Corse, 1995. Lesia vit son premier été d'adolescente.
Un jour, un homme fait irruption et la conduit à moto dans une villa isolée où elle retrouve son père, en planque, entouré de ses hommes.
Une guerre éclate dans le milieu et l'étau se resserre autour du clan. La mort frappe. Commence alors une cavale au cours de laquelle père et fille vont apprendre à se regarder, à se comprendre et à s'aimer.
2025
Césars : nommé Meilleur premier film (Julien Colonna)
2024
Festival de Cannes : en sélection officielle - catégorie Un Certain Regard (Julien Colonna)
De son rythme effréné à l’interprétation farouche de ses comédiens, le Royaume est un très grand film de cavale. L'Humanité
Une force archaïque très puissante traverse ce brillant premier-long métrage et nous tient en haleine, mobilisés, de sa séquence inaugurale à son générique de fin. Bande à part
Fascinante fresque épique portée par une mise en scène à la fois naturaliste et organique, [...] "Le Royaume" s'impose aussi comme un émouvant récit initiatique [...]. Le Journal Du Dimanche
Pour son premier long-métrage, remarqué dans la section Un Certain Regard cannoise, Julien Colonna frappe fort et signe une œuvre d’une rare maîtrise, autour d’une relation entre une adolescente et son père, parrain corse tour à tour chasseur ou proie. Nice-Matin
Julien Colonna déploie une belle étude de ce qu’il reste d’une relation père-fille lorsque la violence se transmet en héritage. Les Inrockuptibles
Sa puissante originalité consiste à mêler l'histoire intime (et universelle) des rapports père-enfant à une ample fresque, qui évite les pièges du film à thèse sur le "problème corse". Son style allie l'hyperréalisme du portrait de milieu avec l'élégie tragique de certains westerns crépusculaires et pose la question de la masculinité toxique au sein d'un groupe social. Positif
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