Documents pour «Rue de l'échiquier»

Documents pour "Rue de l'échiquier"
Affiche du document Start-up nation, overdose bullshit

Start-up nation, overdose bullshit

Arthur De Grave

36min00

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48 pages. Temps de lecture estimé 36min.
Dans ce pamphlet, Arthur de Grave développe une critique drôle et vive du gouvernement actuel, qui considère le pays telle une entreprise jeune, dynamique et ambitieuse. Il expose les grosses ficelles de ce projet politique qui se prend très au sérieux et cherche à savoir quelle est la réalité de la start-up nation, au-delà des tweets et tribunes enthousiastes dont elle fait l’objet. Dans ce pamphlet, Arthur de Grave développe une critique drôle et vive du gouvernement actuel, qui cherche à considérer la France telle une entreprise jeune, dynamique et ambitieuse. Il expose les grosses ficelles de ce projet politique qui se prend très au sérieux et cherche à savoir quelle est la réalité de la Start-up Nation, au-delà des tweets et tribunes enthousiastes dont elle fait l’objet. Car le ver est dans le fruit : les ambassadeurs sont invités à être des « entrepreneurs de l’État ». On dématérialise à outrance tous les services publics, on noue des partenariats avec les géants californiens du numérique, avec l’idée que, pour renouer avec les bénéfices, la France aurait besoin d’être coachée par un Jeff Bezos ou un Mark Zuckerberg, version 100 % ENA. Pour en finir avec une telle baudruche, Arthur de Grave revient sur l’histoire de cette mythologie, en regardant comme elle s’est forgée sous d’autres cieux : en Israël – premier État à avoir revendiqué le titre de « start-up nation », ou en Estonie – le pays de licornes telles que Skype, Taxify ou TransferWise. Et si la Start-up Nation n’était ni plus ni moins que le véhicule d’un discours de propagande ?
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Affiche du document Comment l'humanité se viande

Comment l'humanité se viande

Jean-Marc Gancille

45min45

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61 pages. Temps de lecture estimé 46min.
Être écolo ou manger des animaux, il faut choisir !Alors que les protéines animales ne sont plus nécessaires à la nutrition d’une majorité d’humains, des centaines de millions d’animaux sont tués chaque jour pour être mangés. Cette exploitation de masse, érigée en système global, ne soulève pas seulement une question éthique fondamentale. Elle constitue un risque écologique crucial qui met en péril l’habitabilité de la planète.L’élevage accapare 77 % des surfaces agricoles mondiales quand la pêche se déploie dans plus de la moitié des océans. L’un et l’autre sont sans conteste les principaux fossoyeurs de la biodiversité sauvage. Mais ils sont aussi en passe de devenir les tout premiers contributeurs du changement climatique : le secteur de la viande représente déjà près de 15 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, et la demande en produits d’élevage pourrait encore croître de 144 % d’ici le milieu du siècle.Face à ce désastre, l’heure n’est plus à distinguer ou à opposer les pratiques industrielles et artisanales. En réalité, les deux se combinent sous l’effet d’un appétit insatiable de protéines animales qui dévore la planète.Cette situation critique place chacun face à ses responsabilités. Alors qu’émergent des alternatives attractives à la consommation carnée, citoyens, agriculteurs, collectivités, entreprises et gouvernements ont désormais le pouvoir d’encourager une transition alimentaire respectueuse du vivant et déterminante pour la survie de l’humanité.Jean-Marc Gancille est le cofondateur de Darwin à Bordeaux, et de la coopérative La Suite du Monde. Après ces deux aventures entrepreneuriales alternatives, il se consacre désormais pleinement à la cause animale. Vice-président de Wildlife Angel (ONG de lutte contre le braconnage de la grande faune africaine), cofondateur du collectif anti-captivité Rewild, administrateur de la REV (Révolution Écologique pour le Vivant), membre de la commission écologie de l’AVF (Association Végétarienne de France) et actif dans plusieurs mouvements animalistes, il agit au quotidien en faveur de la conservation des cétacés à La Réunion au sein de l’ONG scientifique Globice. Il est déjà l’auteur de deux essais publiés chez Rue de l’échiquier : Ne plus se mentir (2019) et Carnage (2020). Jean-Marc Gancille est le cofondateur de Darwin à Bordeaux et de la coopérative La Suite du Monde. Il se consacre désormais pleinement à la cause animale. Vice-président durant six ans de Wildlife Angel (ONG de lutte contre le braconnage de la grande faune africaine), cofondateur du collectif anti-captivité Rewild, militant pour plusieurs mouvements animalistes, il agit au quotidien en faveur de la conservation des cétacés à La Réunion au sein de l’ONG Globice.
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Affiche du document Avoir peur

