René Clément en 1950 (Studio Harcourt)
FonctionPrésident de l'Académie des Beaux-Arts |
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BiographieNaissance |
18 mars 1913 Bordeaux (France) |
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Décès |
17 mars 1996 (à 82 ans) Monaco |
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Sépulture |
Menton |
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Nom de naissance |
René Jean Clément |
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Nationalité |
Française |
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Formation |
École nationale supérieure des beaux-arts |
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Activités |
Réalisateur de cinéma, scénariste, acteur |
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Période d'activité |
1991- 2013 |
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Autres informationsMembre de |
Académie des beaux-arts |
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Distinction |
Prix de la mise en scène du Festival de Cannes |
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Films notables |
La Bataille du rail Jeux interdits Plein soleil Paris brûle-t-il ? |
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René Clément, né le 18 mars 1913 à Bordeaux[1] et mort le 17 mars 1996 à Monaco, est un réalisateur français.
Il est le seul réalisateur français à avoir remporté deux fois l'Oscar du meilleur film en langue étrangère, pour Au-delà des grilles (1951) puis pour Jeux interdits (1953).
Biographie
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René Clément, fils du décorateur Maurice Clément, fréquente le lycée à Bordeaux puis les Beaux-Arts de Paris, où il étudie l’architecture. Il réalise son premier film, César chez les Gaulois, un dessin animé, en 1931. Après la mort de son père, il interrompt ses études et se consacre au cinéma, par lequel il est déjà passionné à l’adolescence.
En 1934, il rencontre Jacques Tati et commence à travailler avec lui. Il fait son service militaire au Service cinématographique de l’Armée. Il réalise son premier court-métrage avec Jacques Tati, une comédie légère, Soigne ton gauche en 1936.
Ensuite, pendant les années trente, il tourne des films documentaires[2]. En 1937, il voyage avec l’archéologue Jules Barthoux au Yémen pour tourner un documentaire sur ce pays. Il est atteint du typhus et même incarcéré à plusieurs reprises.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il continue à se consacrer aux documentaires. Son documentaire Ceux du rail, un court métrage sorti en 1943 intéresse la coopérative générale du cinéma français qui le choisit pour réaliser La Bataille du rail[2]. Un an plus tard, ce premier long-métrage sorti en salles connait le succès, ce qui lance la carrière de René Clément[2]. Le film met en scène la résistance des cheminots pendant l’Occupation allemande, valant à son auteur le prix du jury au festival de Cannes de 1946[3]. Clément devient alors l'un des metteurs en scène français les plus en vue de l’après-guerre.
Six ans plus tard son probable plus gros succès, Jeux interdits (1952) remporte le Lion d'or à Venise[4] et l’Oscar du meilleur film en langue étrangère[5].

Le cinéaste en 1995.
Sa réputation s'étend notamment aux États-Unis où il trouve certaines de ses têtes d’affiches comme Jane Fonda pour Les Félins (1964), Charles Bronson pour Le Passager de la pluie (1969) ou Faye Dunaway pour La Maison sous les arbres (1971)[6].
« Chacun de mes films est la somme de tout ce que j'ai appris auparavant dans tous les domaines », déclarait-il.
Membre fondateur de l'Institut des hautes études cinématographiques (IDHEC), ce touche-à-tout est élu à l'Académie des beaux-arts au fauteuil du sculpteur Georges Hilbert, fauteuil transféré à la section cinéma et audiovisuel à la création de cette dernière en 1985. Il est président de l'Académie et de l'Institut en 1990. Gérard Oury lui succède en 1998, deux ans après sa mort, et prononce son éloge sous la Coupole en 2000.
René Clément meurt le 17 mars 1996, à Monaco, la veille de son 83e anniversaire. Il est inhumé dans un premier temps au cimetière du Trabuquet à Menton (Alpes-Maritimes), avant d'être transféré dans le jardin de sa propriété de Saint-Pée-sur-Nivelle (Pyrénées-Atlantiques)[7].
