Catalogue - page 1

Affiche du document Napoléon

Napoléon

Elie Faure

3h04min30

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246 pages. Temps de lecture estimé 3h04min.
Elie Faure (1873-1937) "Du point de vue de la morale il n’est pas défendable. Même, il est incompréhensible. En effet, il viole la loi, il tue, il sème la vengeance et la mort. Mais aussi il dicte la loi, il traque et écrase le crime, il établit l’ordre partout. C’est un assassin. C’est un justicier. Dans le rang, il eût mérité la corde. Au sommet il est pur, il distribue d’une main ferme la récompense et le châtiment. C’est un monstre à deux faces. Comme nous tous, peut-être. Et dans tous les cas comme Dieu. À peu près personne ne l’a vu. Ni ses détracteurs, ni ses apologistes. C’est au nom de la morale que tous l’attaquent, ou le défendent. Tâche aisée pour les premiers. Moins pour les autres. Mais c’est que la morale est plus étroite que la vie. Et moins complexe. Et ne traînant pas comme elle, dans sa contexture tragique, les sublimes antinomies dont l’opposition continue fait la substance du héros et qui interdisent au héros d’être plus et moins qu’un homme. Du point de vue de la morale il est bien l’Antechrist, comme les disciples du Christ se représentent l’Antechrist. Et cependant, dans la profondeur du réel, il est plus près du Christ, sans doute, que ne le fut jamais le plus puissant de ses disciples, car je ne connais pas deux hommes, parmi tous les hommes ayant paru sur la terre, qui soient plus loin de saint Paul que Jésus et Napoléon. Du point de vue de l’art, tout s’illumine. C’est un poète de l’action. " Elie Faure nous trace un portrait de Napoléon qu'il considère comme un véritable artiste...
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Affiche du document Boris Vian à 20 ans

Boris Vian à 20 ans

Claudine Plas

2h48min00

  • Biographies
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224 pages. Temps de lecture estimé 2h48min.
De l’exode en juin 40 quand Boris, élève ingénieur quitte à bicyclette l’école Centrale repliée à Angoulême pour tenter de retrouver ses parents, en passant par les surprises- parties de Ville d’Avray, les souvenirs d’enfance, les copains, l’ambiance potache,sa santé fragile, ses premiers émois sentimentaux, la rencontre avec Michelle Léglise (sa première femme) et le Major (son meilleur ami), son mariage, son premier job d’ingénieur, sa passion pour le jazz et les premiers écrits… jusqu’à l’assassinat de son père à la Libération, suivi par la signature de son 1er roman Vercoquin et le Plancton chez Gallimard et par l’écriture de L’Ecume des jours, ce livre découvre une facette de Boris Vian sans doute moins connue, mais qui contient en germe le célèbre auteur, ingénieur, musicien et pataphysicien…. Il décrypte l’enfance et la jeunesse de Boris : son milieu familial, sa formation intellectuelle et artistique, sa vie affective et amoureuse, les zazous et le jazz, le rôle des intellectuels pendant la guerre, et, surtout, ceux qui l’ont marqué. Il éclaire sa personnalité, la naissance de ses multiples talents et la genèse des œuvres qui le rendront célèbre. Boris Vian est à sa manière représentatif d’une grande partie de sa génération. Non engagé, issu d’un milieu pacifiste et apolitique, le jeune garçon n’a ni les réflexes d’un militant, ni conscience politique. Pour lui la guerre est une aberration qui lui vole sa jeunesse. Se sachant condamné à brève échéance par une maladie de cœur, il rejette la morbidité de son époque et semble ignorer les drames qui se jouent autour de lui, refusant d’y prendre part. L’esquisse d’autres portraits permet de croiser les destins d’autres jeunes de son âge et de comprendre en quoi Boris est à la fois différent et très proche. Cette génération qui a eu 20 ans en 40 ne ressemble à aucune autre : à la libération, elle croit aux lendemains qui chantent, a soif d’innovation dans tous les domaines, (modes de vie, politique, musique, progrès technique, littérature…), que Vian défrichera en visionnaire précurseur et critique à travers ses livres et chansons.
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Affiche du document Marcel Proust à 20 ans

