Sophia Aram

Sophia Aram

Sophia Aram
Sophia Aram sur scène à la Cidrerie de Beuzeville, le 11 décembre 2021.
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (52 ans)
Ris-Orangis (France)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Institut national des langues et civilisations orientalesVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Actrice, animatrice de télévision, humoriste, chroniqueuseVoir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Khadija Aram (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Le Parisien (depuis )
France Inter (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
www.sophia-aram.comVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Molière de l'humour ()
Prix de la laïcité de l'association Comité Laïcité République ()
Chevalier de la Légion d'honneur‎ ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Le Monde d'après (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Wikipedia
Sophia Aram
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Sophia Aram sur scène à la Cidrerie de Beuzeville, le 11 décembre 2021.
Biographie
Naissance
29 juin 1973Voir et modifier les données sur Wikidata (52 ans)
Ris-Orangis (France)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Institut national des langues et civilisations orientalesVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Actrice, animatrice de télévision, humoriste, chroniqueuseVoir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Khadija Aram (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Le Parisien (depuis 2023)
France Inter (depuis 2008)Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
www.sophia-aram.comVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Molière de l'humour (2024)
Prix de la laïcité de l'association Comité Laïcité République (2024)
Chevalier de la Légion d'honneur‎ (2025)Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Le Monde d'après (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Sophia Aram, née le 29 juin 1973 à Ris-Orangis (Essonne), est une humoriste, comédienne, chroniqueuse à la radio et animatrice de télévision française. Autrice et interprète de plusieurs spectacles humoristiques, elle reçoit le Molière de l'humour en 2024 pour Le Monde d’après. Elle anime également des chroniques à la radio, sur NRJ, Europe 2 et, depuis 2008, sur France Inter.

Biographie

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Famille

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Issue d'une fratrie de quatre filles et deux garçons[1], Sophia Aram grandit à Trappes dans les Yvelines[2]. La famille de Sophia Aram est d'origine marocaine[3]. Son père est cuisinier à Radio France[4] tandis que sa mère, Khadija Aram, née en 1949 à Casablanca au Maroc[1], a été adjointe au maire de Trappes Guy Malandain (PS), dans les années 2000.

Jeunesse et formation

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Sophia Aram est scolarisée au lycée de la Plaine de Neauphle de Trappes, où elle s'initie à l'improvisation, qu'elle pratiquera ensuite avec la compagnie Déclic Théâtre d'Alain Degois[5], où elle côtoie notamment Jamel Debbouze. Elle prend part à des matches et participe à la coupe du monde d'improvisation organisée au Québec. Elle débute au théâtre avec la compagnie du théâtre du Sable. Bonne élève, elle envisage de se consacrer à l'éducation[6] ou au journalisme et étudie à l'Institut national des langues et civilisations orientales où elle obtient une maîtrise d'arabe[7],[8].

De sa jeunesse, elle évoque ses professeurs « des communistes hyper engagés, qui nous considéraient comme des citoyens en construction » » ou son père « très croyant, très pratiquant, mais qui ne nous a jamais fait chier avec la religion »[9]. Par ailleurs, avec son oncle, elle participe aux manifestations initiées par l'association SOS Racisme[2].

Scène

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En 2007, elle réalise son premier « seule en scène » avec Du plomb dans la tête, qui met en scène une cellule de soutien psychologique à la suite du suicide d’une enseignante dans sa classe de maternelle[10]. Ce spectacle est joué quatre cents fois. Il est édité en DVD par Studio Canal.

En juillet 2010, elle présente son second spectacle, Crise de foi, un « seule en scène » mettant dos à dos les trois religions abrahamiques.

En 2015, elle joue son troisième spectacle, Le fond de l'air effraie, où elle se livre à une critique de certaines personnalités telles qu'Éric Zemmour, Valérie Trierweiler ou Emmanuel Todd. Elle y critique également l'islam radical et affirme le droit au blasphème, tout en dénonçant la récupération politique des attentats de janvier 2015 en France[11].

