Par une journée d'été, Nora et sa mère Fatma prennent la route en direction de Fleury-Mérogis, où des femmes rendent régulièrement visite à un proche, un fils, un père, un frère, un compagnon. À l'entrée de l'établissement, elles retrouvent les visages connus des gardiens et des autres visiteuses : Judith, Houria, Sonia, Nawell... C'est le début d'une longue traversée de sas en sas, des premiers contrôles jusqu'au parloir. Mais ce jour-là, la canicule rend l'attente insupportable.
Rachida Brakni, qui passe à la réalisation, frappe fort avec ce portrait de quelques « condamnées collatérales » à la prison. C'est d'abord un superbe gynécée (composé d'actrices professionnelles et non professionnelles), d'une mixité sociale exemplaire et d'une solidarité insolente. Télérama
Un huis-clos aussi esthétique et vibrant qu’oppressant. Libération
Cris, larmes, rires, bagarres, étreintes… à travers l’émotion des protagonistes, c’est le procès de l’humanité tout entière qui se joue à huis clos, sous nos yeux. aVoir-aLire.com
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