Avoir peur

Stéphanie VERMOT-PETIT-OUTHENIN

24min45

  • Découverte
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33 pages. Temps de lecture estimé 25min.
« Je ne monterai pas dans cet avion, j'ai trop peur » ; « J'ai peur de ne pas y arriver » ; « Je lui ai fait tellement peur qu'il ne reviendra pas »... Les situations dans lesquelles on éprouve de la peur se déclinent à l'infini, et il existe aussi d'innombrables façons de dire qu'on a peur : j'ai la frousse, la trouille, les chocottes, je suis vert de peur et j'ai une peur bleue... auxquelles s'ajoutent de multiples nuances : je suis angoissé, je m'inquiète, je m'affole... On a peur tous les jours, de tout et de n'importe quoi : des chiens, de souffrir ou de faire souffrir, de la bombe atomique, des autres... On fait peur aussi. Certaines peurs sont individuelles, d'autres sont universelles ; on a peur tout seul et on a peur en groupe... Bien qu'elle soit inhérente à la condition humaine, l'émotion de la peur est toujours vécue de façon négative, comme quelque chose dont a honte et que l'on voudrait cacher. Pourtant, la peur est avant tout un signal d'alarme et permet souvent de ne pas se jeter tête baissée dans le danger. Alors n'a-t-on pas malgré tout, raison d'avoir peur ? Voire même, dans certaines situations, besoin d'avoir peur ? Tour à tour frein ou moteur à l'action, la peur a peut-être beaucoup plus à dire sur elle-même qu'on ne croit ! Après un cursus universitaire franco-italien, titulaire d'un doctorat en philosophie, Stéphanie Vermot-Petit-Outhenin a enseigné pendant quelque temps l'italien aux étrangers dans le Latium, dans le cadre d'un projet de médiation culturelle. Elle partage son temps entre l'Italie et la France, les traductions et l'écriture.
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Affiche du document Faire écologie ensemble

Faire écologie ensemble

Léa FALCO

33min45

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45 pages. Temps de lecture estimé 34min.
Alors que, en France, 75 % des 18-30 ans jugent l’avenir effrayant en raison du changement climatique et de ses conséquences, nous sommes aujourd’hui dans une « drôle de transition », annoncée mais pas encore débutée, coincée entre la prise de conscience et l’action. Et une guerre des générations se fait jour entre des boomers qui minimisent l’ampleur de la catastrophe climatique, et de jeunes écologistes, souvent taxés d’impatience ou d’extrémisme, alors qu’ils s’appuient sur le consensus scientifique. Militante de la Génération climat, Léa Falco démontre à quel point ce clivage générationnel accable la jeunesse en lui faisant porter le poids de l’avenir tout en ignorant ses revendications, et permet aux décideurs économiques et politiques de maintenir un business as usual mortifère. Née en 1999, Léa Falco est diplômée de Sciences Po Paris et porte-parole de Pour un réveil écologique, collectif d’étudiants et jeunes diplômés mobilisés face à l’urgence écologique (23500 abonnés sur Twitter). Après avoir été chroniqueuse dans l’émission « Les Grandes Gueules » sur RMC, elle enchaîne les interventions publiques et s’occupe de la création d’une formation en ligne sur le climat destinée aux agents de la fonction publique. Pour une écologie de combat est son premier essai.
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Affiche du document France, terre d’écueils