Il reste, à ce jour, le cinéaste français le plus primé du festival de Cannes avec cinq récompenses obtenues entre 1946 et 1954[8].
Réception critique
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L’œuvre de René Clément a été souvent critiquée par les jeunes auteurs de la Nouvelle Vague[2], et ce malgré ses constantes innovations de tournage, notamment les prises de vues en extérieurs urbains (à Londres dans Monsieur Ripois en 1954, à Gênes dans Au-delà des grilles en 1948, à Naples dans la scène du marché aux poissons à la fin du film Plein soleil en 1959) où les comédiens jouent devant des caméras dissimulées ou mobiles, innovation qui donne une vérité et une dimension documentaire à plusieurs de ses films. Comme le feront plus tard Louis Malle et Miles Davis dans Ascenseur pour l’échafaud, la dérive de Monsieur Ripois est accompagnée par le jazz de Roman Vlad[9].
Il endure des critiques très agressives de la part de François Truffaut, en contradiction pour une fois avec André Bazin. Clément en restera blessé et amer, considérant que sa carrière en a été limitée, à l'instar de nombre d'autres réalisateurs (Jean Delannoy, Claude Autant-Lara) eux aussi ciblés par les critiques des Cahiers du cinéma.
Pour chacun de ses nouveaux films, il utilise un style différent : de l’adaptation littéraire comme Gervaise (1956, d'après le roman L'Assommoir d’Émile Zola), Plein Soleil (1960 d’après le roman Monsieur Ripley de Patricia Highsmith), Monsieur Ripois (1954, d'après Monsieur Ripois et la Némésis de Louis Hémon), des thrillers comme Le Passager de la pluie (1969) ou La Course du lièvre à travers les champs (1972), jusqu’au drame psychologique comme Les Félins (1962) et des souvenirs de la Seconde Guerre mondiale avec Paris brûle-t-il ? (1966).
En 1982, Alain Delon réalise Le Battant, un film qu'il dédie à celui qu'il appelle son maître : René Clément.
Hommages
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En 2013, la Cinémathèque française lui rend hommage pendant toute la durée du mois de juin, avec une projection complète de son œuvre, y compris les courts-métrages, la restauration de plusieurs films en copie neuve, une table ronde et la projection du documentaire d'Alain Ferrari[10].
En 2021, L'ADRC et Le Festival La Rochelle Cinéma (FEMA) s'associent pour présenter une rétrospective consacrée à René Clément[11].
En juin 2022, Monsieur Ripois, longtemps invisible, ressort en salles, salué par la critique.
Filmographie
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Longs métrages
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- 1945 : La Boîte aux rêves d'Yves Allégret et Jean Choux (assistant réalisateur)
- 1946 : La Belle et la Bête de Jean Cocteau (assistant réalisateur)
- 1946 : La Bataille du rail
- 1946 : Le Père tranquille (La Vie d'une famille française durant l'occupation)
- 1947 : Les Maudits
- 1949 : Au-delà des grilles
- 1950 : Le Château de verre
- 1952 : Jeux interdits
- 1954 : Monsieur Ripois
- 1956 : Gervaise
- 1958 : Barrage contre le Pacifique (This Angry Age)
- 1960 : Plein soleil
- 1961 : Quelle joie de vivre (Che gioia vivere)
- 1963 : Le Jour et l'Heure
- 1964 : Les Félins
- 1966 : Paris brûle-t-il ?
