L'ancien concepteur-rédacteur Octave Parango de « 99 francs » s'est reconverti dans le "model scouting" à Moscou. Cet hédoniste cynique mène une vie très agréable dans les bras de jeunes mannequins russes et les jets privés de ses amis oligarques... jusqu'au jour où il est contacté par L'Idéal, la première entreprise de cosmétiques au monde, secouée par un gigantesque scandale médiatique. Notre antihéros aura sept jours pour trouver une nouvelle égérie en sillonnant les confins de la Russie post-communiste, sous les ordres de Valentine Winfeld, une directrice visuelle sèche et autoritaire. Entre les réunions de crise à Paris, les castings à Moscou, une élection de Miss en Sibérie, une fête chez un milliardaire poutinien et une quête des "new faces" aux quatre coins de l'ex-URSS, le fêtard paresseux et la workaholic frigide vont apprendre à se supporter et peut-être même à se sauver.
Le film n'a pas la violence de "The Neon Demon", le thriller érotico-fantastique de Nicolas Winding Refn qui traite aussi de la dictature de la beauté : son ironie permanente désamorce la charge politique. Reste une forme d'autoportrait très en phase avec l'époque et qui ne se prend jamais au sérieux. Ouest France
Au rayon mise en scène, Beigbeder a fait des progrès (beaux plans-séquences), aussi parce qu'il a choisi et dirigé Jonathan Lambert en patronne de L'Idéal. Il est exceptionnel. Il est possible de n'aller voir le film que pour lui. Parce qu'il le vaut bien. L'Express
Frédéric Beigbeder revient au cinéma, signant son film le plus drôle et le plus sale gosse. Le Point
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