Catalogue - page 1

Affiche du document Le temps des pivoines

Le temps des pivoines

Aucha

  • Tranche de vie
Les fleurs finissent toujours par recouvrir les champs de bataille.Entouré de sa femme et de sa fille, Jean habite un petit village moyenâgeux, où il mène une existence paisible en cultivant la terre. Mais une période sombre s’annonce… Le seigneur de la région, Rolant, aveuglé par ses ambitions, déclenche un sanglant conflit avec le seigneur voisin, Layon. Pour garnir les rangs de ses soldats, il n’hésite pas à enrôler de force les hommes du village ! Du jour au lendemain, Jean, paysan à la carrure imposante, devient soldat. Tandis que femmes et enfants restent en retrait, Jean part combattre dans l’espoir de retrouver bientôt sa famille. Hélas, une fois de retour, rien ne sera plus jamais comme avant. Profitant de l’absence des hommes, des pillards ont incendié son village. Jean est désormais seul face à la barbarie du monde. Les saisons se succèdent et cet homme, jadis vigoureux et jovial, est dévasté par le chagrin. La vie a pourtant repris son cours dans le hameau. Les maisons ont été restaurées et des naissances ont été célébrées. Mais Jean reste sombre. C’est en recueillant un jour un nourrisson abandonné sur le chemin que le meunier retrouve peu à peu goût à la vie. Cette enfant providentielle, qu’il élèvera comme sa fille, à la mine radieuse… il l’appellera Pivoine ! Mais alors que Jean semble se reconstruire, voyant sa fille grandir sous ses yeux, l’ombre de Rolant menace une nouvelle fois sa vie et celle des villageois. Cette fois, pour Jean, c’en est assez. Quatorze ans après les faits, il est bien décidé à protéger ceux qu’il aime contre la tyrannie d’un seul homme. Pour que l’histoire ne se répète pas, il prendra tous les risques…Drame médiéval porteur d’espoir, Le temps des pivoines explore les sentiments humains et nous laisse entrevoir la résilience d’un homme à travers un roman graphique profond et sensible, fruit du travail d’un nouveau duo qui entre au catalogue Glénat avec son univers et sa force narrative.
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Les Fauves

Aurelle GAILLARD

  • Tranche de vie
Comme un vent de libertéAïdée, Pénélope et Zora habitent en colocation. Un jour, Aïdée se heurte aux propos machistes de son prof des Beaux-Arts. Elle se confie à Pénélope et Zora. Les jeunes femmes refusent de laisser passer cet incident… Elles taguent leur première vulve chez le professeur. Galvanisées par cette expérience, Aïdée, Pénélope et Zora savent désormais comment réagir face aux comportements machistes. Peu à peu, les vulves fleurissent là où la violence de genre frappe une femme, une sœur, une voisine… Aïdée garnit son dessin de fleurs colorées et y ajoute un slogan : “Vulve victorieuse, Vulve heureuse”… Leur mouvement est né. Les vulves pailletées commencent à faire parler d’elles. Les réseaux sociaux et même certains médias s’emparent du phénomène. Un ami met le groupe en garde : cela peut s’avérer dangereux. Mais les filles ont l’impression de rendre justice à leur manière. Par leur action, elles gagnent aussi en assurance dans leur vie personnelle. Mais il suffit d’un tag de trop pour que tout bascule… Alors que leur identité est démasquée, elles sont victimes d’un déferlement de haine. Menaces, intimidations, harcèlement… jusqu’où iront leurs détracteurs ? Comment vont-elles sortir de cette spirale de violence ? Piégées, les filles ne sont ni protégées, ni préparées à cette autre réalité… Le duo Aurelle Gaillard et Francesca Marinelli fait son entrée au catalogue Glénat avec ce roman graphique résolument moderne, qui aborde avec réalisme des questions d’actualité à travers la trajectoire de trois jeunes femmes indépendantes. Avec leurs personnages bien ancrés, les autrices abordent la question de l’émancipation féminine mais interrogent aussi les rouages du harcèlement à l’ère des réseaux et l’impunité des haters. Une pépite audacieuse et enthousiasmante, à lire sans modération.
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Affiche du document La jeune femme et la mer