France, terre d’écueils

Marianne Leloup-Dassonville

41min15

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55 pages. Temps de lecture estimé 41min.
Depuis le début des années 1980, tous les deux ans en moyenne, une nouvelle loi immigration est en cours d’élaboration ou de rédaction au Parlement français. Ces initiatives législatives instillent l’idée que nous serions dans un régime laxiste, incapable de réguler l’arrivée des personnes étrangères. La France serait ainsi un pays de cocagne, où le seul fait de poser un orteil sur le territoire octroierait, comme par enchantement, allocations et subsides divers, un logement et tout un tas de « privilèges » à l’origine d’un « appel d’air ».À cette idée fausse mais qui bénéficie de tant d’écho sur les plateaux de télévision, Marianne Leloup-Dassonville n’oppose pas d’abord une morale humaniste, mais son expertise d’avocate en droit des étrangers. Elle nous fait pénétrer dans l’enfer administratif de celles et ceux qui cherchent à obtenir une régularisation, sans succès la plupart du temps, mais aussi de personnes qui, en situation régulière, ne parviennent pas à renouveler leur titre de séjour. Quand les réactionnaires se plaignent du nombre de sans-papiers qu’il y a dans le pays, ils oublient de préciser que c’est leur œuvre… Avocate en droit des étrangers à Paris, Marianne Leloup-Dassonville sensibilise le grand public depuis 2016 à la thématique de l’accueil des étrangers. Elle a cofondé le projet artistique The Odyssey Project, qui met en lumière les histoires et les parcours des réfugiés qui ont dû quitter leurs pays pour survivre. Elle est administratrice de l’association Droits d’urgence, qui favorise l’accès aux droits des personnes les plus vulnérables. France, terre d’écueils est son premier livre.
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Affiche du document Toute la vérité (ou presque) sur la malhonnêteté

Toute la vérité (ou presque) sur la malhonnêteté

Dan Ariely

1h26min15

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115 pages. Temps de lecture estimé 1h26min.
Avec l’élection de Donald Trump, le monde a découvert avec stupéfaction le phénomène de post-vérité, ou « vérité alternative ». Or les « fake news » ne sont que l’arbre qui cache la forêt. On peut en effet parler de banalisation de la malhonnêteté. Car, ainsi que le prouve Dan Ariely, on ment à tout le monde, à commencer par soi-même. En s’appuyant sur des expériences ayant impliqué 50 000 individus, il nous éclaire sur les mécanismes fondamentaux qui nous conduisent à nous arranger en permanence avec la réalité. Depuis la salle de classe jusqu’à son lieu de travail, dans le monde politique comme dans le champ économique, personne n’est indemne : du pieux mensonge pour s’éviter une discussion houleuse avec son conjoint aux notes de frais gonfl ées… Dan Ariely démontre qu’il est plus facile de mentir sur certains sujets que sur d’autres, que le fait d’être démasqué compte fi nalement assez peu face à la possibilité de tirer le meilleur parti d’une situation, que le fonctionnement des entreprises favorise les comportements déloyaux. Tout cela nous affecte car, quel que soit le degré d’exigence éthique que l’on se fi xe, la malhonnêteté est contagieuse : en devenant insensibles aux petits mensonges et en les multipliant, nous contribuons tous à l’ère de post-vérité dans laquelle nous vivons.
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Affiche du document L'égalité sans condition

