Documents pour «Michel de Maule»

Documents pour "Michel de Maule"
Affiche du document Tour de France, une belle histoire ?

Tour de France, une belle histoire ?

Jean-Emmanuel Ducoin

2h34min30

  • Sports
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206 pages. Temps de lecture estimé 2h34min.
« Qu'on ne s'y trompe pas. Le Tour nous trouble. D'abord parce qu'il est sans doute la plus ordinaire des aventures de l'extrême. Mais aussi parce qu'il nous parle alternativement d'un pays proche (la France) et d'un monde lointain (l'idée républicaine universelle). Prenons bien la mesure. Si le Tour ne nous racontait que des histoires de sports et de sportifs, sa légende mythologique, qui a traversé plus d'un siècle et hantée bien des cerveaux humains les plus brillants, n'aurait pas atteint de semblables sommets. Et nous ne serions pas, ici même, à nous lamenter sur la fin supposée et possible de son histoire. Autant l'avouer, l'envoûtement diabolique de la Grande Boucle a, en apparence, quelque chose d'inexplicable. Tout nous ramène aux hommes et la France dans toute leur exception à condition d'accepter qu'il y eut, dans l'idée même de l'édification de la France, une exception, et mieux encore, une exception républicaine. » Jean-Emmanuel Ducoin est journaliste à L’Humanité depuis 1986. Longtemps reporter, il devient chef-adjoint de la rubrique « politique et sociale » en 1997 avant d’être nommé rédacteur en chef du journal en 1999. Éditorialiste, chroniqueur, il a obtenu le « Lalique 1992 » pour une série d’articles consacrés aux Jeux olympiques d’hiver, et le prix Pierre-Chany, en 1997, qui récompense chaque année le meilleur article en langue française consacré au cyclisme. Il couvrira en 2008 son dix-neuvième Tour de France.
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Constellations

Henri Dutilleux

2h09min45

  • Musique
  • Youscribe plus
173 pages. Temps de lecture estimé 2h10min.
Cet ouvrage, très personnel dans la forme comme dans le ton, est le fruit de la profonde amitié qui lie Henri Dutilleux et Martine Cadieu. Au cours d'entretiens informels, quatre thèmes principaux émergent : musique, rencontres, affinités et rives de la mémoire. La musique, qui tisse des relations si subtiles, si fascinantes entre les timbres qu'elle harmonise l'inquiétude du temps. Les rencontres, qui évoquent aussi bien Robert Doisneau que Seiji Ozawa ou Rostropovitch. Les affinités, qui traitent de Teilhard de Chardin, du chant grégorien, de Proust ou des voyages dans les lieux saints. Enfin les rives de la mémoire, qui sont une évocation de son grand-père, peintre et ami de Corot, Van Gogh, Paul Jenkins, ou encore des manuscrits qu'il possède de Beethoven, Chopin, Ravel, Stravinsky. Né à Angers, en 1916, Henri Dutilleux entre en 1933 au Conservatoire de Paris. Il en sort avec un premier prix d'harmonie, de contrepoint et de fugue, avant d'obtenir le Grand Prix de Rome de composition en 1938. De 1945 à 1963, il est directeur du service des Illustrations musicales de la R. D. F. et de fait entre en contact avec des musiciens de toutes tendances, ce qui contribue à enrichir sa propre expérience de compositeur : la Symphonie n°1 est créée en 1951 par R. Désormière et l'orchestre National et le ballet Le Loup en 1953 par la compagnie Roland Petit. La Symphonie n° 2 (1959), créée par Charles Münch à Boston, puis Les Métaboles (1965), une de ses oeuvres les plus fréquemment jouées, enfin Tout un monde lointain, le concerto pour violoncelle et orchestre commandé par M. Rostropovitch, lui assurent un succès mondial. Le quatuor à cordes Ainsi la nuit est, fait exceptionnel, bissé lors de sa première audition à Paris. Henri Dutilleux a reçu le Grand prix national de la musique en 1967 pour l'ensemble de son oeuvre.
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Robinet de la Serve, l'énergumène créole

