Paul Sanchez, criminel disparu depuis dix ans, a été aperçu à la gare des Arcs sur Argens. A la gendarmerie, on n'y croit pas, sauf peut-être la jeune Marion…
Patricia Mazuy a une manière bien à elle, déroutante et ludique, glaçante et déphasée, de prendre très au sérieux le cauchemar du film, depuis sa montagne à elle, sa filmographie disparate et précieuse par sa liberté de ton, et la position de franc-tireur dans le cinéma français qu’elle a creusée. Cahiers du Cinéma
Patricia Mazuy joue avec beaucoup d’habileté sur deux pistes d’un égal pouvoir de fascination : le fait divers bien français, voire très provincial et l’imaginaire cinéphile plutôt braqué vers les grands espaces du cinéma américain. Les Inrockuptibles
Ce qui est beau dans la modestie de Paul Sanchez est revenu ! et qui en fait du grand cinéma, mine de rien, sans esbroufe, c’est sa manière de toujours se réinventer, de rebondir au moment même où il semble se prendre les pieds dans le tapis, notamment en transformant ses faiblesses en forces. Libération
Patricia Mazuy parvient, aussi, à rendre vraisemblable le lien téléphonique qui s’instaure entre le fuyard et son auditrice : il l’appelle et lui fait part de ses états d’âme en les exagérant un brin comme pour soutenir l’intérêt de sa logorrhée ; elle écoute, de plus en plus fascinée par les horreurs qu’elle entend… Télérama
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