L'égalité sans condition

Réjane Sénac

30min45

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41 pages. Temps de lecture estimé 31min.
Comment comprendre la persistance des inégalités en France alors que l’égalité est proclamée centrale au pays des droits de l’H(h)omme ? C’est à cette question que Réjane Sénac répond dans cet essai dérangeant, bousculant et original. Elle remet en cause la conception française de l’égalité, comme un mythe à déconstruire pour tendre vers une égalité sans condition : en deçà du sexe, de l’origine sociale et ethno-raciale, de la religion et de l’orientation sexuelle. Autrement dit, nous ne serons égaux que si nous nous reconnaissons comme semblables et non comme complémentaires au regard d’identifications figées et figeantes. À travers une relecture critique de la devise républicaine, elle montre que l’égalité n’existera qu’en se libérant du récit de la performance de la mixité, incarné par des slogans tels que « la diversité, c’est bon pour le business » ou « la mixité est une valeur ajoutée », en particulier entre les femmes et les hommes. Si on ne veut pas vivre dans une société où même l’égalité devient une histoire de rentabilité et de success-story, il est urgent de se réveiller de ce « compte » de fée. Avec une argumentation explosive, Réjane Sénac développe une pensée féministe novatrice et audacieuse. Des analyses de Thomas Piketty et de Raphaël Enthoven, en passant par le succès d’un rappeur comme Orelsan, elle montre comment on peut se dire pour l’égalité tout en participant à la reproduction des inégalités. Elle revient sur les combats actuels du féminisme français, de l’écriture inclusive aux polémiques suscitées par le mouvement #MeToo et les réunions non-mixtes féministes et anti-racistes. Diplômée en droit et en philosophie (Paris I – Panthéon Sorbonne) et docteure en science politique (IEP de Paris), Réjane Sénac est aujourd’hui directrice de recherche CNRS au Centre de recherches politiques de Sciences Po. Elle est aussi membre du comité de pilotage du programme de recherche et d’enseignement des savoirs sur le genre de Sciences Po.
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Affiche du document Comment l'écologie réinvente la politique

Comment l'écologie réinvente la politique

Jean Haëntjens

57min45

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77 pages. Temps de lecture estimé 58min.
La montée en puissance de l’urgence écologique n’est pas seulement en train de bouleverser les échiquiers politiques. Elle remet en cause nos modes de vie, nos façons de consommer, de produire, de financer et de gouverner, et donc le modèle dominant de l’économie des richesses. Pour absorber cette onde de choc, et en tirer le meilleur, il ne suffira pas de « verdir » nos pratiques ni de critiquer les pouvoirs en place. Il faudra disposer d’un autre cadre de pensée : c’est l’ambition de ce livre. En s’appuyant sur l’analyse des « systèmes de satisfaction » qui ont précédé et préparé l’actuelle société de consommation et sur les exemples de pouvoirs locaux qui ont réussi à engager des conversions écologiques efficaces, Jean Haëntjens jette les bases de ce que pourrait être une économie des satisfactions.Il utilise ensuite ce cadre pour construire des réponses concrètes et inédites à trois défis contemporains : l’inertie de nos sociétés face à l’urgence écologique, l’implosion de la démocratie et la montée en puissance d’un cybercapitalisme qui aspire à gouverner le monde. Au-delà son apport conceptuel, Jean Haëntjens propose une méthode politique fondée sur la notion de satisfaction. Il s’adresse à toutes celles et tous ceux qui veulent faire advenir une société compatible avec les limites de la planète. Et, plus largement, à toutes les personnes préoccupées par les défis écologiques et sociopolitiques contemporains. Économiste et urbaniste, Jean Haëntjens est un spécialiste de la prospective appliquée aux stratégies politiques. Il a publié plusieurs essais sur les politiques locales et notamment : Comment les géants du numérique veulent gouverner nos villes (Rue de l’échiquier, 2018) ou Éco-urbanisme (Écosociété, 2015). Il est collaborateur régulier des revues Urbanisme et Futuribles et conseiller scientifique de Futuribles International.
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Affiche du document La finance verte commence à Paris

La finance verte commence à Paris

Philippe Zaouati

1h18min00

  • Gestion et management
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104 pages. Temps de lecture estimé 1h18min.
Suite au Brexit et aux incertitudes qu’il suscite, la place de la City est actuellement remise en cause : de nombreuses entreprises et institutions ont déjà annoncé qu’elles allaient quitter Londres pour une autre ville européenne.Dans ce contexte, Paris a les cartes en main pour devenir un acteur incontournable de la finance verte. En effet, les Français sont à la pointe de l’expertise et de la mobilisation dans le domaine de la finance climatique, et plus largement de l’investissement responsable. La capitale française est déjà leader sur le marché mondial des obligations vertes et des initiatives pour développer une économie bas carbone. Les accords de Paris ont également montré la capacité de la France à convaincre les États, ainsi que le monde économique et financier, à se mobiliser et à coopérer face à l’urgence climatique. Dans l’élan de la COP21, les pouvoirs publics ont d’ailleurs organisé le « One Planet Summit » fin 2017.Pour Philippe Zaouati, Paris doit désormais atteindre certains objectifs :- Verdir la finance : comment réactiver les dizaines d’engagements et de coalitions lancés lors des accords de Paris ?- Mobiliser ses parties prenantes : quels sont les éléments objectifs qui font de Paris une alternative crédible à la City ? Comment la finance peut-elle contribuer à son rayonnement ?- Dessiner la finance de demain : comment définir la place financière idéale du XXIe siècle ? Comment transformer Paris selon ce modèle ? Version anglaise
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Affiche du document Décarcérer

