Marianne Winckler, écrivaine reconnue, entreprend un livre sur le travail précaire. Elle s’installe près de Caen et, sans révéler son identité, rejoint une équipe de femmes de ménage.
Confrontée à la fragilité économique et à l’invisibilité sociale, elle découvre aussi l’entraide et la solidarité qui unissent ces travailleuses de l’ombre.
2021
Festival de Cannes - Quinzaine des Réalisateurs : Film d'ouverture
Festival internationnal du film de San Sebastian : Prix du public pour un film européen (Emmanuel Carrère)
Nommé pour le Prix du public de la ville de Donostia (Emmanuel Carrère)
Le film Ouistreham est un miracle de cinéma social dans la lignée d’un Ken Loach. 20 Minutes
Carrère invente un film ambigu, à la lisière de plusieurs mondes, sur le fil, un film-funambule ouvert à des perspectives vertigineuses. Mais ce qui est peut-être le plus sûrement documenté dans ce long métrage bouleversant et simple à la fois, c’est l’écart, l’étanchéité entre les milieux sociaux, l’écart entre le réel et sa mise en forme artistique, l’écart entre la précarité et ceux qui n’en souffrent pas, l’écart entre deux réalités parallèles, le monde des écrivains et celui des femmes de ménage. Positif
Cheminant sur une ligne de crête entre fiction et documentaire, Emmanuel Carrère filme, avec des actrices non professionnelles saisissantes de justesse, les gestes répétitifs qui usent prématurément les corps, les journées fragmentées qui détruisent les vies de famille mais aussi l’humanité, la solidarité de ce chœur de femmes. L'Humanité
On portera ce choix au crédit du film, qui parvient à dresser un portrait des damnés du libéralisme voués à marner sans jamais protester : « Ne cherchez pas à faire l’éducation de ceux qui en ont plus que vous. » L'Obs
L’actrice incarne à la perfection une journaliste infiltrée sur les ferrys parmi les femmes de ménage. Le Figaro
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