- 1969 : Le Passager de la pluie
- 1971 : La Maison sous les arbres
- 1972 : La Course du lièvre à travers les champs
- 1975 : La Baby-Sitter (autre titre Jeune fille libre le soir)
Courts métrages
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- 1931 : César chez les Gaulois
- 1934 : On demande une brute de Charles Barrois (assistant réalisateur)
- 1935 : Évasion
- 1936 : Soigne ton gauche
- 1937 : La Symphonie française du travail
- 1937 : L'Arabie interdite
- 1938 : La Grande Chartreuse
- 1939 : Paris la nuit
- 1939 : La Bièvre, fille perdue
- 1940 : Le Triage
- 1940 : Toulouse
- 1941 : Chefs de demain
- 1942 : Ceux du rail
- 1943 : La Grande Pastorale
- 1944 : Paris sous la botte
Box-office
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Film
|
Années
|
Entrées
|
Le Père tranquille
|
1946
|
6 138 877 entrées
|
La Bataille du rail
|
1946
|
5 727 203 entrées
|
Paris brûle-t-il ?
|
1966
|
4 946 274 entrées
|
Jeux interdits
|
1952
|
4 910 835 entrées
|
Le Passager de la pluie
|
1969
|
4 763 822 entrées
|
Gervaise
|
1956
|
4 108 173 entrées
|
Distinctions
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Sauf indication contraire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données cinématographiques IMDb, présente dans la section « Liens externes ».
Récompenses
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- Festival de Cannes :
- 1946 : Grand Prix International de la mise en scène et Prix du Jury International pour La Bataille du rail[3]
- 1947 : Grand Prix - films d'aventures et policiers pour Les Maudits[12]
- 1949 : Prix de la mise en scène pour Au-delà des grilles[13]
- 1954 : Prix spécial du Jury pour Monsieur Ripois[14]
- César du cinéma :
- 1984 : César d'honneur[15]
- Oscar du meilleur film en langue étrangère :
- 1951 : pour Au-delà des grilles[16]
- 1953 : pour Jeux interdits[5]
- Mostra de Venise :
- 1952 : Lion d'or pour Jeux interdits[4]
- 1956 : prix FIPRESCI pour Gervaise[17]
- Prix du meilleur film français du Syndicat français de la critique de cinéma :
- 1946 : pour La Bataille du rail
- Blue Ribbon Awards du meilleur film en langue étrangère :
- 1954 : pour Jeux interdits
- 1957 : pour Gervaise
- Bodil du meilleur film européen :
- Prix Edgar-Allan-Poe du meilleur film étranger :
- 1962 : pour Plein Soleil[18]
- Prix Kinema Junpō du meilleur film en langue étrangère :
- 1954 : pour Jeux interdits
- 1957 : pour Gervaise[19]
Sélections
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- Festival de Cannes :
- 1946 : Grand Prix pour La Bataille du rail et Le Père tranquille[20]
- 1949 : Grand Prix pour Au-delà des grilles[13]
- 1954 : Grand Prix pour Monsieur Ripois[14]
- 1961 : Palme d'or pour Quelle joie de vivre[21]
- Oscar du meilleur film en langue étrangère :
- BAFTA :
- 1955 : Prix du meilleur scénario britannique pour Monsieur Ripois avec Hugh Mills[23]
- Mostra de Venise :
- 1956 : Lion d'or pour Gervaise[24]
Notes et références
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- ↑ Archives de Bordeaux, section no 2, acte de naissance no 232, année 1913 (vue 41/202) (avec mentions marginales de mariages).
- ↑ a b c et d Dominique Chansel, L'Europe à l'écran : le cinéma et l'enseignement de l'histoire, Council of Europe, 2001, 219 p. (ISBN 9789287145291, lire en ligne), p. 45.
- ↑ a et b « En Compétition - Longs Métrages - La Bataille du rail », sur festival-cannes.com (consulté le 11 avril 2020).
- ↑ a et b (it) « Jeux interdits », sur asac.labiennale.org (consulté le 11 avril 2020).
- ↑ a et b (en) « 25e cérémonie des Oscars - 1953 », sur oscars.org, Oscars du cinéma (consulté le 11 avril 2020).
- ↑ AlloCine, « René Clément », sur AlloCiné (consulté le 19 juin 2022)
- ↑ Cimetières de France et d'ailleurs
- ↑ La Rédaction, « Cannes en 69 questions », Studio Ciné Live n° 79, mai 2016, p. 69.