Décarcérer

Sylvain Lhuissier

33min45

  • Actualité, événements
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45 pages. Temps de lecture estimé 34min.
Sauriez-vous dire où se trouve la prison la plus proche de chez vous ? Combien de personnes y sont enfermées ? Si ce sont des hommes, des femmes ou des enfants ? Est-ce que leur temps de détention se compte en semaines ou en années ? La prison est un endroit dont on parle peu et que l’on connaît très mal, un espace où la plupart d’entre nous ne pénètreront jamais.Quand on critique l’emprisonnement systématique, on se voit souvent rétorquer : « Que proposez-vous de mieux ? » Sylvain Lhuissier fait avec cet ouvrage la preuve qu’une autre punition est possible.Car l’objectif ici n’est pas de désigner un coupable, mais de comprendre pourquoi rien ne change gouvernement après gouvernement ; d’identifier comment chaque acteur, d’un bout à l’autre de la chaîne, participe à maintenir le système en place ; mais surtout de questionner comment nous tous, citoyens, représentons à la fois une part de la responsabilité et un levier possible du changement.Sylvain Lhuissier propose de vider les prisons au lieu d’en construire de nouvelles, de réaménager les peines plutôt que de repeindre des chambres vétustes. On sait depuis longtemps que la prison est une solution inefficace contre le crime, mais quand elle s’applique en grande partie à des milliers de personnes qui n’entrent pas dans la catégorie des criminels, ne faut-il pas revoir collectivement notre copie ? En 2012, étudiant à l’Ecole Centrale de Paris, Sylvain Lhuissier croise la route du GENEPI, association étudiante où il fait du soutien scolaire à la maison d’arrêt de Fresnes. En 2014, il co-fonde l’association Chantiers-Passerelles pour développer les alternatives à la prison et changer le regard des citoyens sur la justice et la peine. En 2018, il participe à la création, au sein du Ministère de la Justice, de l’Agence du travail d’intérêt général et de l’insertion professionnelle.
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Affiche du document « Les Parisiens »

« Les Parisiens »

Olivier Razemon

1h15min45

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101 pages. Temps de lecture estimé 1h16min.
Égoïstes et méprisants, riches et sans-gêne : « les Parisiens », ou supposés tels, cristallisent une obsession française. Au temps du coronavirus, « les Parisiens » ont ainsi été accusés de propager l’épidémie et d’imposer au reste du pays des règles sanitaires qu’ils ne respectent pas. Mais qui sont ces « Parisiens » qui monopolisent l’attention ? Parle-t-on des « habitants de Paris » ou des « habitants de l’Île-de-France » ? La confusion est significative. La conurbation francilienne et ses 12 millions d’habitants n’a aucun équivalent en France ni en Europe. Sa population est la première à subir les conséquences de l’hyperdensité, dont les prix élevés de l’immobilier et la galère des transports ne sont que les plus tangibles. Sondage après sondage, une majorité de Franciliens affirment qu’ils partiraient ailleurs s’ils le pouvaient. Pour le dire simplement, il y a trop de monde en région parisienne. Pendant ce temps, des villes moyennes se dévitalisent, des petites villes perdent des habitants, des villages se transforment en dortoirs. Malgré ces constats, l’État continue de piloter le « Grand Paris », destiné, selon les éléments de langage bien rodés, à renforcer « l’attractivité » de la « métropole-monde ». Le rééquilibrage du pays et l’amélioration de la qualité de vie en Île-de-France étaient déjà indispensables avant 2020. Alors que la crise sanitaire a mis en lumière le mal-être des « Parisiens », la réorganisation territoriale est devenue impérieuse. Elle ne repose pas seulement sur le télétravail des cadres, mais sur des choix publics en faveur de villes et de villages qui ne demandent que cela. Journaliste indépendant, Olivier Razemon travaille notamment pour Le Monde. Au cours de ses déplacements, en France comme ailleurs, il observe l’histoire et la géographie des lieux, ainsi que l’évolution de la société, des modes de vie, et des manières de se déplacer, qu’il chronique sur son blog « L’interconnexion n’est plus assurée » (transports.blog.lemonde.fr). Aux éditions Rue de l’échiquier, il a notamment publié Comment la France a tué ses villes (2016) et Le Pouvoir de la pédale (2014).
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Affiche du document L’Énergie du déni

