Accompagnée de Sakuko, sa nièce, qui prépare son entrée à l’université, Mikie est de retour dans son village natal pour mener à bien la traduction d’un roman indonésien. La langueur estivale de la campagne japonaise est l’occasion pour Mikie, de renouer avec Ukichi, un ancien amant, gérant d’un love hôtel clandestin et pour Sakuko de se rapprocher du timide Takashi, réfugié de Fukushima. L’ambition studieuse de cet été cède peu à peu la place à une rocambolesque ronde affective où la délicatesse et le burlesque ne masquent jamais tout à fait la dureté du Japon contemporain.
C’est assez pour déjà ranger Fukada parmi les cousins asiatiques de Rohmer, délicieux fabricants de comédies de mœurs. Les Inrockuptibles
Au milieu d’un paysage de la production nipponne morose, le film de Koji Fukada est une perle rare faite de douceur et de drôlerie (...). Libération
"Au revoir l’été" évoque avec poésie ces moments de transition qui amènent à la remise en question de soi. Un film doux et plaisant comme les derniers rayons de l’été. aVoir-aLire.com
Outre la découverte d’un talentueux auteur de 35 ans, dont l’œuvre encore jeune ne compte que trois films, "Au revoir l’été" ouvre une porte sur un cinéma indépendant refusant l’infantilisme d’une bonne partie de la production commerciale japonaise. Les Cahiers du Cinéma
On retrouve dans la façon de filmer de Kôji Fukada une économie de moyens, une rigueur cinématographique, une façon de dire les choses essentielles, sans pour autant s'appensantir. Positif
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