- ↑ « “Monsieur Ripois”, portrait d’un bel indifférent affreusement séducteur », sur Télérama, 11 juin 2022 (consulté le 19 juin 2022)
- ↑ « René Clément du 5 juin au 1 juillet 2013 », sur cinematheque.fr (consulté le 11 avril 2020).
- ↑ « René Clément », sur ADRC (consulté le 19 juin 2022)
- ↑ « En Compétition - Longs Métrages - Les Maudits », sur festival-cannes.com (consulté le 11 avril 2020).
- ↑ a et b « En Compétition - Longs Métrages - Au-delà des grilles », sur festival-cannes.com (consulté le 11 avril 2020).
- ↑ a et b « En Compétition - Longs Métrages - Monsieur Ripois », sur festival-cannes.com (consulté le 11 avril 2020).
- ↑ « René Clément », sur academie-cinema.org (consulté le 11 avril 1984).
- ↑ (en) « 23e cérémonie des Oscars - 1951 », sur oscars.org, Oscars du cinéma (consulté le 11 avril 2020).
- ↑ (en) « 17th Venice International Film Festival », sur fipresci.org (consulté le 11 avril 2020).
- ↑ (en) « Category List – Best Foreign film », sur theedgars.com (consulté le 11 avril 2020).
- ↑ (en) Stuart Galbraith, Japanese Filmography: A Complete Reference to 209 Filmmakers and the Over 1250 Films Released in the United States, 1900 Through 1994, Mcfarland, 1996, 509 p. (ISBN 9-780786-400324), p. 475.
- ↑ « 1946 - La Sélection », sur festival-cannes.com (consulté le 11 avril 2020).
- ↑ « En Compétition - Longs Métrages - Quelle joie de vivre », sur festival-cannes.com (consulté le 11 avril 2020).
- ↑ (en) « 29e cérémonie des Oscars - 1957 », sur oscars.org, Oscars du cinéma (consulté le 11 avril 2020).
- ↑ (en) « BAFTA - Film in 1955 » (consulté le 11 avril 2020).
- ↑ (it) « Gervaise », sur asac.labiennale.org (consulté le 11 avril 2020).
Voir aussi
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Bibliographie
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- André Farwagi, René Clément, Paris, Seghers, 1967
- Denitza Bantcheva, René Clément, Éditions du Revif, 2008
- Denitza Bantcheva (sous la direction de), L'Âge d'or du cinéma européen, Éditions du Revif, 2011
- Dossier « Modernité de René Clément », in Positif no 612, février 2012
- Notice René Clément, volume des Célébrations nationales, ministère de la Culture, 2013
Documentaire
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- 2013 : René Clément, témoin et poète, documentaire d'Alain Ferrari
Radio
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- Jean Couturier et Irène Omélianenko, René Clément, Le Bon plaisir, France Culture, Madelen/INA, 27 juin 1987 [écouter en ligne].