Patrick Imhaus

3h40min30

  • Débats et polémiques
  • Youscribe plus
294 pages. Temps de lecture estimé 3h40min.
   Énergumène ! Que de fois lui a-t-on lancé ce terme au visage, des bords de la Seine jusque dans son île natale de la Réunion. Difficile, pourtant, de trouver un homme plus convenable que ce Nicole Robinet de la Serve (1791-1842).     Descendant des pionniers installés au XVIIe siècle sur cette terre déserte, c'est un protestant austère et un patriote ardent que l'annexion anglaise de 1810 pousse à gagner la métropole. Journaliste, il publie en 1819 De la Royauté, un pamphlet au vitriol qui obtient un grand succès européen. Dans le sillage de La Fayette, il conspire et se retrouve en cour d'Assises. Sa gravité naturelle et son humour ravageur décontenancent tous ceux qui veulent le faire taire.     De retour dans son île en 1825, il s'attaque à l'autocratie coloniale. « Les Français d'Outre-Mer, clame-t-il, doivent jouir des mêmes droits que les métropolitains ! » Il fonde une société secrète, crée des journaux clandestins qu'on imprime dans les ravines. Froidement déterminé, il arrache l'élection d'une assemblée locale, la liberté de la presse, « légalité des blancs et des libres de couleur ». Ne s'arrêtant pas là - et tout en étant, tel Schoelcher à cette époque, hostile à une abolition immédiate et générale -, il déclare inéluctable la fin de l'esclavage. C'est dépasser les bornes. Désormais, beaucoup des colons lui vouent une haine tenace. D'autant que ce franc-maçon ne cache pas « les gouttes de sang nègre qui coulent dans ses veines... »    La biographie de cet homme d'exception n'avait jamais été écrite. Elle se lit comme un roman. Fruit de minutieuses recherches clans les archives publiques et privées, cet ouvrage apporte un éclairage singulier sur les cheminements de l'abolition de l'esclavage clans la première moitié du XIXe siècle et sur la relation de la France avec ses colonies à l'heure des indépendances américaines.
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Les Voisines d'Abou Moussa

Ahmed Toufiq

2h36min00

  • Romans et nouvelles
  • Youscribe plus
208 pages. Temps de lecture estimé 2h36min.
Au début du XIVe siècle, Abou Salim al-Jurâ'î, Ministre du Sultan, est reçu par le juge Ibn al-Hafid et le nouveau gouverneur Jarmûn. Au cours du dîner de réception, un incident met aux prises Chama, une jeune servante, et Abou Salim al-Jurâ'î. Toutefois celui-ci, sensible à l'exceptionnelle beauté de la jeune femme, la demande aussitôt en mariage à son maître... Mais al-Jurâ'î périt en mer au cours d'une campagne militaire. De retour à Salé, Chama épouse donc Ali, un Andalou fraîchement converti à l'islam, contre lequel s'acharne Jarmûn, qui la convoite. Elle ne trouvera protection qu'auprès du syndic des Chorfas de Salé et d'un ermite nommé Abou Moussa, doué de pouvoirs surnaturels. L'entraînant dans son sillage pour une mystique prière à la pluie, ce dernier sauve des femmes de la perdition par le mystère de sa sainteté. Ce livre, qui comme souvent chez l'auteur, entrecroise divers destins de femmes aux prises avec un monde d'hommes, milite pour un islam progressiste qui exalte l'image de la féminité et célèbre la victoire de la foi sur les perversions du pouvoir. Ahmed Toufiq, ministre des Habous et des Affaires islamiques du roi du Maroc, a suivi ses études à Marrakech puis à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Rabat. Il est l'auteur de nombreux ouvrages sur l'histoire du Maroc. Nous proposons ici la traduction en français de son premier roman.
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Lettres de combat

