Voilà qu’un siècle encore a passé dans le Vieux Continent… De lourdes armées foulent le cœur de la civilisation et de nouveaux canons frappent les villes. Dans le massacre et les ruines, le beau, le magnifique, le sacré, créé au cours de millions de minutes et d’heures de labeur obstiné, est anéanti…
À travers l’histoire de la collaboration de Jacques Jaujard et du Comte Franziskus Wolff Metternich pour la préservation des trésors du musée du Louvre, Sokourov explore les rapports entre l’art et le pouvoir, et questionne ce que l’art nous dit de nous-mêmes au cœur même de l’un des conflits les plus meurtriers qu’ait connu le monde.
2015
Mostra de Venise : Nommé pour le Lion d'Or
Nommé pour le Prix du Meilleur scénario
Sokourov se sert du Louvre pour peindre une ruine du temps. (…) "Francofonia" élabore sa propre sauvegarde imaginaire de l’art dans les replis de l’image de cinéma. Cahiers du Cinéma
Avec "Francofonia", Alexandre Sokourov ausculte brillamment la culture européenne à travers un de ses sites emblématiques, le Louvre, pendant la Seconde Guerre mondiale. Transfuge
Avec cette œuvre poétique et artisanale, Sokourov met en relief et en lumière, mieux qu’avec une pesante fresque historique, ce qui relie les époques et les hommes, les pays et les sensibilités : l’art comme lingua franca de la civilisation occidentale. Les Inrocks
Soukourov, en mêlant divers genres de récits, crée un espace cinématographique inédit, quelque part entre documentaire et fiction. Positif
Ces chocs spatio-temporels, ces expériences érudites, ces associations parfois fulgurantes rappellent les travaux tardifs de Jean-Luc Godard ou de Chris Marker. Comme modèles, il y a pis... Télérama
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