a b c et d « Lucky Blondo, l'Usine à sons » Accès libre, sur le.copain.fr (consulté le 4 juin 2025)
  6. (en) Larry Portis, French Frenzies : A Social History of Pop Music in France,, Virtualbookworm Publishing,, 2004, p. 138
  7. a et b Article sur letélégramme.fr (consulté le 31 janvier 2018).

Liens externes

[modifier | modifier le code]

  • Ressources relatives à la musiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Discogs
    • MusicBrainz
    • Muziekweb
  • Ressource relative à l'audiovisuelVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • IMDb
  • Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généralisteVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Larousse
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • Italie
  • icône décorative Portail de la musique
  • icône décorative Portail des yéyés
  • icône décorative Portail du rock
  • icône décorative Portail de la France

...

x Cacher la playlist

Commandes > x
     

Aucune piste en cours de lecture

 

 

--|--
--|--
Activer/Désactiver le son