Pierre Caron de Beaumarchais

5h31min30

  • Etudes littéraires
  • Youscribe plus
442 pages. Temps de lecture estimé 5h31min.
Pierre Augustin Caron de Beaumarchais (1732-1799), connu surtout pour avoir écrit Le Barbier de Séville (1775) et Le Mariage de Figaro (1784), était considéré par ses contemporains comme un homme débordant d'activités. C'est aussi le portrait qu'esquissent de lui ces lettres inédites que nous publions. Elles nous familiarisent avec l'auteur, mais aussi avec l'horloger, l'inventeur, le dramaturge, l'homme d'affaires, le musicien, l'homme politique, l'armateur, le négociateur, le papetier, l'imprimeur, l'éditeur. Vie mouvementée s'il en fut, vie aventureuse aussi, au gré d'une destinée unique. Homme d'action en même temps qu'à sa façon philosophe, Beaumarchais s'attacha à la défense d'idées nouvelles tant en politique que dans la presse ou au théâtre. Il voulut être utile à son pays, laisser sa marque. Rien donc de surprenant qu'il choisisse pour devise le mot de Voltaire : « Ma vie est un combat ». Texte établi et commenté par Gunnar von Proschwitz Professeur émérite de langue et littérature françaises à l'Université de Göteborg, spécialiste du XVIIIe siècle français, Gunnar von Proschwitz s'est tôt intéressé à Beaumarchais. Il a publié une série d'ouvrages consacrés à Voltaire, Rousseau, Piron et aux relations culturelles entre la France et la Suède au Siècle des Lumières, ainsi que plusieurs études portant sur des francophiles suédois tels que Gustave III, le comte de Tessin et le comte de Scheffer. Professeur associé, en 1987, à l'Université de Paris-Sorbonne (Paris 1V), docteur Honoris Causa de l'Université Stendhal de Grenoble, Gunnar von Proschwitz est lauréat du Grand Prix de la Francophonie décerné par l'Académie française (1999) et officier de la Légion d'Honneur.
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Jeune Toubabou

Roger Decomis

3h41min15

  • Roman historique
  • Youscribe plus
295 pages. Temps de lecture estimé 3h41min.
Lors d'un parcours de reconnaissance dans le désert du Ténéré, trois amis se retrouvent prisonniers des sables, malgré leur grande expérience des rallyes, du fait de caprices mécaniques. Durant quatorze jours, ils endurent la soif et la faim, et cette longue période d'angoisse et d'isolement est propice au retour sur soi. Tandis que les corps souffrent les esprits vagabondent, et le narrateur redevient le jeune « toubabou » qu'il fut, seul enfant blanc de son petit village africain. Il se remémore alors cette enfance pleinement heureuse, qu'il revit dans toute son intensité : l'Afrique aux rythmes heurtés des désirs et des tam-tams, la « flamboyante jeune femme » qu'était sa mère, la nature abrupte et l'indomptable océan, tout comme les singulières figures d'initiateurs qui jalonnèrent son parcours d'enfant... Un superbe récit d'initiation et d'évasion, entre action et émotion... Roger Decomis a vécu une partie de son enfance en Afrique, où son père fut administrateur des colonies. Après des études en France, son activité professionnelle ramena ses pas en Afrique occidentale, où il vécut plus d'une dizaine d'années. Passionné de rallyes et de courses automobiles, il a effectué plusieurs traversées des déserts africains et participé aux principaux rallyes du continent. Ce premier roman est en grande partie autobiographique.
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Affiche du document Friedrich Nietzsche et les femmes de son temps