L’Énergie du déni

Vincent Mignerot

39min45

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53 pages. Temps de lecture estimé 40min.
La transition énergétique est actée : les investisseurs et les sociétés exploitant les énergies fossiles seraient résolument engagés dans la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. Les débats ne portent plus que sur l’orientation générale du modèle, sur la place du nucléaire ou des énergies renouvelables dans le futur mix. Un regard attentif et documenté sur le sujet fait toutefois apparaître une autre réalité. Au lieu de les remplacer, les énergies dites « décarbonées » nous procurent de nouveaux moyens afin de continuer à exploiter toutes les formes d’énergie existantes. Ainsi, l’extraction des hydrocarbures est à la fois soutenue financièrement et techniquement par le développement des énergies vertes. Cette « synergie énergétique » pourrait avoir un plus grand impact sur le réchauffement climatique que si aucune transition n’était tentée – transition dont aucune étude scientifique n’a, à ce jour, démontré la possibilité. Au-delà de cette dimension écologique, Vincent Mignerot interroge la propension de l’humanité à se raconter des histoires et à s’illusionner sur ses capacités à orienter le cours de son destin selon son intérêt véritable. Vincent Mignerot est essayiste, spécialisé dans l’étude de la perception et de la singularité de l’esprit humain dans un contexte évolutif global. Il s’intéresse particulièrement à la synesthésie et à la collapsologie. Il a fondé l’association Adrastia qui a pour but de « penser l’humanité dans un contexte de déclin global, de fin des ressources et de destruction de l’équilibre écologique vital, et d’en anticiper les conséquences sur les plans économiques, politiques, sociaux, démographiques ».
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Affiche du document Les Perturbateurs Endocriniens : on arrête tout et on réfléchit

Les Perturbateurs Endocriniens : on arrête tout et on réfléchit

Mélanie Popoff

43min30

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58 pages. Temps de lecture estimé 43min.
Si la découverte des perturbateurs endocriniens est encore récente, ces « substances chimiques d’origine naturelle ou synthétique, étrangères à l’organisme et susceptibles d’interférer avec le fonctionnement du système endocrinien », selon la définition de l’OMS, se trouvent désormais partout. La médecin Mélanie Popoff détaille ici les origines des perturbateurs endocriniens et leurs conséquences, en revenant sur la dimension éminemment politique du sujet. Elle nous encourage ensuite à agir et à nous protéger, en modifiant nos habitudes pour diminuer l’exposition aux risques, mais surtout en luttant collectivement. Car il est désormais urgent de changer les façons dont nous organisons nos sociétés et habitons la planète, pour notre santé, celle des écosystèmes et des générations futures. Médecin et militante écologiste, Mélanie Popoff est cofondatrice de l’Alliance Santé Planétaire, association visant à promouvoir ce concept émergent en France. Spécialiste de santé publique et environnementale, elle œuvre à promouvoir une vision élargie de la médecine, intimement liée aux grands bouleversements écologiques. Elle a participé à la traduction de l’ouvrage collectif Santé planétaire. Soigner le vivant pour soigner notre santé (Rue de l’échiquier, 2022).
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