Benjamin Braddock, un étudiant fraîchement diplômé, ne sait pas quoi faire de son avenir. Lors d'une soirée mondaine chez ses parents où il vagabonde, il fait la connaissance de Mrs Robinson, l'épouse du patron de son père. La femme, d'âge mûr, entreprend de séduire le garçon et y parvient très rapidement. Benjamin découvre les joies du sexe et profite de la situation du haut de ses 21 ans. Mais les choses se compliquent lorsque Monsieur Robinson demande à Benjamin de sortir avec Elaine, sa fille. Le jeune homme accepte et en tombe amoureux, s'attirant par la même occasion les foudres de Mrs Robinson. Cette dernière, folle de jalousie, décide d'empêcher leur union en proposant sa fille en mariage à un autre homme.
1969
BAFTA : Meilleur montage
Meilleur film
Meilleur réalisateur
Meilleur scénario
Révélation de l'année
Nommé pour la Meilleure Actrice (Anne Bancroft)
Nommé pour la Révélation de l'année (Katharine Ross)
1968
Oscars : Oscar du Meilleur réalisateur
Nommé pour l'Oscar du Meilleur film
Nommé pour l'Oscar du Meilleur acteur (Dustin Hoffman)
Nommé pour l'Oscar de la Meilleure actrice (Anne Bancroft)
"Dans le souvenir nébuleux d'un film vu il y a quarante ans, seuls subsistaient la jambe gainée de soie noire de Mrs Robinson et le regard ahuri du puceau Benjamin. Surprise : "Le lauréat est bien plus que cela". Et bien mieux, surtout ! (...) Un scénario bien ficelé, démarrant comme un vaudeville et se terminant dans la grande tradition du burlesque ; pas un plan qui ne soit travaillé (parfois un peu trop) ; en BO, les chansons (inoxydables) de Simon et Garfunkel ; un montage bluffant d'habileté (le traitement des ellipses devrait être décortiqué dans toutes les écoles de cinéma) ; et surtout des comédiens à tomber par terre, tous inconnus, tous venant du théâtre. Crevant l'écran, Dustin Hoffman, dont c'est le premier film, devient la star que l'on sait et l'acteur emblématique de la décennie à venir. A elle seule, son extraordinaire prestation - de moche et mou il devient beau et fort au fur et à mesure qu'il prend son destin en mains - vaudrait plus qu'un détour." (avoir-alire.com),
"Porté par un acteur alors inconnu et imposé par Mike Nichols, Dustin Hoffman, et les chansons de Simon et Garfunkel, le film a conservé sa fraîcheur douce et amère ainsi qu'une force certaine dans le remarquable portrait d'une classe moyenne américaine en déchéance, portrait qu'un Chabrol des années 1970 n'aurait d'ailleurs pas renié." (critikat.com)
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