Friedrich Nietzsche et les femmes de son temps

Elisabeth Förster-Nietzsche

2h30min00

  • Philosophie
  • Youscribe plus
200 pages. Temps de lecture estimé 2h30min.
En 1935, quelques mois avant sa mort, Elisabeth Forster-Nietzsche publie Friedrich Nietzsche et les femmes de son temps. À la fois autobiographie et biographie, le livre fourmille de détails passionnants sur la famille Nietzsche et les mille facettes d'une existence bourgeoise dans l'Allemagne impériale de la seconde moitié du XIXe siècle. C'est toute une famille et un passé glorieux qui revivent sous la plume d'une narratrice aussi partiale qu'inspirée. Les mères et les tantes côtoient les grands-mères et les soeurs ; les célébrités (Lou Andreas-Salomé, Cosima Wagner, Malwida von Meysenbug, et d'autres) se trouvent mêlées aux visages des femmes plus ou moins anonymes qui croisèrent le chemin de Nietzsche, sans qu'aucune - à l'exception de sa soeur - prît jamais véritablement une part intime à sa vie. C'est le portrait étrange et passionnant d'un solitaire entouré d'êtres occupés à le comprendre, à le manipuler ou à l'enfermer que brosse ce livre qu'aucun lecteur de Nietzsche ne saurait ignorer. Soeur de F. Nietzsche et épouse de l'antisémite B. Forster, Elisabeth Forster-Nietzsche (1846-1935) fut surtout la première éditrice (falsificatrice) de l'oeuvre du philosophe allemand et la fondatrice de ses Archives à Weimar. Fort opposés par les idées et le tempérament, le frère et la soeur, unis dans une proximité paradoxale, traversèrent une suite tumultueuse de disputes et de réconciliations, jusqu'à ce que la folie réduise le premier à l'emprise ambiguë de sa parente manipulatrice. Dans les décennies qui suivirent la mort du philosophe, Elisabeth Forster-Nietzsche publia plusieurs livres relatifs au Nietzsche intime, tout en élaborant la tradition calomnieuse d'un penseur proche de l'idéologie nazie. Déjà auteur d'une vingtaine de livres, parmi lesquels la traduction de plusieurs ouvrages méconnus de Lou Andreas-Salomé, Pascale Hummel poursuit ici son travail d'exploration de la planète Nietzsche et des figures marquantes qui, de près ou de loin, furent associées au destin du penseur allemand. Sa curiosité s'étend au-delà du cadre de l'érudition, comme le montre l'essai qui accompagne sa traduction.
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Affiche du document Heureux comme un Finlandais en France

Heureux comme un Finlandais en France

Tarmo Kunnas

4h39min45

  • Romans et nouvelles
  • Youscribe plus
373 pages. Temps de lecture estimé 4h40min.
Dieu n'est plus français ! La locomotive de l'entreprise européenne a perdu sa part d'éternité en devenant un wagon dans le train de la mondialisation. La crise identitaire de la France n'est pourtant que partielle. Ce pays recèle toujours des dimensions menacées ou oubliées de toute l'humanité, et avec la défense de son « exception culturelle », elle protège toutes les cultures minoritaires en face de l'uniformisation. C'est ce qu'affirme dans ce livre le Finlandais Tarmo Kunnas, qui fut professeur à la Sorbonne-Paris III et le premier directeur du Centre culturel finlandais à Paris. Fin connaisseur de la France, qu'il traverse régulièrement à bicyclette en étudiant son mode de vie et sa gastronomie, il se sent heureux dans ce pays comme, selon le vieux dicton, Dieu en son temps. La tradition méridionale sait cacher des profondeurs sous des apparences de légèreté et peut donner une leçon de joie de vivre aux Nordiques. Ces deux traditions complémentaires ont néanmoins des affinités secrètes : la défiance de l'artifice et le courage en face de l'existence. Et les gens du pays de Tartarin de Tarascon peuvent être aussi tenaces et disciplinés que les luthériens du Nord ! Cette confession d'amour, non dénuée d'esprit critique, nous aide à dépasser les idées reçues. C'est un réel bonheur, pour nous, de lire une telle bienveillance sur notre pays et sur nous-mêmes. Très attaché à l'esprit européen à travers ses différentes langues et cultures, spécialiste finlandais de Nietzsche et de Heidegger, Tarmo Kunnas a longtemps fréquenté les milieux artistiques, universitaires et politiques français. Aujourd'hui, le professeur Kunnas joue un rôle important dans la vie culturelle de son pays.
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Affiche du document Symphonie opus 21 d'Anton Webern