Liens externes
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Réalisations de René Clément |
Long métrages |
- La Bataille du rail (1946)
- Le Père tranquille (1946)
- Les Maudits (1947)
- Au-delà des grilles (1949)
- Le Château de verre (1950)
- Jeux interdits (1952)
- Monsieur Ripois (1954)
- Gervaise (1956)
- Barrage contre le Pacifique (1958)
- Plein Soleil (1960)
- Quelle joie de vivre (1961)
- Le Jour et l'Heure (1963)
- Les Félins (1964)
- Paris brûle-t-il ? (1966)
- Le Passager de la pluie (1969)
- La Maison sous les arbres (1971)
- La Course du lièvre à travers les champs (1972)
- La Baby-Sitter (1975)
|
Court métrages |
- César chez les Gaulois (1931)
- Évasion (1935)
- Soigne ton gauche (1936)
- La Symphonie française du travail (1937)
- L'Arabie interdite (1937)
- La Grande Chartreuse (1938)
- Paris la nuit (1939)
- La Bièvre, fille perdue (1939)
- Le Triage (1940)
- Chefs de demain (1941)
- Toulouse (1940)
- Ceux du rail (1942)
- La Grande Pastorale (1943)
- Paris sous la botte (1944)
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César d'honneur |
- César du cinéma
- Les César du cinéma par année
|
Années 1970 |
- 1976 : Ingrid Bergman et Diana Ross
- 1977 : Henri Langlois (posthume) et Jacques Tati
- 1978 : Robert Dorfmann et René Goscinny (posthume)
- 1979 : Marcel Carné,
Walt Disney (posthume) et Charles Vanel
|
Années 1980 |
- 1980 : Pierre Braunberger, Louis de Funès et Kirk Douglas
- 1981 : Marcel Pagnol (posthume), Abel Gance et Alain Resnais
- 1982 : Georges Dancigers, Alexandre Mnouchkine, Jean Nény et Andrzej Wajda
- 1983 : Raimu (posthume)
- 1984 : René Clément, Georges de Beauregard et Edwige Feuillère
- 1985 : Christian-Jaque, Danielle Darrieux, Christine Gouze-Rénal et Alain Poiré
- 1986 : Bette Davis, Jean Delannoy, René Ferracci (posthume), Maurice Jarre et Claude Lanzmann
- 1987 : Jean-Luc Godard
- 1988 : Serge Silberman
- 1989 : Bernard Blier et Paul Grimault
|
Années 1990 |
- 1990 : Gérard Philipe (posthume)
- 1991 : Jean-Pierre Aumont et Sophia Loren
- 1992 : César Baldaccini, Michèle Morgan et Sylvester Stallone
- 1993 : Jean Marais, Marcello Mastroianni et Gérard Oury
- 1994 : Jean Carmet
- 1995 : Jeanne Moreau, Gregory Peck et Steven Spielberg
- 1996 : Lauren Bacall et Henri Verneuil
- 1997 : Charles Aznavour et Andie MacDowell
- 1998 : Michael Douglas,
Clint Eastwood et Jean-Luc Godard
- 1999 : Pedro Almodóvar, Johnny Depp et Jean Rochefort
|
Années 2000 |
- 2000 : Josiane Balasko, Georges Cravenne, Jean-Pierre Léaud et Martin Scorsese
- 2001 : Darry Cowl, Charlotte Rampling et Agnès Varda
- 2002 : Anouk Aimée, Jeremy Irons et Claude Rich
- 2003 : Bernadette Lafont, Spike Lee et Meryl Streep
- 2004 : Micheline Presle
- 2005 : Jacques Dutronc et Will Smith
- 2006 : Hugh Grant et Pierre Richard
- 2007 : Marlène Jobert et Jude Law
- 2008 : Roberto Benigni, Jeanne Moreau et Romy Schneider (posthume)
- 2009 : Dustin Hoffman
|
Années 2010 |
- 2010 :
Harrison Ford
- 2011 : Quentin Tarantino
- 2012 : Kate Winslet
- 2013 : Kevin Costner
- 2014 : Scarlett Johansson
- 2015 : Sean Penn
- 2016 : Michael Douglas
- 2017 : George Clooney
- 2018 : Penélope Cruz
- 2019 : Robert Redford
|
Années 2020 |
