Par une matinée d'été, Nathalie Sanchez, une jeune coiffeuse au chômage, arrive sur un grand causse à la recherche des bergers d'ounayes. Elle rencontre l'un d'eux, Djema Gaouda Lon, mais il a perdu ses animaux et les recherche en vain. La jeune fille lui propose de l'aider à les retrouver. Les voilà donc partis pour sillonner le grand causse. De temps à autre, ils bavardent et croisent deux autres personnages : Carol Izba et Pool Oxanosas Daï. Le premier, fils de bergers, est un bandit local qui veut se rendre à Montpellier sans pouvoir se résoudre au départ. Il est poursuivi par le second.
Avec un dispositif minimaliste qui fait la part belle à l'espace et à la nature, Alain Guiraudie retrouve la magie brute des récits primitifs, quelque part entre la mythologie grecque et le western (...) L'Humanité
(...) c'est la nouvelle vague revisitée par José Bové. Cet univers inédit fait d'Alain Guiraudie le chantre d'un cinéma au ton frais et joyeux, qui, dès qu'il sera allégé de sa rhétorique de bandes dessinées (façon Le Génie des alpages), trouvera le ton vrai. Le Monde
La tête dans les légendes éternelles, les pieds dans notre réalité la plus prosaïques, magnifiquement filmé (...) avec trois francs six sous, Du soleil pour les gueux est un objet hybride au charme irrésistible. Les Inrockuptibles
(...) un film sans équivalent aucun, qui se moque peut-être ouvertement de nous mais avec une bonne humeur contagieuse. Un film dont le genre ressortirait au fantastique paysan mâtiné de Rohmer des champs (...) Libération
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