Aldo, simple ouvrier, vit en couple avec Irma dont le mari travaille en Australie. À la mort de ce dernier, Irma lui annonce qu'elle renonce au mariage et le quitte. Elle aime ailleurs. Aldo quitte alors son travail et la ville de son malheur pour sillonner les routes d'Italie. Il emmène sa fille, Rosina, dans cette errance qui le conduit, de femme en femme, vers le désespoir absolu. Au terme de sa longue route, il retourne dans son village et tente de revoir Irma...
Tourné en noir et blanc dans la plaine du Pô, accompagné par la déchirante mélodie de Giovanni Fusco, le film témoigne du génie plastique qui transpose un paysage en état d'âme. Le Monde
"Le Cri" trace (...) le portrait impitoyable d'une société qui avance obstinément, sans jamais se retourner pour vérifier que tout le monde suit... C'est dans ces aspects politiques, sociaux et psychologiques que "Le Cri" paie encore son tribut au néoréalisme. Moins connu (...), "Le Cri" est un film essentiel dans l'oeuvre d'Antonioni. Les Inrockuptibles
Il faut revoir le "Cri" [de Michelangelo Antonioni], un drame où il n'a pas encore trouvé la quintessence de son style, (...) une oeuvre qui renoue avec le néoréalisme. (...) Le plus passionnant c'est qu'il ne ressemble pas beaucoup à ses autres films. Un film paysage d'une vraie liberté. L'Humanité
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