Audiovisuel et presse

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Sophia Aram fait ses débuts à la télévision dans CIA, le club de l'info amateur et Les Enfants de la Télé, des émissions présentées par Arthur. Elle participe à l'écriture de programme pour le groupe Endemol[12].

L'humoriste intervient sur NRJ et sur Europe 2. En 2008, elle tient une chronique hebdomadaire sur France Inter dans l'émission Le Fou du Roi de Stéphane Bern. En septembre 2010, la station lui confie une chronique hebdomadaire les lundis matin dans la matinale. Après l'éviction de Gérald Dahan, elle passe d'une à deux chroniques hebdomadaires (lundi et mercredi). Le 23 mars 2011, elle se livre à une critique acerbe du Front national, en comparant ses électeurs à des « gros cons »[13]. Cette chronique vaut à France Inter un rappel à l'ordre de la part du CSA[14]. Le 31 août 2011, elle épingle la station Sud Radio, en indiquant que les électeurs du Front national avaient désormais une station bien à eux pour exprimer leurs idées[15].

Depuis septembre 2012, ses chroniques matinales sur France Inter sont diffusées les mardis et mercredis. Dès sa chronique du 11 septembre, elle fait réagir Audrey Pulvar après avoir dénoncé un conflit d'intérêts entre Arnaud Montebourg, Matthieu Pigasse et la journaliste récemment nommée à la tête des Inrockuptibles[16],[17].

À partir de la rentrée 2013, elle anime un nouveau talk-show, diffusé sur France 2 du lundi au vendredi en access prime-time intitulé Jusqu'ici tout va bien[18]. L'émission subit les critiques de la presse[19],[20] et ne parvient pas à fédérer le public[21]. Elle passe à deux reprises sous la barre des 3 % d'audience durant la deuxième semaine de diffusion et la chaîne envisage de la déprogrammer[22]. Elle est pour cela rapidement remaniée, ce qui implique la fin du direct (afin de « gommer les longueurs et les hésitations ») et l'arrivée d'un coanimateur, Jean-Pierre Coffe[23]. Ce dernier quitte l'émission après deux jours. BFM TV indique que le manque à gagner en revenus publicitaires pour la chaîne, dû à la faiblesse de l'audience, s'élèverait à 30 000 euros par jour, soit 600 000 euros depuis le début de l'émission jusqu'au 22 octobre[24]. Le programme coûte 70 000 euros (hors frais techniques) par jour. En dépit d'un horaire avancé en novembre 2013, l'audience reste très basse[réf. nécessaire]. Finalement, France 2 annonce l'arrêt de l'émission au 20 décembre 2013[25]. Elle reçoit avec humour son Gérard de la télévision 2013 pour « l'émission dont les concepteurs auraient peut-être dû attendre les audiences avant de lui donner un titre ».

Au fil des années, elle change le ton de ses chroniques radiophoniques, et se concentre sur le fond du message politique en se dégageant de la pression de faire rire[9],[26].

À partir de 2023, Sophia Aram publie une chronique hebdomadaire dans le quotidien Le Parisien[9],[27].

Vie privée

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Elle écrit ses spectacles avec son compagnon Benoît Cambillard, qui dirige leur société de production. Elle est fille de musulmans, lui fils de protestants ; ils ont, en 1998, un enfant auquel ils donnent un prénom juif, Chaïm[7],[28].