Symphonie opus 21 d'Anton Webern

François Leclère

1h57min00

  • Musique
  • Youscribe plus
156 pages. Temps de lecture estimé 1h57min.
Écrite en 1928, la Symphonie opus 21 est certainement l'oeuvre la plus emblématique de la pensée d'Anton Webern. Parmi les compositeurs de son temps, il est sans conteste celui qui a le plus ressenti la série comme une véritable nécessité, non seulement sur le plan d'une nouvelle grammaire musicale, mais aussi en rapport intime à une vision du monde. Émerveillé par la nature, Webern aimait les plantes et les fleurs, ainsi que les courses en haute montagne. Dans cet état d'esprit, la série n'est pas seulement pour lui un point d'appui à partir duquel il exerce son imagination motivique, elle constitue aussi la métaphore d'un « germe » incluant la potentialité de l'épanouissement d'une organisation particulière. La présente étude constitue une analyse de type « compositionnelle » : illustrée de nombreux exemples musicaux, elle privilégie l'étude d'un certain nombre de modes opératoires capables, aujourd'hui encore, de susciter une réflexion enrichissante et de clarifier certaines notions dépassant le cadre particulier de la Symphonie opus 21. Ainsi digresse-t-on parfois sur d'autres compositeurs, qu'ils soient du passé lointain, contemporains de Webern, ou successeurs. François Leclère est compositeur. Il enseigne la composition à Charleville et à Saint-Ouen, et donne des conférences dans diverses villes d'Europe.
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Affiche du document L'apathie de la démocratie

L'apathie de la démocratie

Marcel Piquemal

2h45min00

  • Sciences humaines et sociales
  • Youscribe plus
220 pages. Temps de lecture estimé 2h45min.
En France, la démocratie est en danger. Depuis le début de ce siècle, ses principes fondamentaux s'affaissent, ses symboles se dégradent. Par un renferment individualiste, l'intérêt général se délite. La logique des services publics s'efface. Les raisons personnelles sont privilégiées. La cause en est l'importance angoissante accordée à l'insécurité. Ainsi, l'égalité se perd. La liberté se dégrade. Les solutions collectives sont écartées. Les questions sociales sont résolues en fonction des intérêts exclusifs des entreprises. Point d'idéal des missions publiques. Ainsi s'instaure la maladie des mécanismes démocratiques. La décentralisation entérine un effritement des valeurs souveraines. La remise en cause de l'État et de la puissance publique apparaît. Attention à la remise en cause de la République ! Cette apathie de la démocratie laisse le champ libre aux aventures politiques personnelles. Il en est une réelle : le social sarkozysme. Aimer Bonaparte et imiter Peron, voilà deux risques majeurs ainsi encourus. Rénover d'urgence le service public, porter les efforts tout de suite sur les missions publiques et leurs caractères fondamentaux - principes de continuité, d'égalité, de mutabilité, de précaution et de responsabilité - est une solution. Ainsi doivent être renouvelées les analyses de défense de la République. L'auteur souhaite par là aider au débat démocratique. Marcel Piquemal est professeur honoraire des Universités, agrégé des facultés de droit, essayiste, et il a publié plusieurs ouvrages consacrés à la fonction publique et au service public en France et en Europe, questions dont il est un spécialiste reconnu.
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Affiche du document Conversations avec des hommes remarquables sur l'art et les idees d'un siecle

