Paris, un matin. Une poignée de jeunes, de milieux différents. Chacun de leur côté, ils entament un ballet étrange dans les dédales du métro et les rues de la capitale. Ils semblent suivre un plan. Leurs gestes sont précis, presque dangereux. Ils convergent vers un même point, un Grand Magasin, au moment où il ferme ses portes. La nuit commence.
Il y a du Luchino Visconti chez Bertrand Bonello, dans son goût pour la peinture d'univers déliquescents, point commun de ses trois derniers films. Télérama
On reconnaît un grand film à sa capacité de porter à un haut degré de fusion plusieurs caractéristiques essentielles et contradictoires du cinéma : rendre les idées sensibles et filmer des corps en mouvement, produire de la pensée et capter le réel visible. Le nouvel ouvrage de Bertrand Bonello parvient à réaliser cette délicate alchimie. Le Monde
Qui est encore vivant dans ce monde réifié ? Qui échappe au statut d'objet dans ce grand magasin aux dimensions du monde occidental ? Qui est humain et qui est juste une chose, a thing ? (...) Le film pointe la grande naïveté de ses protagonistes, leur absolue confusion de tout, sans jamais pour autant rompre l'absolue empathie qu'il éprouve pour leur colère, leur fragilité, cette part d'innocence qui gît au coeur de leur criminalité. Les Inrockuptibles
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