Dans son petit appartement, Maria s’occupe seule de ses trois jeunes enfants et de son père Augustin qui perd peu à peu la mémoire. Elle est dépassée, d'autant plus qu'elle travaille chez elle pour une entreprise textile contre une rétribution médiocre. Le jour où l'on refuse à Augustin son entrée en maison de retraite, Maria sombre...
2012
Berlinale : Prix du Jury Oecuménique
Prix du Jury des lecteurs
Festival du Film International de San Sebastian : Nommé pour le Prix Horizons
Diego Pla (...) choisit le traitement d'un drame universel, davantage marqué par un contexte économique aliénant qu'une caractéristique nationale ou culturelle. Régulièrement et par fines touches implacables, l'explosion de la pauvreté se fait jour. Positif
C'est dans son absence totale de manichéisme que réside l'une des forces de ce film maîtrisé. (...) On ne peut que le recommander chaleureusement. 20 Minutes
La caméra de Rodrigo Pla capte ce conte universel avec une pudeur et une délicatesse rares. (...) Une magnifique leçon d'humanité dont on ressort ébranlé (...). Le Monde
La (...) grande qualité du film, c'est son travail visuel : images aux tonalités grises, verdâtres, décors sans lustre, qui confèrent peu à peu au récit une sorte d'abstraction existentielle. On aimerait voir plus de films français "moyens" aussi subtils. Les Inrocks
"La demora" (...) fout un coup au moral. Format scope, cadrage soigné pour cette sombre fable du délaissement ultime. Libération
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