Conversations avec des hommes remarquables sur l'art et les idees d'un siecle

André Parinaud

5h11min15

  • Littérature & Beaux Arts
  • Youscribe plus
415 pages. Temps de lecture estimé 5h11min.
Il existe une catégorie d'hommes exceptionnels que l'on nomme les Créateurs - artistes, écrivains, chercheurs - dont la marginalité est évidente, généralement par l'outrance de leur sensibilité et de leur comportement, et qui se sont spécialisés, par la force des choses, dans les voies qui, en définitive, ont justifié leurs attitudes et nous permettent de considérer l'intérêt de leurs « inventions ». Ils sont dominés par la curiosité et leurs découvertes, comme leurs oeuvres, sont parvenues à nous convaincre de l'intérêt de leurs exigences. La conquête scientifique est devenue un véritable idéal et nous accordons, aujourd'hui, une attention à la valeur particulière de l'acte créateur. Que se passe-t-il lorsque nous sommes confrontés à une oeuvre d'art ? Le spectateur attentif est déphasé. La dimension de l'oeuvre, ses couleurs, ses formes, sa théâtralité obligent à mettre en question les images ordinaires du Réel qui nous entoure et nous isole. Nous essayons de comprendre et d'apprécier la présence sensible et intellectuelle de l'artiste, de pénétrer dans son labyrinthe. Cette déstabilisation devient un état que nous pouvons qualifier d'existentiel - nous percevons le message d'un « autre », dans une dimension particulière, et hors des influences habituelles. Un « possible » différent surgit ! Cette perception est une véritable initiation comme ascèse mentale qui peut permettre de retrouver une innocence perdue, et l'on peut dire que nous nous arrachons à la durée et pouvons percevoir l'élan éthique du Temps. Nous nous situons dans la perspective d'un devenir autre. André Parinaud, historien, journaliste et critique d'art, a dirigé l'hebdomadaire Arts et la revue Galerie Jardin des Arts. Au cours des cinquante dernières années, il a réalisé plus de mille interviews pour la radio, la télévision et la presse écrite. Il a publié de nombreux ouvrages, dont une biographie d'Apollinaire et de Gaston Bachelard.
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Affiche du document La Fée aux miettes

La Fée aux miettes

Charles Nodier

4h31min30

  • Roman historique
  • Youscribe plus
362 pages. Temps de lecture estimé 4h31min.
Initiateur et soutien du mouvement romantique, Charles Nodier (1780-1844) s'est déjà illustré dans tous les genres littéraires lorsqu'il publie La Fée aux miettes, en 1832. Mais il entend renouveler plus radicalement encore la littérature. S'il en revient aux légendes et aux contes populaires, c'est moins pour s'en inspirer que pour découvrir les aspirations secrètes qui leur ont donné naissance, retrouver les origines mêmes de la fiction. Donnant mission à l'écrivain de « percevoir l'inconnu », admiré par les plus grands (Hugo, Dumas, Balzac), Nodier a ouvert la voie à Nerval et à Rimbaud, comme aux surréalistes. Elle paraît sans âge, la vieille mendiante que les écoliers de Granville surnomment la Fée aux miettes! Elle s'attache plus particulièrement à l'un d'entre eux, Michel, bientôt devenu compagnon charpentier. S'il croit honorer les commandes du roi Salomon construisant le palais de la reine de Sabat, pour quelles raisons se garde-t-elle de le détromper ? Et pourquoi, veillant sur lui depuis son enfance, l'engage-t-elle dans des aventures aussi « singulières que périlleuses », dans lesquelles il risque la vie, sinon la raison ? Pour l'éprouver, savoir s'il mérite qu'elle se révèle enfin à lui sous sa véritable et merveilleuse identité ? Dans le jardin de la « maison des lunatiques », où Michel recherche fébrilement la mandragore qui doit préserver la Fée d'un destin fatal, il raconte son étonnante histoire à un visiteur qui n'en perd pas un mot: Nodier en personne. « Sous les aspects d'un conte, Nodier donne en fait à lire un véritable roman de formation, mais aussi initiatique, introduisant aux valeurs de la spiritualité la plus haute qui ne sont pas celles de l'esprit mais celles du coeur. La Fée aux miettes fait ainsi partie de ces livres rares, envoûtants, dont tout le charme tient à ce qu'aucune lecture ne saurait en épuiser la signification. » (Jean-Luc Moreau)
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Affiche du document Jean Prodomidès, L'opéra passionnément

