Catalogue - page 2

Affiche du document Fin de concession

Fin de concession

De Pierre Carles

2h08min40

  • Documentaire
Où en est la critique radicale des médias en France dix ans après la parution de "Sur la télévision" de Pierre Bourdieu, des "Nouveaux chiens de garde" de Serge Halimi, du journal "Pour Lire Pas Lu/Le Plan B",des films de Pierre Carles "Pas vu pas pris" et "Enfin pris ?". Toujours d’attaque, semble t-il, à voir comment Carles et ses comparses repartent en 2009, fleur au fusil, à l’assaut de la citadelle TF1 et des dinosaures du PAF.  Leur documentaire porte sur la privatisation de TF1 et sur le fait qu’aucune chaîne de télévision n’a enquêté sur les conditions d’attribution de la première chaîne française au groupe industriel Bouygues, ou sur les rapports de la famille Bouygues avec un certain… Nicolas Sarkozy, avocat d’affaires de Martin Bouygues. Mais au fur et à mesure que Pierre Carles (alias Carlos Pedro, vrai-faux caméraman uruguayen) et sa bande de reporters pieds nickelés tentent de régler leurs comptes aux puissants de la télévision, les choses ne se déroulent pas comme prévu. Le réalisateur a perdu une partie de son fighting spirit ; ses adversaires savent désormais comment s’y prendre pour neutraliser ou ignorer l’ex-chevalier blanc du petit écran. Aussi, il en vient à se poser des questions sur son rôle de justicier, sur le contre-pouvoir, sur sa volonté de changer le monde. Et avec lui, chemine une réflexion ludique et bouleversante : que n’avons nous pas fait pour que rien ne bouge ? La critique des médias aurait-elle fait son temps ? Ou bien faut-il envisager de changer de méthodes ?
Forfait
Affiche du document La traque de l'affiche rouge

La traque de l'affiche rouge

De Jorge Amat

1h11min12

  • Documentaire
Ce film raconte la lutte, la chute et le procès du groupe de résistants à Paris fin 1943, nommé groupe de l’Affiche rouge. Dans ce film, nous racontons l’impitoyable traque que la police française (les Brigades spéciales) fit à ces résistants membres de la MOI qui fin 1943 était le seul groupe armé luttant contre l’occupant allemand à Paris. Qui sont-ils ? Boczow, juif hongrois, chef dérailleur, 20 attentats ; Witchitz, juif polonais, 15 attentats ; Wajsbrot, juif polonais, 1 attentat, 3 déraillements, Elek, juif hongrois, 8 déraillements, Grzywacz, juif polonais, 2 attentats, Fontanot, communiste italien, 12 attentats ; Rayman, juif polonais, 13 attentats ; Alfonso, Espagnol rouge, 7 attentats ; Manouchian. Arménien, chef de la bande, 56 attentats, 150 morts, 600 blessés. Pour la première fois, on montre les documents originaux, souvent inédits, jamais filmés ainsi que des photos d’identité judiciaire qui nous montrent les vrais visages de nos héros ainsi que des chefs des Brigades spéciales. Quelques témoins résistants au sein de la MOI (Irma Mico, Lise London, Paulette Sarcey, Adam Rayski, César Covo et Henry Karayan) racontent leur lutte, la solidarité, la terreur et la répression qu’ils ont subies. Pour bien comprendre les mécanismes de cette traque nous suivons l’historien Denis Peschanski aux archives du musée national de la Résistance, à la fondation de la Shoah, au Mont Valérien ainsi qu’aux archives de la préfecture de police.
Forfait
Affiche du document Camarades, il était une fois les communistes français

Camarades, il était une fois les communistes français

De Yves Jeuland

1h22min06

  • Documentaire
Une page de la société française semble s'être définitivement tournée avec la fin du XXe siècle. L'électorat communiste a fondu, le Parti a perdu son assise sociale, un univers s'est décomposé. Il n'est pourtant pas si lointain le temps où les communistes français représentaient une contre-société, où les discours de Thorez et de Marchais étaient écoutés religieusement à la Fête de l'Huma, où des générations d'enfants guettaient chaque semaine impatiemment la sortie de Pif Gadget chez le marchand de journaux. "Ma France" chantait Jean Ferrat. Cette France, c'était celle d'Aragon et de Picasso, d'Eluard et d'Yves Montand, la France du Mouvement de la Paix et de Tourisme et Travail, de la CGT et de l'Huma dimanche. Le PCF était alors le plus gros parti de France, avec ses cellules, ses sections, ses organisations culturelles et sportives, ses journaux régionnaux et ses bastions imprenables, de la ceinture parisienne au Midi rouge, du Nord au Limousin. Onentrait au Parti comme on entrait en religion. On avait ses héros, ses légendes, ses mythes. On était pour ou on était contre; 60 années de vie communiste en France rythmée et nourrie de documents, d'archives exceptionnels, de films militants, de chansons, de témoignages inédits de personnalités, mais aussi enrichies de familles de militants (mineurs du Gard, paysans de Haute-Vienne, cheminots du Pas-de Calais...). Une aventure collective et intime, une somme de destins pluriels, émouvants, drôles ou cruels, pour mieux comprendre les rites, les valeurs de cette France là... et de la culture des camarades.
Forfait

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