Dans les années 30, Célestine, une jeune femme de chambre de 32 ans, arrive de Paris pour entrer au service d'une famille de notables résidant au Prieuré, leur vaste domaine provincial. La maîtresse de maison, hautaine et dédaigneuse avec sa domesticité, est une puritaine frigide, maniaque et obsédée par la propreté. Célestine doit alors affronter les avances du mari sexuellement frustré, ainsi que le fétichisme du patriarche, un ancien cordonnier qui lui demande de porter des bottines qu'il tient jalousement enfermées dans un placard...
Premier des sept films de la période française de Buñuel, "Le Journal d'une femme de chambre" (1963) est réputé le moins énigmatique d'entre eux. Point d'entrée idéal dans l'oeuvre du cinéaste, il détient pourtant une énigme de taille, proprement insoluble : l'impénétrable Célestine, personnage de petite bonne d'une ambiguïté complète, magistralement interprété par Jeanne Moreau. Critikat.com
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