Jean Prodomidès, L'opéra passionnément

Bruno Serrou

3h09min00

  • Musique
  • Youscribe plus
252 pages. Temps de lecture estimé 3h09min.
Né à Neuilly en 1927, Jean Prodromidès est entré au Conservatoire de Paris (il est l'élève de Tony Aubin et de Noël Gallon), et suit les cours de Messiaen, Duruflé, Fourestier et Leibowitz. Les premières années de sa carrière sont consacrées à la musique de film : Le voyage en ballon, Mourir de plaisir, Histoires extraordinaires de Vadim, Les amitiés particulières de Delannoy, et, en 1983, Danton de Wajda. Il écrit aussi des musiques de scène pour le mime Marceau, le TNP et le Théâtre de France, collaborant avec des metteurs en scène et des chorégraphes tels que Erlo, Béjart, Terrasson, Bourseiller, Barrault, Régy, Cacoyannis. Parallèlement à la symphonie, il se consacre principalement aux formes lyriques et dramatiques. Outre Les Perses (1961), oratorio qui demeure l'une des plus célèbres émissions de la télévision française, sa création scénique inclut le ballet, le théâtre musical et l'opéra. Jean Prodromidès est actuellement Vice-président de la SACD et Président de la Commission « Musique ». Il a été élu à l'Académie des Beaux-Arts, en 1990, au fauteuil d'Henri Sauguet. C'est à son domicile parisien qu'a été réalisé cet entretien. Assis à son bureau, entouré de ses livres, de ses partitions et son piano à portée de main, il évoque son enfance, ses études, la Résistance parisienne, sa carrière de compositeur, ses oeuvres, les dramaturges, cinéastes, metteurs en scène, chorégraphes et écrivains qu'il a côtoyés, ainsi que son activité au sein de la SACD et de l'Institut de France. Bruno Serrou, critique musical, notamment à La Croix, Opéra International, L'Avant-scène, Le Journal de l'Année, est également correspondant des magazines espagnol Scherzo et suisse Scène magazine.
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Affiche du document Poèmes chantés

Poèmes chantés

Alain Daniélou

2h23min15

  • Divers
  • Youscribe plus
191 pages. Temps de lecture estimé 2h23min.
Rabindranath Tagore disait souvent que ses chansons survivraient au Bengale longtemps après que son nom et ses écrits seraient oubliés. Il est difficile de croire que l'oeuvre littéraire du grand poète bengali pourrait l'être un jour. Car si ses livres sont considérés comme des « classiques », c'est-à-dire comme appartenant au passé, ses mélodies, chantées par tous dans toutes les régions du Bengale, restent d'une actualité toujours présente. Au cours du XIXe siècle, la musique classique indienne avait développé au Bengale des techniques extrêmement raffinées qui nécessitaient des exécutants très spécialisés et des audiences d'amateurs éclairés. Tagore inventa un nouveau langage musical qui, tout en conservant les traits essentiels de la musique savante de l'Inde, sut mettre son rare pouvoir d'expression à la portée de tous. Tagore était toujours profondément ému par le spectacle de la vie ; ses chansons, par leurs mélodies simples et vigoureuses, ont donné une voix, une expression aux sentiments de millions de femmes et d'hommes de sa patrie. On entend encore ces chants partout : dans les riches maisons des villes, dans les rizières isolées, sur les rivières ou dans les cabanes de pêcheurs, dans les ruelles des villages comme dans les amphithéâtres des universités. Leur vibrant message ne connaît pas les différences de religion, de race, de caste ou d'âge. En quelques années, la musique de Tagore a conquis tout le Bengale et rythme de ses chants la vie quotidienne. Aujourd'hui, l'Inde hindoue et le Bangla Desh musulman ont chacun choisi une mélodie Tagore comme hymne national.
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Affiche du document Témoin n°3

Témoin n°3

Collectif

1h12min45

  • Sciences humaines et sociales
  • Youscribe plus
97 pages. Temps de lecture estimé 1h13min.
Insécurité, « tolérance zéro », violence, délinquance ont été les maîtres mots, devenus arguments à eux seuls, de la campagne présidentielle telle qu'elle a été menée par la droite. Histoire d'affiner l'analyse, on y trouvait systématiquement accolées des précisions comme jeunes, racaille, banlieue, immigration… L'argument a semble-t-il porté, sans doute au-delà même des espoirs de ceux qui le brandissaient à tour de bras, si on en juge par le succès qu'a glané l'extrême droite dans la moisson des inquiétudes, des peurs et donc des haines semées pendant des mois. Dans cette atmosphère déjà chargée, où des événements tragiques comme les attentats du 11 septembre, l'explosion de Toulouse, la tuerie de Nanterre ont servi de toile de fond à la dramatisation systématique de chaque « fait divers » par la télévision, il n'était pas évident de proposer une analyse, une discussion pondérées sur le problème de la sécurité. C'est pourtant ce que s'est attachée à faire ici l'Association des Amis de l'Institut François Mitterrand en mettant en présence des interlocuteurs aussi divers que concernés – policier, député, expert gouvernemental, sociologue, animateur social – pour tenter de dissocier la réalité du fantasme, comprendre les causes profondes et immédiates de la violence et proposer des solutions à court et à plus long terme. Mise en proportion du phénomène de l'insécurité, examen rigoureux et sans indulgence indue des responsabilités diverses, pistes à suivre pour réagir et agir de manière efficace : voilà ce qu'on trouvera au fil du débat présenté dans ces pages.
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Affiche du document Témoin n°4