La jeune femme et la mer

Catherine Meurisse

  • Tranche de vie
Catherine Meurisse a résidé plusieurs mois à la Villa Kujoyama, une résidence d'artistes située à Kyoto. Cherchant à renouveler son inspiration, elle s'est immergée dans les paysages japonais. Un an plus tard, elle séjournait de nouveau au Japon, quand le typhon Hagibis dévastait une partie du pays. De ces deux voyages, placés sous le signe de la nature, tour à tour muse et dévastatrice, est né l'album La Jeune femme et la mer. « Je voudrais peindre la nature », affirme la dessinatrice française à peine atterrie sur le sol japonais. Mais la nature ne sait pas prendre la pose. Elle se transforme, nous entoure, nous subjugue. Sur son chemin, comme un miroir, un peintre japonais, qui, lui, voudrait « peindre une femme. » Quelle femme ? Nami, la jeune femme de l'auberge thermale où les deux artistes vont séjourner ? Nami, mystérieuse, n'est pas un modèle facile. Elle semble liée aux éléments naturels : elle sait lire l'arrivée d'un typhon dans les plis de la mer. Pour décrypter les signes dans ce décor rural du sud de l'archipel, un tanuki effronté, animal mythologique incontournable de la culture nippone, surgit au gré des déambulations de nos deux amis artistes. Dans une nature magnifiquement retranscrite par un trait de plume précis, où plane l'ombre d'Hokusaï et des maîtres de l'estampe, Catherine Meurisse propose avec "La Jeune femme et la mer" un récit initiatique qui questionne la place de l'Homme dans la nature et le recours à l'art pour saisir les paysages qui disparaissent.
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Affiche du document Le Combat ordinaire - Tome    1 -

Le Combat ordinaire - Tome 1 -

Manu Larcenet

  • Action et mystères
  • Tranche de vie
Marco a quitté Vélizy pour la campagne. Il a quitté son psy parce qu'il trouve qu'il va mieux. Il a quitté son boulot de reporter parce qu'il en a marre de photographier "des cadavres exotiques ou des gens en passe de le devenir". À part ça, tout va bien. Il a un frère complice (rigolades et gros pétards) qui l'appelle Georges et réciproquement, à cause de John Malkovich qui disait dans Des souris et des hommes : "J'aurai un petit lapin et je l'appellerai Georges, et je le garderai contre mon coeur." Il a des parents au bord de la mer. Un papa tout ratatiné qui oublie le présent mais se rappelle très bien la couleur de la robe de sa mère le jour de son mariage. Une maman qui s'inquiète pour lui, sa constipation, son avenir et le cancer du poumon qu'il va sûrement choper, comme le fils de Mme Bergerin. Après une virée affectueuse (et éprouvante) chez les parents, il retrouve le silence de sa petite maison dans la verdure, et son chat (baptisé Adolf en raison d'un caractère "affirmé"), qui se fait charcuter par le gros chien d'un sale con de chasseur. À cette occasion, il rencontre Émilie, vétérinaire de son état, et un chouette petit vieux qui ramasse des mûres. Ça lui fait un amour et un ami. Mais voilà que tout se déglingue : Emilie se met à vouloir des choses angoissantes (partager avec lui une maison et un bébé), et le passé dégoûtant du gentil petit vieux émerge brutalement. Marco craque. Et puis, la cruauté et la connerie achevant de détruire son monde, il touche le fond. Ce qui lui permet de remonter. "J'ai encore pas mal de choses à éclaircir si je ne veux pas être réincarné en plaque d'égout", disait-il en évoquant ses rapports délicats avec les femmes. Il évitera la plaque d'égout : il fera juste ce qu'il faut pour retrouver Émilie. "C'est l'histoire d'un photographe fatigué, d'une fille patiente, d'horreurs banales et d'un chat pénible", écrit Larcenet. C'est aussi un scénario parfaitement maîtrisé, drôle — de cette drôlerie complice qui évite l'ironie — et tendre, en totale osmose avec un dessin hypersensible au bonheur et à la détresse. (Sans parler du chat ou d'Emilie, le moindre canapé est craquant.) Le combat ordinaire, histoire légère et bouleversante d'une renaissance, est l'album le plus personnel de Larcenet, et le meilleur — en attendant le suivant.
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Affiche du document Les vents ovales - Tome    1 - Yveline

Les vents ovales - Tome 1 - Yveline

Mermilliod Aude

  • Tranche de vie
Désarroi à Larroque et Castelnau, deux villages reliés par un pont qui enjambe la Garonne : leurs garçons forment deux véritables équipes de bras cassés, un peu plus mauvais à chaque match. Pas motivés, les pitchouns. Pourtant, dans le Sud-Ouest, la culture du rugby est une religion : à chaque village son club, à chaque dimanche ses affrontements et ses réconciliations. Les entraîneurs sont instituteurs, petits patrons, curés... Les Vents ovales, c'est une histoire d'émancipation dans l'ambiance de la campagne française de la fin des années 60, ce goût du terroir avec accent, cette société traversée par les récits de la guerre et de la Résistance, cette dichotomie Gaullistes-Communistes, cette hiérarchie sociale illustrée par la DS du patron, la 2cv de l'inscrit, la Renault 16 du pharmacien, tout cela se fissurant, puis explosant sous la pression de cette jeunesse du baby boom qui accédait d'un coup massivement à l'enseignement supérieur.Mais les années 60 touchent à leur fin, et avec elles, l'emprise de ces figures d'autorité qui s'opposent et ne comprennent plus leurs jeunes : dans un an, ce sera mai 68. JL Tripp renoue avec une ambiance proche de sa série à succès Magasin général qui évoque le quotidien des habitants d'un petit village. Associé à Aude Mermilliod (Le Choeur des femmes) au scénario, il tisse un récit sensible et touchant porté par le trait vibrant d'Horne Perreard.
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