Lors d'une plongée, la biologiste Rachel Bedford est sauvée d'un requin par le Capitaine Nolan alors que son compagnon de recherche, Ken, échappe à la mort grâce à un épaulard. Nolan n'a alors plus qu'une idée en tête, attraper l'épaulard pour toucher une grosse somme d'argent. Au large, il touche une femelle qui portait la vie. Mais l'orque a une mémoire redoutable et il va devoir faire face à l'implacable vengeance du mâle qui va le traquer sans relâche...
L'avis du cinéphile : Dans la foulée des Dents de la mer sorti en 1975, le cinéma américain a donné une poignée de films d'aventure dans lesquels l'homme affrontait une bête monstrueuse. Souvent comparés au film de Steven Spielberg, ils subissaient de fait des critiques peu élogieuses. Le bison blanc ou Orca, par exemple (produits par l'inévitable Dino De Laurentis), ont ainsi été vus comme des sous-produits tentant de profiter de la mode du moment. Une erreur si l'on considère les vélléïtés esthétiques et fondamentales de ces films.
Orca, notamment, est en réalité une tragédie maritime qui fera rapidement feu de l'horreur pour se concentrer presque exclusivement sur les obsessions du personnage principal (immense Richard Harris, comme toujours) et de la bête qui le traque. Il y a certes quelques séquences chocs qui font mouche (l'attaque nocturne du village de pêcheurs...), mais le film cherche indéniablement sa propre voie, et ce jusque sur la banquise, évidente conclusion d'un très beau film à la tonalité polaire. La musique du maestro Ennio Morricone finira de booster les ventes de mouchoirs jetables à destination des spectateurs. L'aventure est belle, l'atmosphère crépusculaire (et ce n'est pas un vain mot), et le thème musical vous hantera longtemps.
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