Personnages et imitations

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  • Sa tante Fatiha est le « portrait nostalgique » d’une femme de la banlieue au sein d'une communauté solidaire quand les voisins se parlaient sans s'occuper des origines et des religions de chacun, ignorante de la « gangrène communautaire »[29],[30].
  • À la suite des manifestations anti-mariage pour tous, Ludovine de la Malbaise, qui fait directement référence à Ludovine de La Rochère, devient « un des personnages fétiches » de Sophia Aram. Elle évoque une militante « réac, homophobe et islamophobe ». Ainsi Ludovine de la Malbaise se dit très déçue par Valérie Pécresse quand celle-ci engage, en tant que présidente de Région, une campagne de communication sur la contraception et l’IVG. Par contre, Ludovine de la Malbaise a un orgasme quand elle entend Éric Zemmour indiquer qu'« appeler ses enfants Sue Ellen ou Mohammed, c’est un signe manifeste d’autoségrégation »[31],[32].
  • Marion Maréchal-Le Pen échangeant avec Marine Le Pen, jouée par François Morel, les humoristes y évoquent la mort d'Alan Kurdi, l'exclusion de Jean-Marie Le Pen du Front national ou le faux compte Twitter de la présidente du FN[33].
  • Dans son spectacle Le Monde d’après, Laurène est le personnage principal qui lui permet de caricaturer une jeune femme de culture woke. Laurène, à la voix stridente, esquisse des « cœurs avec la main » et des « vagins avec les doigts », en soutien « aux personnes racisées »[9].

Prises de positions politiques

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Positionnement

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Sophia Aram est de culture musulmane mais se revendique « complètement athée » et se décrit comme « avant tout française » et engagée à gauche comme « sociale-démocrate »[34],[35],[36].

En 2011, à la suite de ses chroniques critiques du Front national et de Jean-Marie Le Pen : « Entre quelqu'un qui penserait que tous ses malheurs sont dus à la présence d'étrangers en France et un gros con, j'ai du mal à faire la différence », le FN dénonce les « propos infâmes » de Sophia Aram. Celle-ci reçoit des insultes et menaces qui conduisent la préfecture de police à lui octroyer une protection policière[34],[37].

En 2012, une chronique de Sophia Aram sur France Inter qu'elle concluait en qualifiant de « vulgaire » la ministre chargée de l'apprentissage Nadine Morano a déclenché une réaction de défense de cette dernière. Nadine Morano a ainsi affirmé dans l'émission C à vous sur France 5, puis sur RMC avec Jean-Jacques Bourdin, que le directeur de France Inter Philippe Val l'avait appelée « pour s'excuser » de la chronique de Sophia Aram. Mais la chroniqueuse a réagi en indiquant que son directeur n'a pas appelé la ministre, « Morano ment », et en demandant la démission de la ministre[38],[39].

Alors que Sophia Aram critique « les électeurs de Donald Trump, les Gilets jaunes, les pro-hydroxychloroquine, les téléspectateurs des émissions de Cyril Hanouna, les islamo-gauchistes », l'association Acrimed qualifie, en 2021, ses chroniques matinales sur France Inter de « mascarade teintée de démagogie » alors que celle-ci prétend « rassembler » et lutter « contre les divisions »[40].

En 2023, le quotidien Libération la décrit comme donnant « des coups, à l’extrême droite, à l’extrême gauche, aux religieux, islamistes en particulier, aux gilets jaunes, aux antivaccins, à Raoult, à Bolloré et ses affidés »[36].

En 2024, le quotidien l'Opinion la décrit comme « laïcarde tendance Printemps républicain »[41], et Le Monde comme très engagée pour la lutte contre l’antisémitisme et critique de la gauche, en particulier de La France insoumise. Ses critiques soulignent que Sophia Aram « épargne Emmanuel Macron et la droite », alors que ses soutiens la voient comme « l’esprit libertaire de Charlie Hebdo »[9].

En mai 2024, pendant la guerre de Gaza, Sophia Aram dénonce lors de la cérémonie des Molières le « silence assourdissant » du monde de la culture concernant l’attaque du Hamas contre Israël du 7 octobre 2023[42],[43]. Elle dénigre par la suite l’humoriste Blanche Gardin qui l’a accusée d’islamophobie, et s’en prend également à l’humoriste Guillaume Meurice qui a fait une blague sur le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, et au député LFI Aymeric Caron qui a critiqué son discours des Molières, les accusant de racisme[42].

