C'est l'histoire d'un film en train de se faire : Vincent Lindon et Alain Cavalier qui se demandent au détour d'un dîner "quel film ils peuvent faire ensemble". Les deux amis s'improvisent alors en hommes politiques : Cavalier sera président, Lindon premier ministre. Par un jeu de rôles habile et jubilatoire, mêlant intime et politique, réel et fiction, le réalisateur sonde rapports de pouvoir et pouvoir de la parole.
2012
César : Nommé pour le César du meilleur film français de l'année
Nommé pour le César du meilleur réalisateur
2011
Festival de Cannes : Nommé pour la Palme d'Or
Nommé pour le Grand Prix
Nommé pour le Prix du Jury
Nommé pour le Prix de la mise en scène
Nommé pour le Prix du Jury Oecuménique
Nommé pour le Prix de la Jeunesse
Annoncé comme " l'un des films les plus bizarres jamais montré à Cannes ", auréolé d'une réputation d'ovni ovationné, "Pater" surprend jusqu'aux plus fins connaisseurs de l'oeuvre d'Alain Cavalier. Cahiers du Cinéma
Montrer le moins pour exprimer le plus, c'est l'art généreux et délicat du cinéma d'Alain Cavalier. Le Monde
"Pater" parle de la politique, de la parole, du pouvoir, des pères. Parfaitement. (...) Entre la fiction et son envers, le film fait l'expérience géniale de la plus fine cloison. Les Inrockuptibles
"La Conquête" ? Non, l'anti-"Conquête". Pas de grimace, pas de ressemblances (...). Que des correspondances - mais à la Cavalier, c'est-à-dire infiniment plus piégées. Des jeux de rôle, des jeux de mots. (...) Le plaisir de dingue que provoque Cavalier vient surtout de là, l'ébahissement devant lequel on se trouve à devoir admettre que tout, absolument tout des affres de la politique, est déjà cuisiné dans un langage emprunté au cinéma. Libération
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