- 2020 : Non décerné
- 2021 : Jean-Pierre Bacri (posthume)
- 2022 : Cate Blanchett
- 2023 :
David Fincher
- 2024 : Agnès Jaoui et Christopher Nolan
- 2025 : Costa-Gavras et Julia Roberts
|
Prix de la mise en scène du Festival de Cannes |
- Festival de Cannes
- Festival de Cannes par année
- Festival de l'année
|
1946–1975 |
- René Clément (1946)
- Non décerné (1947)
- Pas de festival cette année (1948)
- René Clément (1949)
- Pas de festival cette année (1950)
- Luis Buñuel (1951)
- Christian-Jaque (1952)
- Non décerné (1953)
- Non décerné (1954)
- Jules Dassin / Sergueï Vassiliev (1955)
- Sergueï Ioutkevitch (1956)
- Robert Bresson (1957)
- Ingmar Bergman (1958)
- François Truffaut (1959)
- Non décerné (1960)
- Ioulia Solntseva (1961)
- Non décerné (1962)
- Non décerné (1963)
- Non décerné (1964)
- Liviu Ciulei (1965)
- Sergueï Ioutkevitch (1966)
- Ferenc Kósa (1967)
- Arrêté à cause des événements de mai 68 (1968)
- Vojtěch Jasný / Glauber Rocha (1969)
- John Boorman (1970)
- Non décerné (1971)
- Miklós Jancsó (1972)
- Non décerné (1973)
- Non décerné (1974)
- Michel Brault / Costa-Gavras (1975)
|
1976–2000 |
- Ettore Scola (1976)
- Non décerné (1977)
- Nagisa Ōshima (1978)
- Terrence Malick (1979)
- Non décerné (1980)
- Non décerné (1981)
- Werner Herzog (1982)
- Robert Bresson / Andreï Tarkovski (1983)
- Bertrand Tavernier (1984)
- André Téchiné (1985)
- Martin Scorsese (1986)
- Wim Wenders (1987)
- Fernando Solanas (1988)
- Emir Kusturica (1989)
- Pavel Lounguine (1990)
- Joel Coen (1991)
- Robert Altman (1992)
- Mike Leigh (1993)
- Nanni Moretti (1994)
- Mathieu Kassovitz (1995)
- Joel Coen (1996)
- Wong Kar-wai (1997)
- John Boorman (1998)
- Pedro Almodóvar (1999)
- Edward Yang (2000)
|
2001–présent |
- Joel Coen / David Lynch (2001)
- Paul Thomas Anderson / Im Kwon-taek (2002)
- Gus Van Sant (2003)
- Tony Gatlif (2004)
- Michael Haneke (2005)
- Alejandro González Iñárritu (2006)
- Julian Schnabel (2007)
- Nuri Bilge Ceylan (2008)
- Brillante Mendoza (2009)
- Mathieu Amalric (2010)
- Nicolas Winding Refn (2011)
- Carlos Reygadas (2012)
- Amat Escalante (2013)
- Bennett Miller (2014)
- Hou Hsiao-hsien (2015)
- Olivier Assayas / Cristian Mungiu (2016)
- Sofia Coppola (2017)
- Paweł Pawlikowski (2018)
- Jean-Pierre et Luc Dardenne (2019)
- Non décerné (2020)
- Leos Carax (2021)
- Park Chan-wook (2022)
- Trần Anh Hùng (2023)
- Miguel Gomes (2024)
- Kleber Mendonça Filho (2025)
|
Membres de la section de création artistique dans le cinéma et l’audiovisuel de l'Académie des beaux-arts |
Fauteuil 1 |
- Henri Sauguet (1975)
- Jean Prodromidès (1990)
- Transféré dans la section de composition musicale (1998)
|
Fauteuil 2 |
- Marcel Carné (1979)
- Roman Polanski (1998)
|
Fauteuil 3 |
- René Clément (1986)
- Gérard Oury (1998)
- Jean-Jacques Annaud (2007)
|
Fauteuil 4 |
- Pierre Schoendoerffer (1988)
- Coline Serreau (2018)
|
Fauteuil 5 |
- Claude Autant-Lara (1988)
- Francis Girod (2002)
- Jacques Perrin (2016)
- Marjane Satrapi (2024)
|
Fauteuil 6 |
- Henri Verneuil (1999)
- Régis Wargnier (2007)
|
Fauteuil 7 |
- Jeanne Moreau (2000)
- Frédéric Mitterrand (2019)
- Vacant (2024)
|
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