Selon le journaliste spécialisé Daniel Schneidermann, qui a écouté pendant deux ans ses chroniques radiophoniques, Sophia Aram invisibiliserait complètement les problèmes environnementaux[44],[45]. Par ailleurs, le même auteur relève dans un de ses ouvrages qu'elle y épargne très largement le « pouvoir macroniste »[46].

Elle est signataire de l'appel lancé le 20 février 2025 par le magazine Le Point sous l'intitulé « Halte aux campagnes de désinformation et de dénigrement menées sur Wikipédia »[47],[48].

Sa chronique moquant en juin 2025 la Flottille de la liberté pour Gaza, publiée par Le Parisien, est critiquée par la Société des journalistes du quotidien qui lui reprochent « une légèreté qui interroge » sur la catastrophe humanitaire à Gaza et des « quolibets racistes » visant les membres de la mission humanitaire[49],[50]. Elle répond au communiqué de manière ironique en proposant sa demande d’adhésion à La France insoumise pointant ainsi sa reprise par « des figures du mouvement de gauche radicale »[51],[52].

Publications

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Essai

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  • 2021 : La Question qui tue : Perfidies ordinaires, maladresses et autres micro-agressions, Denoël, Paris, 176 p.[53].

Ouvrages collectifs

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  • 2011 : préface de la bande dessinée collective 12 septembre l'Amérique d'après du dessinateur Enki Bilal, édité par Casterman[54].
  • 2017 : participation à l'ouvrage collectif, Qu'est-ce que la gauche ?, Paris, Fayard, 2017, 234 p. (ISBN 978-2-213-70458-6).
    Les journalistes Cécile Amar (L'Obs) et Marie-Laure Delorme (Le Journal du dimanche) dirigent cet ouvrage qui réunit une trentaine de contributions parmi lesquelles celles de Sophia Aram.

Livre audio

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  • 2021 : La Question qui tue, lu par l'autrice, Gallimard, « Écoutez Lire », Paris, 58 min.

Spectacles

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Icône signalant une information Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données Les Archives du spectacle.

  • 2006 : Du plomb dans la tête[36]
  • 2010 : Crise de Foi[36]
  • 2015 : Le fond de l'air effraie[36]
  • 2019 : À nos amours[55]
  • 2023 : Le Monde d'après[2]

Filmographie

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Cinéma

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  • 2011 : La Lettre (court métrage) de François Audoin : Nora
  • 2018 : Neuilly sa mère, sa mère ! (long métrage) de Gabriel Julien-Laferrière
  • 2021 : Flashback de Caroline Vigneaux : Gisèle Halimi

Doublage

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  • 2012 : Sammy 2 (film d'animation) de Ben Stassen et Vincent Kesteloot : le poisson chirurgien / les poissons chauve-souris / Bryn / Don (version française)
  • 2013 : Pourquoi les femmes sont-elles plus petites que les hommes ? (documentaire) de Véronique Kleiner : narration
  • 2020 : Josep d’Aurel : l'infirmière (version originale)
  • 2023 : En toute liberté : une radio pour la paix de Xavier de Lauzanne (narration)[56],[57]

Distinctions

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Récompenses

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  • Prix Attention Talent Humour Fnac 2006[58]
  • Prix du festival Juste pour rire de Nantes 2006
  • Festival de Saint-Gervais 2007 : Prix du jury et prix du public
  • Festival d’humour de Vienne 2009 : Prix du jury et des techniciens
  • Molières 2024 : Molière de l'humour pour Le Monde d’après[59],[60]
  • Prix du Grand Orient de France 2024[9]
  • Prix national de la laïcité 2024 (organisé par le Comité Laïcité République)[61],[62]
  • Prix CRIF-Pierrot Kauffmann 2025[63]

Décoration

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Chevalier de la Légion d'honneur Chevalière de la Légion d'honneur. Le 11 juillet 2025, elle est nommée au grade de chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur[64] au titre de « humoriste, comédienne ; 27 ans de services »[65].