Marcel Proust à 20 ans

Jean-Pascal Mahieu

1h58min30

  • Biographies
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158 pages. Temps de lecture estimé 1h58min.
Mais comment diable a fait le jeune Marcel Proust pour s’introduire dès ses vingt ans dans les salons les plus mondains de Paris ? Il part pourtant avec de sérieux handicaps pour mener une vie mondaine. Son père est le fils d’un épicier de village. Sa mère appartient à une famille juive. A une époque et dans un milieu qui entretiennent le culte de la naissance, et à quelques années à peine de l’affaire Dreyfus, il s’agit là de deux péchés originels qui semblent irréparables. Et puis Marcel est victime d’une santé fragile. Comment ne pas passer pour un fâcheux quand on porte en permanence même en été une écharpe et un épais manteau ? Mais il y a pire : un goût si prononcé pour les garçons qu’il ne cherche pas dans sa jeunesse à le cacher et qu’il en parle souvent avec ses parents. L’heure n’est pas encore à l’acception amusée de l’homosexualité. On croit que le jeune Proust manque de volonté, qu’il se laisse vivre. Erreur. Il en fallait au contraire beaucoup pour vaincre ses handicaps, et plus encore pour s’opposer à son père qui veut lui imposer un travail. Pour lui échapper, la technique de Marcel est le repli stratégique : le premier d’entre eux est son engagement inattendu dans l’armée. Une manière de gagner une année, une décision difficile à prendre pour cet asthmatique qui n’a jamais quitté sa mère plus d’une semaine ; il sera avant-dernier au classement de son régiment. A son retour, il se lance à corps perdu dans les études : les Folies Bergères, l’Alcazar, l’Odéon… Il est nommé bibliothécaire dans une bibliothèque où il ne mets jamais les pieds : il a gagné, ses parents le laissent tranquille, il peut enfin se consacrer uniquement à sa vocation littéraire. Des salons à l’écriture On a parfois l’impression que Marcel Proust a passé une jeunesse dorée de dilettante et que soudainement, une fois la trentaine passée, il fut comme touché par la grâce littéraire qu’il lui permit d’écrire son chef d’œuvre : La Recherche du Temps perdu. Ce portrait de Marcel Proust à 20 ans permet de mesurer au contraire la continuité qui existe entre le jeune Marcel fasciné par les salons et le Proust de la maturité qui les dissèque avec ironie. Les femmes et les hommes du monde qu’il a rencontrés durant sa jeunesse Belle Epoque étaient déjà des personnalités, il en fera ses personnages.
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Affiche du document Jacqueline Kennedy, une icône américaine

Jacqueline Kennedy, une icône américaine

Régine Torrent

5h36min00

  • Biographies
448 pages. Temps de lecture estimé 5h36min.
Chancelante, Jacqueline Kennedy participe aux cérémonies d'investiture de son mari le 20 janvier 1961. En ce jour historique, Jack lui a été infidèle, comme toujours. Par vengeance, dès 1957, elle s’est jetée dans les bras de l’acteur William Holden. Passionnée par l’architecture, la Première Dame restitue la structure historique de la Maison-Blanche. Son sens artistique crée l’image de la présidence, sa personnalité fait d’elle l’icône de sa génération. Le 22 novembre 1963, sa vie bascule dans le drame. Elle ne pleure pas devant le cercueil. En organisant les funérailles de son mari, elle crée le mythe. L’éducation de ses enfants figure au premier plan de ses préoccupations. Beaucoup de questions restent en suspens. Quelle personnalité complexe se cache sous la silhouette de la dame en rose ? Ses attaches avec la France étaient-elles réelles ? Elle appréciait ou détestait de Gaulle selon les circonstances, idolâtrait André Malraux. Où puisait-elle ses opinions ? Le public lui a prêté des aventures, avec Marlon Brando, son beau-frère Bobby… En épousant Aristote Onassis, la veuve de l’Amérique est tombée de son piédestal. Puis son dernier compagnon Maurice Tempelsman lui a apporté tendresse et sérénité. Ce travail d’historienne, fruit de plusieurs années de recherches, s’attache au comportement d’une jeune femme toute simple qui a accédé au premier rang de la scène politique mondiale sans en connaître les rouages. Hillary Clinton questionnait Jacqueline sur l’organisation de la Maison-Blanche, sa « culture officielle », les tenues vestimentaires de rigueur. Les deux femmes s’appréciaient, des points communs les rapprochaient. La mort a brisé leur amitié le 19 mai 1994.
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