Témoin n°4

Collectif

35min15

  • Sciences humaines et sociales
  • Youscribe plus
47 pages. Temps de lecture estimé 35min.
Pourquoi avoir choisi telle ou telle nouvelle matière ? On demande sans cesse à l'école d'enseigner de nouvelles matières, de la sécurité routière à l'informatique en passant par l'écologie. La question qui nous est posée est fondamentale. Pourquoi avons-nous collectivement choisi de privilégier certaines matières dans différents niveaux d'enseignements – l'école, le collège, le lycée ? De même, parce que les enfants sont assiégés par les images et qu'ils participent eux-mêmes au monde de l'image, on doit envisager de donner une éducation à l'image, en s'ouvrant notamment aux nouvelles technologies de l'information. Mais il serait suicidaire de privilégier ces nouveaux apprentissages au détriment de la capacité de lire des textes un peu complexes et de savoir écrire correctement une dizaine de lignes. C'est bien l'une des contradictions entre apprentissage et école de masse… L'innovation a tué le respect comme la folie de la communication a fini par tuer la transmission. En réalité, notre société a fini par oublier qu'il y avait du vertical dans la vie. Il y a des gens qui savent et d'autres qui ne savent pas. Quand on communique, on parle d'égal à égal tandis que dans la transmission il y a celui qui sait et celui qui ne sait pas… Le questionnement posé est celui de notre civilisation et l'école est bien entendu au centre de cette interrogation. Ce sont quelques-uns des thèmes de réflexion abordés par les intervenants dans ce débat sur l'éducation pour demain…
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Affiche du document Nu comme l'âge de l'eau

Nu comme l'âge de l'eau

Thierry De La Croix

44min15

  • Poésie
  • Youscribe plus
59 pages. Temps de lecture estimé 44min.
Nous avions publié de cet auteur, en 1990, L’Ivre de M’hors. Nu comme l’âge de l’eau, est un longue méditation sur l’île, pas de l’homme vers l’ailleurs, l’infini, ou pas de Dieu vers l’homme, vers la terre, correspondance physique de il, pronom personnel, évocation abstraite de l’identité de l’homme, à la fois dénominateur de conscience et opinion public. 23 stances, 23 temps méditatifs, où le narrateur est tantôt sur la berge et observe, tantôt sur l’île et subit le regard du continent, comme tantôt débordé par la nature de l’eau, et tantôt l’au delà de la mer et son cri. Contrairement à L’Ivre de M’hors, poèmes diffractés, explosés, en ruptures constantes de langage et aux entrées multiples, les poèmes de Nu comme l’âge de l’eau, comme l’horizon qu’ils observent et dont ils sont en même temps issus, sont écrits dans un style méditatif, quasiment incantatoire, plane, à la mesure du paysage et des éléments qui le débordent. Des études de philosophie, de linguistique et de sémiologie conduiront Thierry de la Croix (né en 1952) au professorat qu’il abandonnera très vite pour la peinture, la critique d’art et de philosophie. Après quelques expositions, il sera, entre autre, l’un des animateurs de la revue l’Art Vivant (revue de la fondation Maeght).?Plus tard, il crée la revue musicale Silences.?Écrivain et éditeur, Thierry de la Croix a publié dans de nombreuses revues depuis vingt cinq ans.?Ce recueil est son vingtième.
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