Notes et références

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  1. a et b « Khadija Aram » Accès libre, sur lemondefeminin.com, 18 février 2013 (consulté le 15 mars 2023).
  2. a b et c Lauralie Margalejo, « Pour Sophia Aram : « l’extrême gauche alimente la colère que l’extrême droite recycle » », sur Public Sénat, 24 mars 2024 (consulté le 17 janvier 2025).
  3. Valérie Lehoux, « Sophia Aram : « Contrairement aux apparences, je ne suis pas une petite chose fragile », Télérama, 5 janvier 2013.
  4. « Les omelettes de mon père », sur France Inter, 17 juin 2019 (consulté le 14 mars 2023)
  5. Alain Degois, dit « Papy » - Made in Trappes, 2013 (ISBN 978-2-36658-012-9), page 213.
  6. Le one-woman-show de l'ancienne pionne Le one-woman-show de l'ancienne pionne, leparisien.fr, 22 octobre 2005, par Anne-Cécile Juillet : « J'ai passé mon bac, puis je me suis inscrite aux Langues orientales : comme j'avais été pionne au collège Gagarine et que le contact avec les élèves me plaisait bien, je pensais devenir conseillère principale d'éducation.»
  7. a et b Macha Séry, « Sophia Aram - À l'école de l'humour noir », Le Monde, 7 mars 2008.
  8. Doan Bui, Isabelle Monnin, « Sophia Aram : la « bobo » de Trappes et les « gros cons », Nouvelobs.com, 25 juin 2012.
  9. a b c d e et f Olivier Faye, « Sophia Aram, trêve de plaisanterie », Le Monde, 29 décembre 2024 (consulté le 15 janvier 2025)
  10. Séverine Kodjo-Grandvaux, « Vous avez dit loufoque... », Jeune Afrique, 30 novembre 2008.
  11. (en) Jonathan Ervine, Humour in Contemporary France: Controversy, Consensus and Contradictions, Liverpool University Press, 29 novembre 2019 (ISBN 978-1-78962-464-9, lire en ligne), p. 155
  12. « Biographie de Sophia Aram », Evene.
  13. « Gros cons ? » [vidéo], sur Dailymotion (consulté le 4 août 2020).
  14. « Le CSA se saisit de l'affaire des « gros cons » de Sophia Aram », Le Point, 29 mars 2011 (consulté le 29 mars 2011).
  15. « Sophia Aram se paye le public de Sud Radio », Le Figaro, 31 août 2011.
  16. Anthony Palou, « Sophia Aram, l'agitatrice », Le Figaro, 16 septembre 2013.
  17. « Sophia Aram provoque Audrey Pulvar », Le Figaro (consulté le 16 septembre 2012).
  18. Daniel Psenny, « Sophia Aram, sans filet », Le Monde, 16 septembre 2013.
  19. Sandra Lorenzo, « Sophia Aram sur France 2 : les 5 erreurs de Jusqu'ici tout va bien », Le Huffington Post, 19 septembre 2013.
  20. Louis Haushalter, « On a regardé la première de Sophia Aram sur France 2 », Europe 1, 16 septembre 2013.
  21. Julien Bellver, « Audiences : Sophia Aram au plus bas, une déprogrammation imminente ? », Ozap, 20 septembre 2013.
  22. Alexis Delcambre, Joël Morio, Alexandre Piquard, « France 2 piégée dans la bataille de l'avant-soirée », Le Monde, 27 septembre 2013.
  23. Alexandre Le Drollec, « Jean-Pierre Coffe épaule Sophia Aram », nouvelobs.com, 30 septembre 2013.
  24. Simon Tenenbaum, « Ce que le naufrage de Sophia Aram va coûter à France 2 », bfmtv.com, 22 octobre 2013.
  25. « France 2 annonce l'arrêt d'Aram », liberation.fr, 6 décembre 2013.
