Une cité dans l’agglomération Lilloise, aujourd’hui. Ali, Nasser et Hamza, âgés d’une vingtaine d’années, font la connaissance de Djamel, dix ans de plus qu'eux. Aux yeux d'Ali et ses amis, Djamel apparaît comme un aîné aux propos acérés et au charisme certain. Habile manipulateur, il endoctrine peu à peu les trois garçons, connaissant mieux que quiconque leurs déceptions, leurs failles et leurs révoltes face à une société dans laquelle ils sont nés, mais dont aucun des trois ne pense plus désormais faire partie.
2011
Mostra de Venise : Nommé dans les longs métrages - Hors-compétition
Les raisons de cette réussite sont nombreuses, intelligence du scénario, confiance dans le cinéma et dans le spectateur, choix des acteurs, tous excellents [...]. Le Nouvel Observateur
"La Désintégration", de Philippe Faucon, est une chronique fictionnelle de haute tenue (...). Tout cela (...) est filmé à hauteur d'homme avec un réalisme épuré, une justesse d'évocation, une manière remarquable d'aller, sans faiblir ni tricher, au bout de son propos. Le Monde
Philippe Faucon ne parle finalement pas tant du terrorisme ou de l'islamisme que des failles d'un modèle républicain laissé en jachère (...). Il le fait sans slogan, par les seuls moyens du récit et du cinéma, poursuivant après "Samia", "La Trahison" et "Dans la vie" un ensemble édifiant sur les relations entre la France et l'autre rive de la Méditerranée. Les Inrockuptibles
Philippe Faucon connaît les vertus organiques de l'écriture cinématographique (...) et ses résonances symboliques. (...) La justesse de son film, au fond, c'est qu'il désigne son propos dans son rythme et dans sa mise en scène. Positif
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