  26. Daniel Schneidermann, Le Charlisme, Seuil, 2025, 139 p. (ISBN 9782021583434), p. 67
  27. « La croisade de Blanche Gardin. Dans sa chronique hebdomadaire, l’humoriste Sophia Aram s’adresse directement à Blanche Gardin », sur Le Parisien, 14 juillet 2024 (consulté le 18 janvier 2025)
  28. Luc Le Vaillant, « Non de dieu », Libération, 30 septembre 2010.
  29. Arielle Grana, « Sophia Aram et son Monde d’après un seule-en-scène hilarant et sans concessions », sur lesboomeuses.com, 30 novembre 2023 (consulté le 17 janvier 2025).
  30. Aurélie Raya, « Sophia Aram : « Ce n’est pas moi qui ai changé, c’est la gauche qui a changé » », sur Le Point, 13 octobre 2023 (consulté le 17 janvier 2025).
  31. Christophe Martet, « « Ludovine de la Malbaise », alias Sophia Aram, très déçue par Valérie Pécresse », sur Komitid, 25 avril 2016 (consulté le 17 janvier 2025).
  32. Julia Tissier, « Quand Sophia Aram, aka Ludovine de la Malbaise, jouit en écoutant Zemmour », sur Les Inrockuptibles, 25 juin 2016 (consulté le 17 janvier 2025).
  33. « Sophia Aram campe Marion Maréchal-Le Pen et cette dernière prend cher », sur Les Inrockuptibles, 7 septembre 2015 (consulté le 17 janvier 2025).
  34. a et b Hadrien Brachet, « Sophia Aram ne fait pas rire l'extrême droite », Le Monde,‎ 10 décembre 2011 (lire en ligne, consulté le 16 janvier 2025)
  35. « Sophia Aram fait son show au Palais des glaces », France Info,‎ 25 septembre 2015 (lire en ligne, consulté le 16 janvier 2025)
  36. a b c d et e Quentin Girard, « Sophia Aram, sa liberté de penser », Libération,‎ 20 août 2023 (lire en ligne, consulté le 16 janvier 2025)
  37. « L'humoriste Sophia Aram sous protection policière », Le Point,‎ 7 décembre 2011 (lire en ligne, consulté le 16 janvier 2025)
  38. « Sophia Aram demande la démission de Nadine Morano », L'Humanité,‎ 10 janvier 2012 (lire en ligne, consulté le 16 janvier 2025)
  39. « Excuses Val : Pour Aram, « Morano ment » (Libé) », Arrêt sur images,‎ 9 janvier 2012 (lire en ligne, consulté le 16 janvier 2025)
  40. Mathias Reymond, « Le combat de Sophia Aram contre les « cons » », sur Acrimed, 25 janvier 2021
  41. « Guillaume Meurice contre Sophia Aram: les dessous de la guerre des rires sur France Inter », 12 mai 2024 (consulté le 14 mai 2024)
  42. a et b « Nouvelle passe d’armes entre Sophia Aram et l’humoriste Blanche Gardin », sur www.20minutes.fr, 15 juillet 2024 (consulté le 25 juillet 2024)
  43. « Sophia Aram, Eva Rami… Les Molières consacrent deux femmes humoristes », sur www.20minutes.fr, 7 mai 2024 (consulté le 25 juillet 2024)
  44. [vidéo] Le Média, « Charlie Hebdo : comment les amis de Sarkozy et de Valls l'ont détourné, par Daniel Schneidermann. » (à 37 min 41 s), sur YouTube, 21 janvier 2025
  45. Daniel Schneidermann, Le Charlisme, Seuil, 2025, 139 p. (ISBN 9782021583434), p. 115
  46. Daniel Schneidermann, Le Charlisme, Seuil, 2025, 139 p. (ISBN 9782021583434), p. 93-95
  47. « Halte aux campagnes de désinformation et de dénigrement menées sur Wikipédia », Le Point,‎ 20 février 2025 (lire en ligne)
  48. Audrey Senecal, « Militantisme et désinformation : l’appel d’une centaine de personnalités face aux dérives de Wikipédia », Le JDD,‎ 21 février 2025 (lire en ligne)
  49. « Les journalistes du « Parisien » se désolidarisent de Sophia Aram », sur 20 Minutes, 18 juin 2025 (consulté le 18 juin 2025)
  50. Libération et AFP, « «Légèreté» et «racisme» : Sophia Aram épinglée par les journalistes du «Parisien» après une chronique sur la Flottille pour Gaza », sur Libération, 18 juin 2025 (consulté le 18 juin 2025)
  51. Mathilde Seifert, « «Mea culpa à tous "les offensés chroniques"» : Sophia Aram rétorque à la Société des Journalistes du Parisien », sur lefigaro.fr, 18 juin 2025 (consulté le 19 juin 2025)
  52. Vincent Gibert avec AFP, « Sophia Aram répond à la rédaction du « Parisien » qui l’accuse de « racisme » anti-suédois », sur huffingtonpost.fr, 19 juin 2025 (consulté le 19 juin 2025)
  53. Pascale Vergereau, « « On n’est que dans le clash » : dans son livre, l’humoriste Sophia Aram réclame davantage de tact », Ouest France,‎ 7 mars 2021 (lire en ligne, consulté le 17 janvier 2025)
  54. « 12 septembre. L’Amérique d’après. Enki Bilal (dessinateur), Pascal Delannoy (présenté par) », sur Radio France Édition, 2011 (consulté le 18 janvier 2025).
  55. « Sophia Aram au Palais des Glaces en 2019 avec son nouveau spectacle - Sortiraparis.com », sur www.sortiraparis.com (consulté le 30 janvier 2019)
  56. [vidéo] « En toute liberté - une radio pour la paix », AlloCine (consulté le 23 janvier 2025)
  57. Clarisse Fabre, « « En toute liberté, une radio pour la paix » : sur les ondes, des Irakiens prônent le vivre-ensemble », sur Le Monde, 9 mars 2023 (consulté le 23 janvier 2025)
  58. Ingrid Pohu, « Sophia Aram fait l'école du rire sur scène », 20minutes,‎ 6 novembre 2006 (lire en ligne, consulté le 16 janvier 2025)
  59. « Molières 2024 : Sophia Aram dénonce « le silence assourdissant » après le 7 Octobre », Le Point,‎ 7 mai 2024 (lire en ligne, consulté le 7 mai 2024)
  60. François Aubel, #MeToo Théâtre, coupes budgétaires, Israël, Iran... Une 35e Nuit des Molières plus politique que jamais, lefigaro.fr, 7 mai 2024
  61. « Sophia Aram : « Mon message aux laïcs qui se taisent : arrêtez de nous laisser seuls et parlez ! » », L'Express,‎ 7 novembre 2024 (lire en ligne, consulté le 16 janvier 2025)
  62. Hadrien Brachet, « Sophia Aram et les deux gauches irréconciliables », Le Point,‎ 9 janvier 2025 (lire en ligne, consulté le 16 janvier 2025)
  63. « Le CRIF réunit personnalités politiques, associatives et religieuses à Paris pour son 39ᵉ dîner annuel, sur fond de montée de l’antisémitisme », Le Monde,‎ 3 juillet 2025 (lire en ligne, consulté le 13 juillet 2025)
  64. Le Monde avec AFP, « Légion d'honneur : Gisèle Pelicot, Sophia Aram, Mona Ozouf… Les femmes mises en avant dans la promotion du 14-Juillet », Le Monde, 13 juillet 2025.
  65. Décret du 11 juillet 2025 portant promotion et nomination dans l'ordre national de la Légion d'honneur, Journal officiel de la République française, no 162, 13 juillet 2025, texte no 6, NOR PRER2513316D, sur Légifrance.

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